mercredi, mai 17, 2006

Faible bruine

J6W 1K9

J’ai lu le livre. Jamais, mon amie, une fiction m’avait autant ensorcelée.

Ça me rappelle les grandes séries biographiques qu’on voyait autrefois à Série Plus ou au canal Découvertes. Juste pour te donner un exemple, il y a de ça plusieurs années, bien sûr, après avoir vu la série complète sur Marco Polo à la télé, je me suis sentie une envie irrésistible de lire sa biographie écrite. Fallait le faire, non?

Le Code Da Vinci, c’est pareil, mais dans le sens inverse. Quand j’ai entendu dire qu’on allait en faire un film, j’étais toute excitée (lire ici : emballée). Tu comprends bien que j’avais hâte, très hâte de voir ce film. Aïe! Chose, un film de 125 millions $US sur un sujet aussi controversé (lire ici : délicat), c’est pas de la petite bière, ça!

Je ne comprends plus, Deca. Comment un film si long à faire et si coûteux à la fois a-t-il pu refroidir ainsi l’atmosphère si chaleureuse de Cannes et susciter autant de commentaires négatifs de la part des journalistes?

Mon ballon est tout dégonflé, mon amie …! Confus. Bon, pas bon. Pas à la hauteur des attentes? Comme si on n’était plus sûr de rien, heureusement qu’on peut toujours se raccrocher à notre code postal et courir voir le film tant attendu de nos propres yeux au cinéma le plus près de chez nous, ou mieux encore, accrocher notre déception à celui de la belle Catherine Deneuve annoncé ci-à côté.

À toi pour toujours,
May West
P.S. Parlant de commentaires, je t'en suggère un ici qui m'a beaucoup titillé le sens de l'humour.