lundi, mars 13, 2006

Brouillard

Le trip du blogue

Mon amie, je ne sais trop par où commencer. Mais avant, je te rappelle, qu’il y a à peine un an, je me mettais à la tâche quotidienne de te télébloguer dans ce journal intime virtuel, ce que je crois toujours être mes états d’âme sur divers sujets d’actualité et autres amusanteries ...

Mettons, plutôt vague comme entreprise, mais aussi, assez risquée surtout du fait que je ne suis ni écrivain, ni journaliste, ni experte en programmation, ni même photographe professionnelle. Bref, comme tu vois à l’œil nu, aucune envergure en quoi que ce soit.

Or, voilà que dernièrement, Franco Nuevo, un chroniqueur bien connu au Journal de Montréal, à qui le patron demandait simplement si cela l’intéressait de bloguer (comme plusieurs autres journalistes le font à l’heure actuelle, j’imagine … ) s’est posé la question suivante à savoir : le blogue, quossa donne?

Géniale cette remise en question sur le trip du blogue, mon amie! Y a rien de plus dérangeant qu’un engouement soudain ou une folie furieuse autour d’un phénomène quelconque. Cela me fait penser au sudoku, tiens!

Non mais, là-dessus, Franco Nuevo marque un point. On n’est pas moins intelligent, ni plus dinosaure si on ne voit pas l’utilité d’avoir un blogue. Bien qu’il se crée un blogue à la seconde dans le monde, actuellement, il reste tout de même des centaines de millions d’autres personnes capables et libres de s’en passer. Pour te dire, non? À titre d’exemple, Nuevo a été assez clair, me semble : « Je n'ai pas de blogue et je n'ai pas pensé à m'en créer un. »

D’ailleurs, personnellement, je ne comprends pas les journalistes qui ont un blogue. Pourquoi se donnent-ils ce mal supplémentaire, alors qu’ils ont tout le loisir d’écrire tout ce qu’ils veulent avec toute la lattitude nécessaire soit pour des journaux, soit pour des magazines, etc?

En Occident, s’entend … sans rire, évidemment!

Toujours est-il, qu’à mon sens, le blogue, c’est fait pour des gens ordinaires comme moi : des amateurs sans prétention littéraire précise (de préférence qui admettent leurs limites, à ce sujet-là …) et qui ne cherchent rien d’autre qu’un passe-temps.

Sans les dénigrer, mon amie, cela me fait penser aux jeux de patience qui tiennent occupées certaines personnes pendant des heures. Toutefois, je ne saurais te dire si gérer un blogue est plus ou moins valorisant que cette activité-là, mais cela exige certainement autant de … patience!

Enfin, « On en dit, des choses à propos des blogues. Le premier lieu commun, c'est qu'il s'agit d'un journal intime. Or, y a-tu quelque chose de plus plate que de lire le journal intime d'un autre? », écrit enfin le chroniqueur.

À qui le dites-vous, monsieur Nuevo?

À toi pour toujours,
May West
P.S : De mon dictionnaire personnel
Amusanterie : insignifiance … !!!
Et si la chronique de Franco Nuevo t’intéresse
Un blogue, quossa donne?