Nuageux avec éclaircies
Des ombres sur la neige
Mais non, mon amie, l’objet rouge, assez familier …, qu’on aperçoit entre les ombres sur la neige, n’est ni un cardinal rouge, ni un strapontin au milieu de nulle part, ni un colifichet fantaiste pour la St-Valentin.
D’ailleurs, entre ces ombres d’hiver sur la neige, les caricatures de Mahomet et mon grand ménage du printemps, ne perds pas ton temps à chercher de rapport.
Mais non, mon amie, l’objet rouge, assez familier …, qu’on aperçoit entre les ombres sur la neige, n’est ni un cardinal rouge, ni un strapontin au milieu de nulle part, ni un colifichet fantaiste pour la St-Valentin.
D’ailleurs, entre ces ombres d’hiver sur la neige, les caricatures de Mahomet et mon grand ménage du printemps, ne perds pas ton temps à chercher de rapport.
D’abord, en ce qui a trait aux caricatures, ne crois-tu pas qu’on alimente un peu trop les réactions et les débordements hystériques de tous ces gens qu’on a programmés et formatés, et cela dans des buts plus ou moins obscurs?
Personnellement, je ne vois qu’un seul moyen de mettre un terme à toutes ces démonstrations de colère collective. Solution finale? Non, mais facile …! J’en appelle donc au vide total.
Plus aucune image de drapeau qu’on piétine et déchire en hurlant. Aucun reportage télévisé sur les ambassades qu’on brûle et qu’on vandalise. Et aucun article sur les imans aux noirs desseins dispersés à travers le monde.
Bref, qu’un silence de mort tombe sur les événements pour au moins … 72 heures, dans tous les médias occidentaux, entre autres, à CNN, à la BBC, dans Le Monde, le Washington Post, pour ne nommer que ceux-là. Ne plus voir. Ne plus entendre. À mon avis, cela aussi fait partie de la libre expression.
Maintenant, quelques mots sur mon grand ménage de printemps. Comment te dire, à quel point j’ai travaillé, sué, transpiré, me suis éreintée, tordue le cou, mise en charpie tous les muscles des bras, des épaules et du dos, à laver les quatre murs, puis le plafond de mon salon depuis quatre jours? Mais, bonne affaire de faite! Qu’arrive alors au plus sacrant la saison de golf …!
Tout ça pour te dire que les Canadiens dépenseront une moyenne de 91 $ pour le cadeau de Saint-Valentin, et les hommes sont plus généreux que les femmes ... Étais-tu au courant de ça, toi?
À toi pour toujours,
May West
5 Commentaire(s):
Chère May West,
Pour donner suite à ce que tu as écrit sur les fameuses carricatures, je me demandais, plus tôt cette semaine, si ce n'était pas risqué d'avoir sur son blog un lien quelconque avec ce sujet. Je ne suis pas de nature peureuse, encoe moins paranoïaque, mais ces gens sont tellement fanatiques qu'ils pourraient se mettre en tête de te retrouver pour te faire avouer une certaine conspiration contre eux.
Bon, bon, vous allez dire que j'exagère, mais je crois qu'il faut être très prudent avec ce genre de personnes, surtout qu'il y en a peut-être une qui habite tout près de vous et qui filme et enregistre tous vos agissements et vos paroles à longueur de journée.
À ce peuple, je fredonne : « Ma gang de malades... ! »
Et pour ce qui concerne la générosité des hommes... Pffffffff !
Pour moi, la générosité ne s'accompagne pas du signe de $ lorsque je l'écrit. Il y a tellement de belles façons de l'être.
Par son temps, par ses mots, par son écoute, par une main que l'on pose sur une épaule, par une petite attention si infime qu'elle puisse être, et je pourrais en ajouter et en ajouter encore. Cette générosité, c'est majoritairement chez la femme qu'on la retrouve.
On peux être également généreux de ses formes. En tout cas, sur ce point, disons que je suis rendue à un âge où cette qualité n'arrête pas de se développer. Je n'ai jamais été aussi généreuse de ma vie bonté divine !
En toute amitié,
Sue xx
Chère Madame West,
De mon côté, ce qui m'interpelle plus particulièrement dans ce dernier commentaire a trait à votre Grand Ménage printanier.
La question se pose en ces termes : si je n'ai jamais lavé un plafond de ma vie, suis-je sujette à l'opprobre généralisé et à la lapidation publique à moyen terme ?
J'ose à peine révéler que j'enlève les nids d'araignées au fur et à mesure qu'ils prospèrent... et me contente de peinturer aux 5-10 ans.
Qu'en pensez-vous ?
Vous comprendrez que je requière l'anonymat.
Madame B.
Bonjour chère Sue,
Ne t’inquiète pas trop pour moi. J’ai déjà tout dit ce que j’avais à dire sur le sujet de la peur. (Voir dans mes Archives : Brume sèche-smog – Mercredi 17 septembre 2005 – Le nouveau propriétaire) pour comprendre qu’il n’est pas impossible (dans ma tête …) que l’ennemi se cache tout près de nous. Tu verras que je n’ai pas peur, j’ai la chienne …!
Quant aux $$ que nous, les femmes, allons dépenser à la Saint-Valentin, je n’ai qu’à regarder ma brune de plus en plus grisonnante dans le blanc des yeux pour y voir tout l’amour, toute la générosité, les paroles douces et surtout, comme tu le dis si bien, toutes les petites attentions qu’elle a sans cesse à mon égard.
Vois-tu, chère Sue, qu’elle prenne la peine d’acheter du lait 2% pour blanchir mon café et du pain aux raisins pour mes rôties, sans parler de plusieurs autres petits gestes comme ceux-là, pour moi cela vaut son pesant … d’or.
Merci pour ton commentaire. Cela est toujours un plaisir de te lire.
May West xxx
Chère madame B.
Merci mille fois de m’avoir fait autant rire.
À voir votre empressement pour les grands ménages printaniers, aussi bien dire que vous auriez alors toutes les compétences nécessaires pour un emploi de col bleu à la Ville de Montréal …!
Justement, on dit ces jours-ci, que ces messieurs-dames ne se démènent pas comme des diables dans l’eau bénite pour boucher les nids-de-poule ...
Au fait, que faites-vous dans la vie, à part cultiver les toiles d’araignée …? Ça m’intéresse.
May West
Chère madame B,
Dernièrement s'est rajouté dans nos vies un certain personnage du nom de madame É. Pas plus tard que demain, nous aurons la chance inouïe de mettre un visage sur ce nom.
Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble que vous feriez vraiment un beau couple toutes les deux.
N'aies-je pas raison, chère May West ?
Mais je suis peut-être complètement dans les patates.
Et pour ce qui est du ménage, disons que je viens d'une mère plutôt fanatique de ce côté là. En ce qui me concerne, oui, les plafonds et les murs devaient subir mes frottements une fois par année. Maintenant, j'ai un peu relâcher cette contrainte, et c'est vraiment une crise aiguë de ménagite (au deux ans environ) qui déclanche de tels agissements chez moi. J'avoue que j'en suis presque honteuse.
En toute amitié,
Sue xx
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