Nuageux avec éclaircies
De l'origine du monde
Bon mercredi, mon amie. Passablement nuageux, aujourd’hui, bien qu’on annonce quelques éclaircies. Mais ce n’est pas précisément de la température que je veux te parler, ce matin.
Hier, je suis tombée par hasard, évidemment, sur un blogue français paru dans le journal Le Monde. Le titre «Des rides ? C'est à se tordre !» a d'abord attiré mon attention.
À première vue, je croyais qu’il ne s’agissait que d’une pub pour nous vanter les mérites d’une crème anti-rides. Rien là, pour y perdre son latin, non? En effet, on parlait bien des rides, mais pas nécessairement dans le but de nous vendre quoi que ce soit. Enfin, je le crois. Mais, comme je n'ose pas prendre de risque inutile, je préfère te laisser juger ça par toi-même.
Voici donc, le blogue en question :
Des rides ? C'est à se tordre !
Parcourant A nous Paris de cette semaine, le « gratuit » du métro, on tombe sur une petite pub’ maison tout ce qu’il y a de rajeunissant, intitulée « La nature n’aime pas les rides ». Féminines, cela va sans dire. Tous les plis d’expression (rire, tristesse…), ces signes de ponctuation du visage, sont invités à passer sous le laminoir d’un produit miracle qui permettrait de « ne pas ressembler trop vite à un vieux fossile ». Et un vieux fossile, mazette, c’est vraiment vieux.
Frondeuse ride qui n’aime pas le lisse, venue du latin ruga, s’élargissant en « sillon », en « rue » même dans notre français. Et un rîdan germanique (tordre) qui mua en notre rider. Ride si peu plate sous les doigts qu’elle en devint rugueuse, fronçant les surfaces, y faisant des plis comme ceux d’un rideau. Le visage d’une femme au long cours, ce vieux rideau.
Quant à finir en fossile, « tiré de la terre » et vieille peau retrouvant le soleil, ça n’est pas si mal. Dans très longtemps, on trouvera quelques faces desséchées qui auront gardé l’empreinte d’une fossette. Et l’on se souviendra peut-être que le latin fossa désigna aussi une origine du monde plein cadre chez Courbet.
Hé! mon amie! Ces maudits Français, comme on les appelle, ont la manie de nous donner l'impression de tout savoir. Le connaissais-tu, toi, ce peintre-là? En tout cas, j’espère, qu’après avoir suivi ce petit cours de latin 101, tu ne me taperas pas trop sur les doigts …
À toi pour toujours,
May West
Hier, je suis tombée par hasard, évidemment, sur un blogue français paru dans le journal Le Monde. Le titre «Des rides ? C'est à se tordre !» a d'abord attiré mon attention.
À première vue, je croyais qu’il ne s’agissait que d’une pub pour nous vanter les mérites d’une crème anti-rides. Rien là, pour y perdre son latin, non? En effet, on parlait bien des rides, mais pas nécessairement dans le but de nous vendre quoi que ce soit. Enfin, je le crois. Mais, comme je n'ose pas prendre de risque inutile, je préfère te laisser juger ça par toi-même.
Voici donc, le blogue en question :
Des rides ? C'est à se tordre !
Parcourant A nous Paris de cette semaine, le « gratuit » du métro, on tombe sur une petite pub’ maison tout ce qu’il y a de rajeunissant, intitulée « La nature n’aime pas les rides ». Féminines, cela va sans dire. Tous les plis d’expression (rire, tristesse…), ces signes de ponctuation du visage, sont invités à passer sous le laminoir d’un produit miracle qui permettrait de « ne pas ressembler trop vite à un vieux fossile ». Et un vieux fossile, mazette, c’est vraiment vieux.
Frondeuse ride qui n’aime pas le lisse, venue du latin ruga, s’élargissant en « sillon », en « rue » même dans notre français. Et un rîdan germanique (tordre) qui mua en notre rider. Ride si peu plate sous les doigts qu’elle en devint rugueuse, fronçant les surfaces, y faisant des plis comme ceux d’un rideau. Le visage d’une femme au long cours, ce vieux rideau.
Quant à finir en fossile, « tiré de la terre » et vieille peau retrouvant le soleil, ça n’est pas si mal. Dans très longtemps, on trouvera quelques faces desséchées qui auront gardé l’empreinte d’une fossette. Et l’on se souviendra peut-être que le latin fossa désigna aussi une origine du monde plein cadre chez Courbet.
Hé! mon amie! Ces maudits Français, comme on les appelle, ont la manie de nous donner l'impression de tout savoir. Le connaissais-tu, toi, ce peintre-là? En tout cas, j’espère, qu’après avoir suivi ce petit cours de latin 101, tu ne me taperas pas trop sur les doigts …
À toi pour toujours,
May West
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