samedi, juin 17, 2006

Nuageux

Figures féminines de la semaine


D’abord, si tu penses que je vais la blâmer pour être allée jouer au golf mercredi dernier, tu te mets un doigt dans l’oeil, mon amie. Il faisait tellement beau, à Québec, comme ailleurs!

Puis, ce n’est pas parce que l’honorable lieutenant-gouverneure du Québec, Lise Thibault, n’était pas chez elle, ce jour-là, donc n’a pu signer les cinq projets de lois adoptés à l’aide du bâillon plutôt controversé, merci! Selon moi, cela ne va pas changer grand chose lors de nos BBQ amicaux et sociaux, cet été.

Mais ce qui me chicote le plus (lire : me rend très sceptique) dans cette histoire, toutefois, c’est qu’en son absence, paraît-il que le juge Untel a très bien pu faire l’affaire, et signer à sa place les lois afin de les rendre valides. Un deux pour un, quoi! Alors, pour la nième fois, on ne peut faire autrement que de se demander à quoi ça sert cette fonction-là. Certes, plus désuète (lire : inutile) que ça, tu meurs, non? Même chose à Rideau Hall, à Ottawa, évidemment!

Or, allons-nous encore avoir besoin de ce symbole colonialiste castrateur pendant longtemps? Entre toi et moi, Lise Thibault, je la verrais plutôt tenir le poste de ministre à l’Éducation, Loisir et Sport, ou encore celui d’ambassadrice du Québec (indépendant toutefois) à l’étranger. Et pourquoi pas, là, où l’on fait du ski et où l’on joue au golf?

Mais l'as-tu vu frapper sa balle avec un seul bras? Quelle audace! Dire que j'ai peine à y arriver avec les deux!

Anne Hébert: Une plaque signale désormais au passant parisien et aux touristes l'immeuble où a vécu la romancière québécoise Anne Hébert pendant presque 20 ans.

À quelques pas du boulevard Saint-Germain et de la Seine, la poétesse et romancière québécoise s'était installée en 1980, dans le cinquième arrondissement de Paris, au 24, rue de Pontoise, dans cet immeuble construit une vingtaine d'années plus tôt.

Elle y a occupé un petit appartement, au premier étage, jusqu'à ce que, frappée par la maladie, elle s'est résignée en 1997 à rentrer à Montréal, emmenant avec elle son chat «tigré».

À toi pour toujours,
May West