mercredi, avril 20, 2005

Faible averse de pluie

D'un conclave à l'autre

Hier, mon amie, un nouveau pape a été élu. Cependant, à en croire les experts en vaticanologie, un conclave se résumerait à un vague écran de fumée ... noire ou blanche, naturellement.

En fait, cette élection, qui a tout l'air d'un congrès de cardinaux, ressemble beaucoup à ce que l'on connaît ici ou ailleurs: politique, pouvoir, jeux de coulisses et pourquoi pas, eh oui! incontournables retours d’ascenseur.

Bref, ce n’est pas parce qu’on devient pape, comme ça, du jour au lendemain, qu’on est à l’abri des tentations machiavéliques ou des influences néfastes de ce bas monde.

Cela dit, mon amie, aujourd’hui, on se demande jusqu’à quel point, y a-t-il lieu de s’alarmer, nous, les femmes du monde occidental. «Dans la joie du Seigneur ressuscité, avec foi dans son aide permanente, nous allons avancer. », a dit, hier, Benoît XVI, dans sa première allocution. Il ne nous manquerait plus que d’être contraintes d’avancer allègrement par en arrière ... n'est-ce-pas?

Moi, qui croyais l’avoir échappé belle; n'ai-je pas ces derniers jours pressenti le pire advenant l’élection d’un pape québécois? Les femmes de Pologne en savent quelque chose, elles, après avoir vécu pendant plus de vingt ans sous le règne de leur pape bien-aimé, Jean-Paul II. Ne déplorent-elles pas, aujourd'hui, avoir perdu plusieurs plumes au chapeau de leur féminisme national?

Alors, que nous réserve donc Benoît XVI? Imagine-toi, mon amie, qu'on le dit encore plus radical à l'égard des femmes que son prédécesseur! Une fois encore, on n'est pas sorties du bois ... no. 1 !!!

À toi pour toujours,
May West