vendredi, avril 07, 2006

Faible averse de pluie

CA pour certains avantages

Pour le pouvoir et le prestige? Et pourquoi pas? La Norvège le fait. La France, pas encore. Mais le Québec, lui, le fera. En effet, mon amie, nommer des femmes en plus grand nombre à la tête des conseils d’administration des grandes sociétés d’État n’est pas une mince affaire. Il faut y mettre du temps et de la volonté.

Or, ce dans quoi le gouvernement actuel s’engage, c’est-à-dire, faire en sorte que les CA d’Hydro-Québec et de la SAQ, entre autres, soient composés de 50% de femmes serait, paraît-il, une première au Canada. Comme tu vois, ce gouvernement ne fait pas que de se mettre les pieds dans les plats; il est aussi capable de mettre la main à la pâte …

D’ailleurs, pour la présidente du Conseil du statut de la femme, la valeur ajoutée apportée par les femmes est attribuable à leur «approche de gestion généralement plus collective et participative» que celle des hommes. «Les femmes cherchent davantage le consensus», croit Diane Lavallée.

Mais au fait, n’a-t-on pas appris récemment, que le fait de siéger au CA d’une société d’État (au Québec, à tout le moins) représentait encore une tâche bénévole?
Mettons ça, sur papier! Oh! on a bien vu que tout le monde n’avait pas le même sens du mot « bénévolat ». Rappelle-toi des fameux « bénévoles » payés sous la table, au sein du Parti libéral du Canada, a.g. (avant Gomery…) !

Mais connaissant les hommes pour leur sens de l’honneur, on ne peut faire autrement que d’être parfois impressionnés devant tant de grandeur d’âme … Et que dire des femmes, à ce sujet-là, mon amie?

Ah! ben, là, leur coiffeur nous le dira!

À toi pour toujours,
May West