mercredi, novembre 23, 2005

Nuageux

C.R.A.Z.Y.

À quand, mon amie, le copyright québécois sur tout ce qui se fait de magistral, donc digne de rayonner dans le monde, et que pour gonfler son égo d’orgueil canadian sur notre dos, le fédéral n’arrête pas de récupérer?

En effet, depuis que C.R.A.Z.Y. a gagné un prix à Toronto, ce film québécois est devenu un film canadien. Et ce n’est pas la première fois qu’on avance ainsi par arrière. Drôle de mentalité que celle du petit empire, mon amie, qui nous traite en colonie chaque fois qu’il en a l’occasion, dès qu’il s’agit pour nous de défendre nos compétences sur la scène internationale.

Mais, mon amie, tant que nous allons zézayer ainsi devant l’inévitable, et adopter ou privilégier les nationalismes qui font notre affaire, quand cela nous arrange, que ce soit dans les arts, la culture, les sciences ou les sports, la loi de celui qui parle le plus fort écrasera et aplatira sans cesse et toujours le génie québécois sous prétexte d’unité nationale.

Y en a marre, à la fin, d’être à la rescousse de nous-mêmes.

C. Copyright québécois

R. Récupération de notre patrimoine historique et artistique

A. Avancer par en arrière

Z. Zézéyer depuis 40 ans

Y. Y en a marre

À toi pour toujours,
May West