mercredi, juin 15, 2005

Nuageux

These girls are good!

Pas commodes, mon amie, les fins de semaine où il est impossible de faire quoi que ce soit à l’extérieur, parce qu’il fait trop chaud. Alors pour passer le temps sans suer à la sueur de notre front, mon amie Lora et moi, on devient, comme ça, spontanément et tout à fait bénévolement, commentatrices de golf non-officielles, pour les chaînes TSN, NBC ou RDS, c’est selon.

Le week-end dernier, avait lieu le MacDonald Championship de la LPGA, au Havre de Grace, dans le Maryland. Certes, on n’y a pas échappé, tentant désespérement de se rafraîchir tant bien que mal sous les pales d'un petit moulin à vent d’à peu près 2 chevaux et des graines en BTU …

Donc, confortablement installées dans son nouveau fauteuil inclinable, le plus pertinemment possible, nous avons émis nos commentaires un tantinet malicieux, j’avoue, sur les différentes golfeuses qui évoluaient sur le magnifique parcours. Tu comprends bien, qu’avec notre œil exercé de femmes d’expérience … tout y passe : les potins, la mode, la technique, les bons coups, les mauvais coups, les défauts comme les qualités physiques, etc.

D’Annika Sorenstam, oublions le fait qu’elle possède le meilleur équipement pour femmes sur le marché, son élan est tellement coulant, fluide et d’une telle souplesse, que c’est toujours un plaisir de la voir jouer. Qui n’envie pas cette redoutable machine devenue la Tigerette du circuit féminin mondial? Mais, c’est comme je le disais à mon amie Lora, il ne faudrait surtout pas qu’elle prenne du poids. Car là, ce pourrait être la catastrophe.

Par contre, quel dommage qu’elle ait toutefois un sérieux problème de peau! Au début, je croyais que cette espèce d’acné qui afflige périodiquement son visage pouvait avoir un rapport avec ses menstruations. Mais, là, je commence à en douter. En tout cas, chose certaine, elle doit faire très attention au soleil. J’imagine qu’elle utilise du 60. Rien de moins, en tout cas.

On s’est enfin beaucoup attardées, à savoir, si la Suédoise avait ou non une sorte de complexe dû à la longueur de ses cuisses qu’elle a, malheureusement, plus courtes que longues. Sinon, pourquoi porterait-elle sa jupette si près des genoux, alors?

Natalie Gulbis, quant à elle, n’a pas que les jambes aussi fines que des allumettes. On peut dire également qu’elle possède une technique pour le moins assez particulière lorsqu’elle frappe sa balle. Un peu à la manière de Laura Davis qui, elle, cherche à la tuer et de Tiger Woods dans ses pires moments de frustration, Natalie Gulbis a, elle aussi, l’habitude de faire sauter ses deux pieds dans les airs au moment de l’impact. Surtout, à ne pas imiter!

Par ailleurs, c’est tout à fait par hasard qu’elle porte un nom qui, toutes les fois qu’on le prononce à la française, hélas! ou qu’on le voit écrit sur l’écran du téléviseur, me fait penser au mot … pubis.

Excuse-moi d’avoir l’esprit si mal tourné, mais même si je sais que cela n'est pas du tout charitable, je n’arrive vraiment pas à faire autrement.

En plus, ce qui n’arrange pas les choses, la pauvre (ce qui n’est pas son cas, loin de là, soit dit en passant) a une façon assez old fashion de porter haut en avant sa voluptueuse poitrine.

Ça me rappelle, mon amie, les touristes quétaines de 50 ans et + qui se pavanaient à Hollywood, Fl, il y a plusieurs années, avec écrit en caractères gros comme le bras le mot « FLORIDA » à la hauteur des seins, sur leurs t-shirts. De là, d’ailleurs, la célèbre expression : « avoir les floridas hauts en avant… »

Pour terminer, toujours avec mademoiselle Gulbis, j’ajouterais qu’elle n’est pas nécessairement obligée de passer chez la ou le manucure, avant chaque tournoi, pour habiller les vêtements signés ADIDAS. Sergio Garcia, lui, s’en abstient et tout le monde est content.

Un prochaine fois, quand il fera frais, évidemment, je te parlerai de quelques autres girls de la LPGA.

À toi pour toujours,
May West