jeudi, septembre 01, 2005

Quelques nuages

Un marécage en vrac

Hier, c’était le chaos. Avant-hier, c’était presque le tsunami. Aujourd’hui, c’est bien pire encore. Et ce n’est pas moi, qui le dis!

Si tu crois, mon amie, que je fuis les alligators, les serpents de toutes sortes … brrrr!, les corps des personnes décédées qui flottent à la dérive dans les rues inondées de la Nouvelle-Orléans, et tous les survivants du Mississippi et de l’Alabama qui pleurent parce qu’ils ont tout perdu, ou presque, tu fais fausse route. Mais, est-ce que la ville de la Nouvelle-Orléans serait sur le point de devenir le plus grand marécage urbain de la planète? Question à plusieurs milliards de dollars … !!!

Cependant, cette catastrophe inimaginable forcera-t-elle les Américains, d’ordiniare si arrogants parce si riches et si puissants, à accepter l’aide venant de l’extérieur, dont celle du président vénézuélien Hugo Chavez, avec lequel l'administration américaine entretient des relations exécrables?

On ne l’a pas encore crié sur les toits d'où attendent, s’agitent et supplient des rescapés qu'on leur vienne en aide, mais n’est-il pas ironique de voir que le fier Vénézuélien, celui-là même qu’on a souhaité voir assassiné, il y a à peine quelques semaines, aurait offert d'envoyer du combustible et de l'aide humanitaire aux Etats-Unis. N’est-ce-pas que le destin a parfois de ces desseins!

Voilà donc pour le marécage.

Bien que ce terrible séjour dans l’antre infernal de Katrina nous fait entrevoir un futur loin d’être simple, je ne peux m’empêcher ce matin d’apprécier certaines petites choses anodines de chez-nous.

En voici une. Candidate à la succession de Bernard Landry, au PQ, je m’arrête un moment sur le sort de madame Marois, que la course à la chefferie qu’elle a presque provoquée, à tout le moins appelée de tous ses vœux, enfin bref pour qui, la course tout court n’est pas son sport favori.

Oh! là, là! mon amie! On dirait qu’elle a pris un méchant coup de fatigue, pour ne pas dire un certain coup de vieux, la pauvre! Enfin, j'espère qu'elle tiendra le coup ...

Oui, oui, je sais, tu n’aimes pas que je sois trop sévère à son endroit. D’ailleurs, on ne fait que commencer à s’intéresser à elle. Alors, sois patiente, son tour viendra.

Pour l’instant, sommes-nous à l'abri des Katrina??

À toi pour toujours,
May West