lundi, juin 06, 2005

Plutôt nuageux

Histoire à suivre

Ce matin, mon amie, il me semble enfin émerger d’une lourde fatigue causée, il n’y a pas de doute, par un excès d’efforts physiques, sous la chaleur intense, des jours derniers. Il est vrai que j'ai toujours eu le moteur plus fort que la carrosserie, mais, hélas! il faut bien que je me rende à l’évidence. Le corps a une façon toute particulière de nous faire comprendre qu’il y a des limites à en abuser. Que cela nous plaise ou non!

Bref, tout cela pour te dire que je n’ai pas eu grand courage, ni le goût et ni le temps de réaliser toutes les conséquences et implications de l’onde de choc créée par la démission de Bernard Landry, comme chef du PQ et député de son comté, ce dernier week-end.

Pour l’instant, je te fais part de ma première réaction. Comment un parti qui semble carrément impossible à gérer pourra-t-il convaincre la population qu'il ferait mieux avec un pays ?

Et ma seconde : en ce qui touche la succession de monsieur Landry, si l’on se fie aux déboires et déceptions causées par les chefs québécois, notamment Jean Charest et Lucien Bouchard, venus d’Ottawa, je crois que, bien que favori dans la course, Gilles Duceppe sera plus utile, là où il se trouve en ce moment.

Mais, tout cela n’est que mon humble avis, mon amie. La conjoncture et les événements se chargeront bien d’écrire la suite à ma place. Tu ne crois pas?

À toi pour toujours,
May West