Quelques nuages
La mort d'un homme
Mon amie, souviens-toi la première fois que le PQ a été élu, en novembre 1976. L’euphorie chez les partisans souverainistes était à peine apaisée, les fleurdelysés pliés et les pancartes rangées, qu’on apprenait avec stupeur que notre nouveau Premier ministre, René Lévesque, avait heurté à mort un pauvre hobo, un soir d’hiver, à Montréal.
« Le 6 février 1977, Lévesque est impliqué dans un accident de la route qui fait une victime, un sans-abri de 62 ans, Edgar Trottier. Aucune accusation ne sera finalement portée contre lui. » écrira-ton dans sa biographie virtuelle.
Monsieur Lévesque sortait d’une soirée chez des amis, et par excès d’humilité ou souci d’économie pour le bon peuple qui l’avait élu, deux mois et demi auparavant, il conduisait sa propre voiture. Ce qu’il n’aurait pas dû faire, évidemment!
Ce fut la catastrophe! Bref tout, sauf la perte des pédales …! D’ailleurs, c’est après cet incident de parcours malheureux dans l’histoire du PQ, qu’on obligea monsieur Lévesque à se déplacer en limousine avec un chauffeur qui l’attendait à la porte.
Pfft …!! Bien sûr, que c'est grave, la « coke »! Mais, c’est pas la mort d’un homme …! Faut en revenir, tu ne crois-pas?
Bush lui-même en a probablement consommé, en son temps, et cela ne l’a pas empêché d’être Président des États-Unis! À propos de ses démentis sur la cocaïne, il répond « I haven't denied anything. » («Je n'ai rien nié.»)
Ce qu'André Boisclair aurait dû dire, lui aussi! Mais maintenant qu'il a avoué, qu'on lui fiche donc la paix!
À toi pour toujours,
May West
Mon amie, souviens-toi la première fois que le PQ a été élu, en novembre 1976. L’euphorie chez les partisans souverainistes était à peine apaisée, les fleurdelysés pliés et les pancartes rangées, qu’on apprenait avec stupeur que notre nouveau Premier ministre, René Lévesque, avait heurté à mort un pauvre hobo, un soir d’hiver, à Montréal.
« Le 6 février 1977, Lévesque est impliqué dans un accident de la route qui fait une victime, un sans-abri de 62 ans, Edgar Trottier. Aucune accusation ne sera finalement portée contre lui. » écrira-ton dans sa biographie virtuelle.
Monsieur Lévesque sortait d’une soirée chez des amis, et par excès d’humilité ou souci d’économie pour le bon peuple qui l’avait élu, deux mois et demi auparavant, il conduisait sa propre voiture. Ce qu’il n’aurait pas dû faire, évidemment!
Ce fut la catastrophe! Bref tout, sauf la perte des pédales …! D’ailleurs, c’est après cet incident de parcours malheureux dans l’histoire du PQ, qu’on obligea monsieur Lévesque à se déplacer en limousine avec un chauffeur qui l’attendait à la porte.
Pfft …!! Bien sûr, que c'est grave, la « coke »! Mais, c’est pas la mort d’un homme …! Faut en revenir, tu ne crois-pas?
Bush lui-même en a probablement consommé, en son temps, et cela ne l’a pas empêché d’être Président des États-Unis! À propos de ses démentis sur la cocaïne, il répond « I haven't denied anything. » («Je n'ai rien nié.»)
Ce qu'André Boisclair aurait dû dire, lui aussi! Mais maintenant qu'il a avoué, qu'on lui fiche donc la paix!
À toi pour toujours,
May West
2 Commentaire(s):
Chère M.W.,
Vous avez tout à fait la même opinion que P. Foglia (la Presse, 22/09) sur le fait que d'avoir pris de la coke, ce n'est pas la mort d'un homme. Il fait lui aussi un rappel de la mort d'un homme, alors que René Lévesque était au volant de sa voiture.
Il nous remet en mémoire que bien des hommes, politiques et autres bien en vue de notre société, se sont souvent montrés "en boisson" lors d'activités importantes en rapport avec leurs fonctions officielles.
Il en conclut donc que l'alcoolisme est le pire ennemi de l'homme, qu'il soit politicien ou simple citoyen, étant donné que l'alcool est à la portée de toutes les bourses, et présente dans tous les milieux, contrairement à la coke.
Merci, Anonymous, pour votre commentaire, à propos de la chronique de P. Foglia que je n’ai pas encore eu la chance de lire.
Je suis heureuse de voir que je ne suis pas seule à croire que, sans vouloir minimiser le fait d’avoir « sniffé » quelques lignes de « coke », chez des amis, à l'occasion, le « crime » de l’ex-ministre Boisclair est à cent lieues d’avoir la même importance et surtout la même résonnance, que celui de René Lévesque, à l'époque.
Aussi plusieurs spécialistes, experts et journalistes arguent, ces temps-ci, qu'un ministre doit toujours avoir toute sa tête ... en cas de crise majeure.
Tout ce beau monde est-il assez naïf pour croire que René Lévesque était dans un état capable de gérer quoi que ce soit, ce soir-là, du 6 février 1977?
Au fait, auriez-vous la gentillesse de me dire au moins votre prénom? Ça me chicote un peu. Bien que mon petit doigt …
Merci encore,
May West
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