Nuageux avec éclaircies
La ballade des gens heureux
Cette dernière semaine, on apprenait par un sondage d’Écho Sondage, que les gens de la ville de Gatineau seraient les plus malheureux de la province. Là, je n’en reviens pas, mon amie, que ces gens-là soient si malheureux de leur sort!
Pourtant si gâtés par la nature des choses, bien sûr, on peut comprendre que pour la majorité d'entre eux, originaires de partout à travers la province, le mal du pays, se traduit certes par l'ennui de leurs familles. Cela fera en sorte que plusieurs se sentiront davantage en transit, donc n'ayant pas nécessairement de liens d'appartenance dans cet environnement, aux racines plus près de l'autre langue que de la leur.
Mais, malgré toutes ces considérations, n'ont-ils pas tout pour être heureux? Entre autres, pour y satisfaire leurs ambitions, des emplois permanents, de bons salaires, des conditions de travail avantageuses et un des meilleurs environnements au Canada, notamment celui de la Capitale nationale, avec des parcs, des montagnes, des lacs, des espaces verts, bref tous les attraits qui s’y rattachent.
Dans ces conditions exceptionnelles, on serait porté à croire que, vu de l’extérieur, plus on en a, plus on en veut, n’est-ce-pas? Comme si l’abondance finissait par rendre aveugle et insensible à ce qui nous entoure.
Mais, comme toi, je cherche âprement à m’expliquer pourquoi leur réseau d'amis et de voisins semble leur faire si cruellement défaut. Est-ce que la performance engendrée par la compétition omniprésente partout, mais surtout dans la fonction publique fédérale, y serait pour quelque chose?
Or, crois-tu que cette manie, pour ne pas dire cette quasi obsession de vouloir performer dans tous les domaines, puisse développer un tel état de stress chez la plupart d’entre eux, qu’ils ne seraient même plus en mesure de s’endurer ... ? De là, peut-être, pourrait venir, à mon avis, leur insatisfaction à l’égard des autres.
Par contre, de l’autre côté de la médaille de ce sondage, comment expliquer que les gens de Granby se sentent, eux, les plus heureux et les plus satisfaits de la province, bien qu’ils soient moins favorisés par la nature des choses? Difficile à comprendre, mon amie, si l’on compare leur moyenne salariale des ménages qui avoisine les 29 500 $ avec celle des Gatinois de 53 110 $ ... ! Tu ne trouves pas?
Cette dernière semaine, on apprenait par un sondage d’Écho Sondage, que les gens de la ville de Gatineau seraient les plus malheureux de la province. Là, je n’en reviens pas, mon amie, que ces gens-là soient si malheureux de leur sort!
Pourtant si gâtés par la nature des choses, bien sûr, on peut comprendre que pour la majorité d'entre eux, originaires de partout à travers la province, le mal du pays, se traduit certes par l'ennui de leurs familles. Cela fera en sorte que plusieurs se sentiront davantage en transit, donc n'ayant pas nécessairement de liens d'appartenance dans cet environnement, aux racines plus près de l'autre langue que de la leur.
Mais, malgré toutes ces considérations, n'ont-ils pas tout pour être heureux? Entre autres, pour y satisfaire leurs ambitions, des emplois permanents, de bons salaires, des conditions de travail avantageuses et un des meilleurs environnements au Canada, notamment celui de la Capitale nationale, avec des parcs, des montagnes, des lacs, des espaces verts, bref tous les attraits qui s’y rattachent.
Dans ces conditions exceptionnelles, on serait porté à croire que, vu de l’extérieur, plus on en a, plus on en veut, n’est-ce-pas? Comme si l’abondance finissait par rendre aveugle et insensible à ce qui nous entoure.
Mais, comme toi, je cherche âprement à m’expliquer pourquoi leur réseau d'amis et de voisins semble leur faire si cruellement défaut. Est-ce que la performance engendrée par la compétition omniprésente partout, mais surtout dans la fonction publique fédérale, y serait pour quelque chose?
Or, crois-tu que cette manie, pour ne pas dire cette quasi obsession de vouloir performer dans tous les domaines, puisse développer un tel état de stress chez la plupart d’entre eux, qu’ils ne seraient même plus en mesure de s’endurer ... ? De là, peut-être, pourrait venir, à mon avis, leur insatisfaction à l’égard des autres.
Par contre, de l’autre côté de la médaille de ce sondage, comment expliquer que les gens de Granby se sentent, eux, les plus heureux et les plus satisfaits de la province, bien qu’ils soient moins favorisés par la nature des choses? Difficile à comprendre, mon amie, si l’on compare leur moyenne salariale des ménages qui avoisine les 29 500 $ avec celle des Gatinois de 53 110 $ ... ! Tu ne trouves pas?
Le secret, s’il y en a un, serait-il que, vivant à mi-chemin entre la ville et la campagne, l’humain s’y mesure, non pas avec les autres, mais avec lui-même? Alors, pas étonnant, que dans ce contexte « grandeur nature », si j’ose dire, les Granbyens et Granbyennes aient une longueur d’avance dans leur propension (naturelle) au bonheur. Et ce n’est pas pour rien que, ce qu’ils construisent semble refléter ce bonheur-là.
Et si c’était vrai, mon amie, que des gens s’accommodent de ce que la vie leur a mis dans les gènes? Alors que, pour d’autres, il leur manquera toujours une espèce de petite cuillère d’argent … !
À toi pour toujours,
May West
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