Nuageux
La brèche
Non, mon amie, il n’y a pas erreur sur la personne. L’homme est sujet à l’erreur, mais la femme aussi. Dans cette course folle à la direction du Parti québécois, d'ailleurs ardemment souhaitée par nulle autre que madame Marois, je te le rappelle, autant pour l’un comme pour l’autre chacun, à sa manière, a péché par manque de jugement.
Cherchez l'erreur. D'abord André Boisclair qui aujourd’hui, ratrappé par son passé, doit avouer avoir « consommé » de la cocaïne alors qu’il était ministre. Pourquoi donc ne s'est-il pas expliqué afin de clarifier la question avant sa mise en candidature? Dommage pour lui et ses supporteurs s’il perd des plumes, à cause de ça.
Voyons donc, mon amie, je ne crois pas que madame Marois ait l’instinct du tueur très aiguisé. Mais par contre, à l'émission Il va y avoir du sport, sur les ondes de Télé-Québec, dimanche soir dernier, elle a suggéré que le PQ devrait chercher à former une coalition avec l'ADQ et l'Union des forces progressistes (UFP) avant les prochaines élections générales.
Alors, si l’on se fie à la réaction de ses principaux rivaux présents avec elle sur le plateau et, bien sûr, du public qui l’aurait remarqué, cela consisterait en une grossièrre erreur de stratégie.
Enfin, on se plaît à croire que le Québec soit devenu plus tolérant, depuis quelques années. Je n’en suis pas si convaincue. Si des Québécois, enfin certains homophobes qui s’ignorent ou qui dorment toujours dans leur placard, ne sont pas prêts à voir un homosexuel devenir Premier ministre du Québec, d’autres ne le sont pas davantage dans le cas d’une femme, crois-moi!
Ce qui m’amène à dire que, si la campagne de dénigration de la vie privée d’André Boisclair fait l’affaire de madame Marois, cela ne la mènera pas nécessairement plus loin dans les sondages.
Car l’ironie de toute cette saga, c’est qu’une brèche vient peut-être de se creuser entre le couple rival Boisclair-Marois. Une brèche que Richard Legendre s’empressera de franchir. D’ailleurs, après sa prestation de dimanche soir à Il va y avoir du sport (et s’il y en a un qui s’y connaît en matière de sport, c’est bien lui), eh bien, quelque chose me dit qu’il se mettra à monter, sans trop faire de bruit, dans les sondages.
Chose certaine, les quelques plumes qu’il fera perdre à André Boisclair, il ne les offrira certainement pas à Pauline Marois … ! Alors, est-ce une erreur de donner sa chance au coureur? À la condition qu’il n’ait rien à cacher, bien entendu. Cela dit sous toute réserve, mon amie.
Et que le meilleur ou la meilleure gagne!
À toi pour toujours,
May West
Non, mon amie, il n’y a pas erreur sur la personne. L’homme est sujet à l’erreur, mais la femme aussi. Dans cette course folle à la direction du Parti québécois, d'ailleurs ardemment souhaitée par nulle autre que madame Marois, je te le rappelle, autant pour l’un comme pour l’autre chacun, à sa manière, a péché par manque de jugement.
Cherchez l'erreur. D'abord André Boisclair qui aujourd’hui, ratrappé par son passé, doit avouer avoir « consommé » de la cocaïne alors qu’il était ministre. Pourquoi donc ne s'est-il pas expliqué afin de clarifier la question avant sa mise en candidature? Dommage pour lui et ses supporteurs s’il perd des plumes, à cause de ça.
Voyons donc, mon amie, je ne crois pas que madame Marois ait l’instinct du tueur très aiguisé. Mais par contre, à l'émission Il va y avoir du sport, sur les ondes de Télé-Québec, dimanche soir dernier, elle a suggéré que le PQ devrait chercher à former une coalition avec l'ADQ et l'Union des forces progressistes (UFP) avant les prochaines élections générales.
Alors, si l’on se fie à la réaction de ses principaux rivaux présents avec elle sur le plateau et, bien sûr, du public qui l’aurait remarqué, cela consisterait en une grossièrre erreur de stratégie.
Enfin, on se plaît à croire que le Québec soit devenu plus tolérant, depuis quelques années. Je n’en suis pas si convaincue. Si des Québécois, enfin certains homophobes qui s’ignorent ou qui dorment toujours dans leur placard, ne sont pas prêts à voir un homosexuel devenir Premier ministre du Québec, d’autres ne le sont pas davantage dans le cas d’une femme, crois-moi!
Ce qui m’amène à dire que, si la campagne de dénigration de la vie privée d’André Boisclair fait l’affaire de madame Marois, cela ne la mènera pas nécessairement plus loin dans les sondages.
Car l’ironie de toute cette saga, c’est qu’une brèche vient peut-être de se creuser entre le couple rival Boisclair-Marois. Une brèche que Richard Legendre s’empressera de franchir. D’ailleurs, après sa prestation de dimanche soir à Il va y avoir du sport (et s’il y en a un qui s’y connaît en matière de sport, c’est bien lui), eh bien, quelque chose me dit qu’il se mettra à monter, sans trop faire de bruit, dans les sondages.
Chose certaine, les quelques plumes qu’il fera perdre à André Boisclair, il ne les offrira certainement pas à Pauline Marois … ! Alors, est-ce une erreur de donner sa chance au coureur? À la condition qu’il n’ait rien à cacher, bien entendu. Cela dit sous toute réserve, mon amie.
Et que le meilleur ou la meilleure gagne!
À toi pour toujours,
May West
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