Faible pluie
Les plus meilleurs ingénieurs au monde
Chère amie, comme tu vois, les brillants ingénieurs de l’armée américaine en arrachent pas à peu près, ces temps-ci. C'est pas en jetant trois petits sacs de sable à la fois du haut des airs, qu'ils vont finir par réparer les digues de la Nouvelle-Orléans, qu’ils ont tant de mal à colmater.
D’ailleurs, à les voir se planter ainsi depuis des semaines, on a presque envie d’avoir pitié d’eux. Pour une armée habituée à faire trembler tous les peuples de la planète à la moindre occasion, comme cela doit être humiliant de voir céder leur ouvrage chaque fois qu’un ouragan s’y déchaîne!
Quant à nous, leurs dévoués et fidèles voisins du Nord, nous ne sommes pas plus fins de leur avoir envoyé notre armée canadienne en très grand nombre, 1 000 hommes et femmes en tout, sur un bateau qui n’avait rien à voir avec la plaisance. En plus qu'il a bien failli se perdre en mer, en cours de route, dans les griffes de l’ouragan Ophélia qui soufflait encore dans l’Atlantique, durant ces jours-là!
Et ce n’est pas tout. Imagine-toi qu’une fois rendus à destination, n'a-t-on pas hésité à faire niaiser nos vaillants militaires qui, soit dit en passant, savent faire pas mal mieux que de se tourner les pouces, se ronger les ongles et de pousser des balais … !
Ah! mon amie, dire que c’est avec l’argent de nos taxes et de nos impôts qu’on finance de telles expéditions! Comme si nos gouvernants n’avaient pas plus de jarnigoine que les … ingénieurs américains!
Tout cela pour te dire qu’après tant de désastres, il m’est venue une petite idée, cette dernière fin de semaine. Oh! pas nécessairement géniale, je te l’avoue, mais qui gagnerait tout de même à faire du millage ... en se portant à la rescousse de ces pauvres Américains débordés. C’est le moins qu’on puisse dire.
Alors, comment se fait-il que notre gouvernement libéral fédéral minoritaire actuel, à Ottawa, d'ordinaire si empressé de faire valoir l'identité canadienne partout envers et contre tous, n’a-t-il pas pensé à leur envoyer quelques équipes de castors canadian? Bien entraînés et endurcis, pas regardants à la tâche, ni à l’horaire ou au salaire et surtout capables de travailler dans les pires conditions, que leur importe t-il qu’il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse tous les temps?
Sans oublier, qu’on aurait pu faire d’une pierre deux coups en les embarquant dans une caravane de camions-remorques chargés de bois-d’œuvre! Ainsi, laborieux et efficaces, au lieu de s’ennuyer et de perdre leur temps tout le long du voyage, je suis certaine qu'ils auraient pris de l’avance en gossant, selon leurs normes, bien sûr, tout le bois d’œuvre transporté de sorte qu’il soit prêt à être utilisé, dès leur arrivée à la Nouvelle-Orléans.
Enfin, as-tu songé à l’économie substantielle faite par les Canadiens et les Américains, quand on pense que dans une seule nuit, toutes les digues de la Nouvelle-Orléans auraient pu être bloquées, bouchées, calfatées, calfeutrées, consolidées, érigées, étanchées, rafistolées et surtout tricotées serré … ?
Bref, je te gage dix piastres, qu’il n'y aurait pas un traître ouragan de force 3 en montant qui viendrait à bout de ça! Si tu penses que je charrie encore, tu n'es pas la seule. Mon amie Lora aussi!
À toi pour toujours,
May West
Digues colmatées?
Chère amie, comme tu vois, les brillants ingénieurs de l’armée américaine en arrachent pas à peu près, ces temps-ci. C'est pas en jetant trois petits sacs de sable à la fois du haut des airs, qu'ils vont finir par réparer les digues de la Nouvelle-Orléans, qu’ils ont tant de mal à colmater.
D’ailleurs, à les voir se planter ainsi depuis des semaines, on a presque envie d’avoir pitié d’eux. Pour une armée habituée à faire trembler tous les peuples de la planète à la moindre occasion, comme cela doit être humiliant de voir céder leur ouvrage chaque fois qu’un ouragan s’y déchaîne!
Quant à nous, leurs dévoués et fidèles voisins du Nord, nous ne sommes pas plus fins de leur avoir envoyé notre armée canadienne en très grand nombre, 1 000 hommes et femmes en tout, sur un bateau qui n’avait rien à voir avec la plaisance. En plus qu'il a bien failli se perdre en mer, en cours de route, dans les griffes de l’ouragan Ophélia qui soufflait encore dans l’Atlantique, durant ces jours-là!
Et ce n’est pas tout. Imagine-toi qu’une fois rendus à destination, n'a-t-on pas hésité à faire niaiser nos vaillants militaires qui, soit dit en passant, savent faire pas mal mieux que de se tourner les pouces, se ronger les ongles et de pousser des balais … !
Ah! mon amie, dire que c’est avec l’argent de nos taxes et de nos impôts qu’on finance de telles expéditions! Comme si nos gouvernants n’avaient pas plus de jarnigoine que les … ingénieurs américains!
Tout cela pour te dire qu’après tant de désastres, il m’est venue une petite idée, cette dernière fin de semaine. Oh! pas nécessairement géniale, je te l’avoue, mais qui gagnerait tout de même à faire du millage ... en se portant à la rescousse de ces pauvres Américains débordés. C’est le moins qu’on puisse dire.
Alors, comment se fait-il que notre gouvernement libéral fédéral minoritaire actuel, à Ottawa, d'ordinaire si empressé de faire valoir l'identité canadienne partout envers et contre tous, n’a-t-il pas pensé à leur envoyer quelques équipes de castors canadian? Bien entraînés et endurcis, pas regardants à la tâche, ni à l’horaire ou au salaire et surtout capables de travailler dans les pires conditions, que leur importe t-il qu’il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse tous les temps?
Sans oublier, qu’on aurait pu faire d’une pierre deux coups en les embarquant dans une caravane de camions-remorques chargés de bois-d’œuvre! Ainsi, laborieux et efficaces, au lieu de s’ennuyer et de perdre leur temps tout le long du voyage, je suis certaine qu'ils auraient pris de l’avance en gossant, selon leurs normes, bien sûr, tout le bois d’œuvre transporté de sorte qu’il soit prêt à être utilisé, dès leur arrivée à la Nouvelle-Orléans.
Enfin, as-tu songé à l’économie substantielle faite par les Canadiens et les Américains, quand on pense que dans une seule nuit, toutes les digues de la Nouvelle-Orléans auraient pu être bloquées, bouchées, calfatées, calfeutrées, consolidées, érigées, étanchées, rafistolées et surtout tricotées serré … ?
Bref, je te gage dix piastres, qu’il n'y aurait pas un traître ouragan de force 3 en montant qui viendrait à bout de ça! Si tu penses que je charrie encore, tu n'es pas la seule. Mon amie Lora aussi!
À toi pour toujours,
May West
Digues colmatées?
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