lundi, mai 02, 2005

Dégagé ... mais pas pour longtemps!

Ah! le joli mois de mai!

Mon amie, en ce début de semaine, j’hésite beaucoup entre te parler de … gros seins, ou de sondages. Un peu dingue, n’est-ce-pas? Faut-il croire que le joli mois de mai me fait de l’effet et m’émoustille, à ce point, que j’arrive mal à me brancher.

Trève de tergiversations, et allons-y donc avec cette très mauvaise nouvelle! Un petit détail du dernier budget provincial, passé relativement inaperçu, risque de décevoir nombre de femmes: les crédits d’impôt destinés au lifting du visage et aux chirurgies esthétiques comme la liposuccion et le grossissement des seins ont été abolis. De plus, les injections d’antirides sont aussi disparues de la liste des services médicaux subventionnés par l’État québécois.

Ô catastrophe!

Est-ce à dire, qu’à défaut de moyens financiers, les honnêtes femmes de la classe moyenne vont devoir désormais composer avec leurs défauts physiques, et se satisfaire de petits sachets de thé et de tranches de concombres, comme avant?

Hélas! aussi, cela signifie-t-il, qu’elles devront se laisser enlaidir, et surtout envahir par les rides qui, malgré toute la bonne volonté et les efforts consentis, finiront par marquer, tôt ou tard, leur âge dans la pierre?

À propos d’âge de pierre, mon amie, cela me rappelle que les Français, bien qu’ils soient tombés dedans (les petits pots de crème de beauté, naturellement!) quand ils étaient petits, arrivent encore assez bien, eux, à sublimer les affres de cet âge. Pour cela, toutefois, comme ils n’y échappent pas, faut-il qu’ils remontent au-delà d’une certaine origine du monde … !!! (Revoir dans mon blogue: Nuageux avec éclaircies, Mercredi 13 avril 2005)

Mais, au diable, les Français! Ce n’est pas eux qu’il faut envier en ce moment de restrictions budgétaires, mais bien toutes ces Canadiennes qui n’ont que faire des petits crédits d’impôt mesquins et autres subventions de pacotille. Ah! mais! ces belles dames savent se refaire une beauté en toute quiétude, elles! Vous comme m’en dites tant, chère amie!

Bon, c’est décidé! Je ne te parlerai pas de sondages finalement … !

À toi pour toujours,
May West