mardi, août 29, 2006

Tout bi or not to be

La question est énorme, mon amie. Je dirais même plus, très grosse. Le lesbianisme serait-il mort? To be or not to be! En tout cas, entre choisir d’être un homme tout court (to be), autant être bi (sexuelle …). Le meilleur du pire, quoi !

En tout cas, il n’est pas évident, d’essayer de comprendre qu’une lesbienne puisse être amoureuse d’une femme qui devient un homme; où encore, d’un homme qui était auparavant une femme. À force de chercher à faire simple ce qui est compliqué, le risque n’est-il pas grand pour nous de s’embourber dans notre propre identité … ?

N’y vois-tu pas, toi, un non-sens quelque part ? Dans mon livre à moi, une lesbienne n’est-elle pas censée aimer son autre qui suppose, à ton tour, être sa semblable, sa pareille ? Avec ou non un ersatz de pénis à 100 000 $ … ? Rien qu’à penser, à tout le plaisir qu’on peut avoir à faire l’amour avec (et non à …) une femme, qu’a-t-on besoin d’un machin pareil ? Enfin !

À moins que toute cette histoire ne soit un nouveau truc – devenir mari et femme – pour mieux s’intégrer, mieux se faire accepter et ainsi finir par se marier plus facilement, le détour en vaut-il la peine, Seigneur? Cela se passe actuellement chez nos voisins du sud, bien sûr. Ceux-là mêmes qui, s’ils le pouvaient, extermineraient tous les homosexuels gais ou lesbiennes confondus de la planète, sous prétexte, qu’il n’y a qu’eux de « normaux » dans la nature. C’est leur Bible qui le dit!

Sinon, alors
pourquoi vouloir tant devenir un homme? Que l’humain est donc complexe, mon amie !

A toi pour toujours,
May West