jeudi, décembre 22, 2005

Quelques nuages

Le Père Noël sur la Banquise

D’abord, sur quelle banquise? Celle dont on a entendu dire dernièrement qu’elle fondait plus vite que son ombre dans le pôle Nord, à côté du cercle polaire Arctique, sous la latitutde 66°33', donc située au sud du pôle magnétique …?

« Cette année, le Père Noël te fait un premier cadeau magique : il t'invite à découvrir sa maison sur la banquise et à jouer avec ses amis les pingouins! Un petit voyage dépaysant et féérique avant le grand jour de Noël.», dit la rutilante publicité d'une exposition toute en couleurs et en étincelles qui a lieu présentement dans un centre commercial de Chambord, et qu’on fait miroiter dans les yeux des petits et … des grands Français.

Et quels pingouins, mon amie? Les petits cousins de sang royal des grands manchots qu’on a vu marcher à travers un continent de glace pour survivre à la catastrophe annoncée …, et s’aimer d’amour pendant qu’il en ont encore le temps, dans un film grandiose, cette année?

En tout cas, peu importe toute cette magie inventée dans un but purement mercantile, hélas! Il faut bien toutefois laisser croire aux petits enfants émerveillés que leur naïveté a du sens, quand même! Ils apprendront bien assez tôt que …!

Mais l'ancienne actrice Brigitte Bardot ne s’est pas laissée impressionner, elle, par toute cette belle « magie ». En effet, elle s'est déclarée horrifiée par la tenue d'un spectacle de montreurs d'animaux au dernier Arbre de Noël de l'Elysée, et a fait part à Jacques Chirac de son « immense déception » face à ce qu'elle considère comme une « trahison », dans une lettre ouverte publiée mercredi.


« Cette nouvelle m'atteint en plein coeur telle une trahison d'une personne que je considérais comme un ami fidèle et sensible à la cause que je défends depuis des années », écrit Brigitte Bardot. « Ma confiance en vous est ébranlée et me plonge dans le désespoir pour tous ces animaux qui souffrent », écrit l'ex-actrice dans cette lettre au chef de l'Etat, publiée par la fondation qu'elle préside.

On sait, mon amie, que la Fondation Bardot a pris position à de nombreuses reprises contre l'utilisation des animaux dans les spectacles, et plus particulièrement dans les cirques. Sans oublier, bien sûr, sa campagne féroce contre la chasse aux phoques , ici même au Canada. À cet égard, elle a d’ailleurs appelé au boycott des produits canadiens pas plus tard, qu’en mars 2005.


Quant au spectacle « Le Noël de la banquise », qui avait été organisé cette semaine à l'Elysée pour quelque 600 enfants, avait été conçu et mis en scène, comme l'an dernier, par Billy et Bernard Minet, animateurs d'émissions télévisées pour enfants.

Vive les marionnettes, mon amie! Et pourquoi pas l'origami ?

Au fait, feras-tu partie du chœur des anges dans nos campagnes qu’on entendra chanter dans le ciel de Sainte-Marcelline, cette année …? Pardonne-moi! Ça doit être l’esprit des Fêtes qui se met à me monter à la tête …

Joyeux Noël, mon amie!

À toi pour toujours,
May West

1. L’article sur BB est un extrait du journal Le Monde
2. Sainte-Marcelline : petit village du Québec, où aura lieu le grand réveillon de la veille de Noël, dans la famille de ma brune (de plus en plus) grisonnante.
3.
Si le pôle Nord t’intéresse, mon amie, fais vite avant que ça ne fonde trop …!!

2 Commentaire(s):

At 27 décembre, 2005 20:02, Anonymous Anonyme dit...

Hé bien...
ma belle chouette, il semble que le temps qu'il faisait vers Sainte-Marceline ne vous fut pas favorable. J'ai pensé à vous deux pendant qu' ''ils'' annonçaient les conditions météoroliques à l'est de Montréal.. toujours prises dans la banquise? et pas le moindre petit ordinateur à l'horizon pour donner des nouvelles du temps qu'il fait à notre connaissance commune....

Quand tu liras ce message, celà voudra dire que vous avez été prudentes et que vous êtes rentrées à bon port.

Votre Grizou e

 
At 29 décembre, 2005 18:48, Anonymous Anonyme dit...

Comme c'est gentil à toi d'avoir pensé à nous, chère Grizou e. En effet, comme tu l'avais si bien deviné, la route n'était pas toujours facile à conduire.

Grâce à notre amie commune (et à la "gang" de mon père ...) qui tous ensemble ont veillé sur nous, cela a permis à nos réflexes de bien répondre aux difficultés quand c'était nécessaire.

Très patientes, chacune notre tour à prendre le volant, nous avons été d'une prudence exemplaire.

D'ailleurs, on avait tout notre temps, n'est-ce-pas??? Rien ne servait de ruer dans les brancards comme plusieurs autres qui, par leur fougue et leur témérité, ont connu les beautés du paysage ... et surtout ont perdu un temps précieux à attendre qu'on vienne les dépêtrer.

Mais que veux-tu? On n'arrête pas les imprudents de carburer à la testostérone ...

Merci pour ton commentaire,
May West

 

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