Nuageux
Le temps qu'il a fait
On n'a pas entendu beaucoup de gens se plaindre, ce Noël-ci, mon amie, à savoir qu'il leur manquait quelques centimètres de neige pour faire leur bonheur ...
On n'a pas entendu beaucoup de gens se plaindre, ce Noël-ci, mon amie, à savoir qu'il leur manquait quelques centimètres de neige pour faire leur bonheur ...
À Ste-Marcelline, en tout cas, c'était absolument féérique. Les arbres ployaient sous le poids de la neige jusqu'à crier: "Grâce!" Il n'y manquait toutefois seulement qu'un tout petit rayon de soleil ... Heureusement, qu'il y en avait plein les coeurs, en cette belle veille de Noël.
Mais le lendemain, c'était pas tout à fait l'enfer, mais ni le ciel non plus, mon amie! De Ste-Marcelline à Chicoutimi, dimanche le 25 décembre dernier, il fallait être assez téméraire pour conduire sur les routes enneigées et les autoroutes à moitié dégagées. En tout cas, faut-il te dire que ce n'était guère commode de tenir un volant dans des conditions pareilles.
Mais pour oublier tout ça, aura-t-il valu la peine de se donner tout ce mal pour aller rendre visite à nos amies si aimables et si "recevantes", puis réaliser que de la neige, oui, bien sûr, on en a eue à la pelle, un peu partout au sud de la province, mais jamais autant que dans la fabuleuse région du Saguenay? Le royaume de la "machinerie lourde" (ex: souffleuse à neige ...), de la motoneige, et des fantômes parfois grassouillets qui habitent les forêts mystérieuses de la région, tout particulièrement celles des Monts-Valin.
Dommage, mon amie, mais dans le parc des Laurentides que nous avons traversé, à nos risques et périls, tôt ce matin, à travers la poudrerie, le brouillard, la brume, la bruine, la pluie presque verglaçante et la pluie tout court, je n'ai aperçu aucun de ces êtres féériques sur la route de notre retour à la maison. Merci d'avoir veillé sur nous deux, encore une fois, mon amie!
À toi pour toujours,
May West
3 Commentaire(s):
Chères May West et sa brune de plus en plus grisonnante,
Il y a déjà quelques fois que j'essaie de commenter tes messages, mais pour une raison que seule l'informatique connaît, ils ne s'affichent jamais... C'est ce matin que j'ai décidé que ÇA passerait ou mon nom n'est pas Grizou e.
Je m'étais inquiétée de ton long silence, mais visiblement vous vous débattiez dans la belle (!) température que le ciel nous versait sur la tête si généreusement dans une région qui reste chère à mon coeur.
C'est bien ce que je pensais! Vous ''avez pris des chances'' en décidant de passer coûte que coûte.
02 janvier, 2006 11:55
Grizou e
Suite du commentaire
Je disais donc que vous avez pris des chances, mes petites vlimeuses... Vous devez savoir que certains y ont laissé leur vie sur cette route à peu près dans le temps où vous avez traversé cette route.
Ouain, vous avez certainement joui des bons services de Déca pour vous en êtres tirées...
Je vous souhaite, et à toutes celles qui lisent ton blog, une année éblouissante.
02 janvier, 2006 12:03
Grizou e
Merci chère Grizou e pour tes commentaires et tes bons voeux. Je suis bien contente de voir qu'avec un peu de patience, tu sois arrivée à dompter cette bête sauvage qu'est l'informatique. (Sauf qu'il ne faut pas parler trop fort de bête qu'on dompte ici, de peur que B.B. nous entende ...)
Parlant de commenter mes messages, j'espère que tu en auras un tout à fait approprié à mon histoire de fesses ...
Bonne journée, chère Grizou e,
May West
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