jeudi, septembre 07, 2006

Quelque nuages

Le nouveau coach de l'OSM

C'est pas que l'autre, Charles Dutoit, n'était pas bon, mais celui-là semble mieux s'entendre avec ses musiciens.

En tout cas, il a la baguette magique, ce maestro! A la barre de l'Orchestre symphonique de Montréal, un brin échevelé et ne craignant pas de suer à l'ouvrage, Kent Nagano a livré hier soir un spectacle qui a ravi des milliers d'auditeurs et d'auditrices, mais aussi, sans doute, a dû faire rouler d'aise le grand Beethoven dans sa tombe ...

L'Ode était à la joie, mon amie, durant cet événement télévisuel émaillé de scènes familières dans lesquelles on pouvait, l'espace d'un instant, se réconcilier avec soi-même et son quotidien. Le fait d'écouter cette Neuvième symphonie sous l'angle de tant d'urbanité et d'originalité s'avérait presque un sport extrême. Mais, ô, combien apaisant! À conseiller aux individus pris de rage au volant ...!

C'est fou, mon amie, mais cela m'a rappelé, qu'à l'époque où je tondais ma pelouse ... par exemple, je marchais derrière ma tondeuse en écoutant très souvent cette symphonie. Et encore aujourd'hui, quand mon cellulaire sonne, j'entends aussi cette symphonie. On n'en sort pas comme tu vois!

Bref, un moment sublime où l'on se demande encore, comment le grand compositeur a pu mettre sur papier une telle oeuvre alors qu'il était sourd ...! Ah! le génie ...!

Merci, Kent Nagano, de nous avoir fait vivre ce moment inoubliable!

À toi pour toujours,
May West

P.S. Certes, May West, la distraite par excellence, a oublié de te dire que ce concert, en plus d'être un événement télévisuel hors de l'ordinaire, était d'abord et avant tout, l'événement musical de l'année. Évidemment, le plus couru en ville, tant par les nombreuses célébrités qui y assistaient ainsi que par la foule ravie qui regardait sur grand écran à l'extérieur.