mardi, août 23, 2005

Nuageux avec éclaircies

Un brin de jasette

En ce moment, mon amie, la Nature se comporte comme une vraie déchaînée. Le Portugal est en feu, tandis que la Suisse risque de se noyer sous les pluies diluviennes, pour ne nommer que ces deux pays-là.

Bien sûr, du haut de ton nuage de poussière céleste, assise à l’abri de tout ce cirque météorologique, sans doute, daignes-tu seulement jeter un regard tantôt blasé, tantôt hautain, de temps en temps, sur tout ce qui nous tombe dessus ici-bas. Mais, ce n’est pas moi qui vais te blâmer!

Tout cela pour te dire, chère amie, qu’ici, au sud du nord de notre hémisphère, tout le monde n’en a que pour … le prix de l’essence qui fait des bonds de yoyo, à toutes les douze heures. Dois-je te dire encore, que l’élastique qui tient la balle du yoyo, à force de s’étirer toujours dans la même direction, à savoir vers les pétrolières et leurs affiliés, les gouvernements, commence à s’amincir drôlement.

Quand on pense que ce vaurien de président, par qui tout ce mal arrive, préfère faire du vélo en compagnie d’un soi-disant vainqueur du Tour de France, que de s’adresser à d’honnêtes compatriotes qui ne font que leur devoir!

Il ne faut pas s'étonner alors que Bush, en français, peut être traduit par vagin. D'où le slogan de certaines femmes démocrates, lors de la dernière élection présidentielle américaine : «The only bush I want is mine.» Un peu d’Alura avec ça, les petites dames? En tout cas, y en ont marre, les mères américaines d’enfanter de la chair à canon, non?

Si, si!

Mon amie, assez jaser de l’état du monde, selon Bush. D’ailleurs, ce n’est pas nous qui allons y changer quelque chose. Mais, ce que je voulais te dire aujourd’hui, c’est que le monde a beau virer sens dessus dessous, rien n’empêchera certaines amitiés de se reformer.

Or, bien que discrètement, je sais à quel point tu veilles sans cesse sur nous toutes ..., à ce propos, figure-toi que nous avons justement renoué avec d’anciennes de tes amies que nous avons eu grand plaisir à recevoir, dernièrement. Tu sais, celles qui aiment, autant que nous, à jouer à des jeux de « vieilles filles » … ? Dire que cela ne fait que commencer.

Le bonheur, comme qui dirait Rosa ...!

À toi pour toujours,
May West

Photo: inconnu

1 Commentaire(s):

At 23 août, 2005 13:59, Anonymous Anonyme dit...

Si tu me permets, May West, j'aimerais simplement rajouter une impression de ma part : cette grande dame devait avoir un de ses merveilleux sourire en coin samedi dernier.

Et pour des vieilles filles comme tu dis, je trouve que l'on s'est couché à des heures d'ados.

Mais quelle belle soirée !!!!!!

Sue

 

Publier un commentaire

<< Accueil