jeudi, septembre 28, 2006

Nuageux avec éclaircies

Le choix du ghetto

Cette semaine à TV5, à l’émission Tu m’étonnes, il a été question entre autre du projet de résidences pour gais et lesbiennes âgé(e)s Maisons urbaines Papineau et Amherst. Bien sûr, l’idée d’un tel projet flottait dans l’air et dans les esprits depuis déjà fort longtemps. On est tenté de saluer ce grand projet qui, une première en Amérique du Nord, ne manque pas d’imagination, ni d’ambition. Certes, une vraie mine d’or en perspective!

Comme chacun et chacune dans la communauté y va de son point de vue, d’abord, pour les plus jeunes, il va sans dire qu’on peut sentir leur réticence à vivre en ghetto une fois devenus âgés. Pour eux, vivre séparés des hétérosexuels serait comme de vivre en parallèle ou en marge d’un groupe important de la société. Qui sait, l’avenir leur donnera-t-il peut-être raison ?

Puis, quant aux autres, plus âgés, plusieurs rêvent de se retrouver entre eux ou entre nous, c’est selon. Ils veulent éviter pour ainsi dire, de côtoyer les gens de leur génération pour la plupart hétérosexuels, ceux-là mêmes qui leur ont fait subir l’enfer de la discrimination durant toute leur vie.

Est-il nécessaire de rappeler que bien des personnes homosexuelles de plus de 75 ans, aujourd’hui, ont été ostracisées à une certaine époque, et cela, au point qu’elles pouvaient être condamnées à quatre ans d’emprisonnement si jamais elles étaient prises en flagrant délit d’actes homosexuels (dire : criminels)... ? Hélas « Les gais qui entraient dans les résidences pour personnes âgées revivaient le même isolement que dans les années 30 ou 40. » D’où leur besoin, aujourd’hui, de vivre dans leur communauté en paix et dans la quiétude.

Tout cela est bien, mon amie. Mais force est pour nous de constater que, privilégiés par la nature … et le dynamisme que procure l’argent avec tout ce qui l’accompagne, évidemment, les hommes gais auront le choix du ghetto bien avant nous, les lesbiennes. Car il s'agit là du premier d'une série de trois immeubles qui verront le jour dans la métropole au cours des prochaines années. Par contre, le deuxième du genre sera destiné à une clientèle uniquement féminine. L'emplacement n'a toutefois pas encore été choisi.

Pourquoi n'offrir que des résidences unisexes ? «Par expérience, les gais et les lesbiennes ne font pas nécessairement bon ménage. C'est vrai, on a une cause commune, mais on a également plusieurs différences. Il faut savoir les prendre en considération», répond André J. Saindon, promoteur du projet, précisant qu'il ne s'agit pas d'offusquer qui que ce soit.

Qu'importe le ghetto, le pire, c’est encore celui qu'on s’impose. Moi qui croyais que c’était celui que l’on choisissait …! En tout cas, bien que je sache qu'il n'y aura pas de résidence pour les lesbiennes âgées avant quelques années, j'ai quand même demandé à recevoir une demande de réservation. En tant que personne retraitée qui vieillit plus vite que son ombre, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.

Voici la réponse que j’ai reçue :

Bonjour,

Merci de l'intérêt que vous portez à nos projets de Maison Urbaine. J'ai rencontré récemment l'association des lesbiennes et j'aurai prochainement une autre rencontre afin de connaître le besoin.

Je suis très confiant, qu'à court terme, nous pourrons annoncer la mise en
chantier d'une résidence pour femmes. Vous pourriez nous aider en parlant de nos projets à vos amies. Je vous fais suivre par retour du courrier la documentation requise.

Merci et au plaisir
André J. Saindon

À toi pour toujours,
May West

Si jamais le sujet t’intéresse davantage Maison urbaine

mardi, septembre 26, 2006

Quelques nuages

Yes, indeed!

Mon amie, hier, nous jouions au golf, Lora et moi, au Royal Laurentien, à Saint-Faustin situé tout juste à proximité de Saint-Jovite.Nous y consommions notre deuxième et dernier forfait acquis le printemps dernier, à l’Expo Golf.

Or, tout en roulant sur l’autoroute des Laurentides nous discutions gaiement de la dernière incursion politique de la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, qui n’en avait pas encore fini de faire bondir les experts ès souveraineté dans les journaux. Entre autres réactions, on la blâmait de ne pas avoir compris son rôle et le devoir de réserve qui vient avec. En clair, cela voulait dire qu’elle avait intérêt à garder pour elle ses opinions politiques, n'ayant pas été élue démocratiquement. En tout cas,mon amie, heureusement que Jean-Jacques Samson, du Soleil de Québec et André Pratte de La Presse sont là pour prendre sa défense dans ces moments difficiles.

Pour ma part, je ne vois aucun mal à ce que la Gouverneure générale du Canada grimpe dans les rideaux, de temps en temps. Mais qu’elle prenne ses rêves pour des réalités, mon amie, quand elle cherche à nous faire croire qu’il est possible de rapprocher nos deux solitudes, ne se rend-t-elle pas compte qu’il s’agit plutôt de deux mondes différents et de deux entités opposées?

Comment veux-tu te rapprocher des autres Canadiens aussi civilisés et aimables soient-ils, quand on sait d'expérience, que leur indifférence à notre égard est tellement évidente qu'elle crève les yeux, pour ne pas dire le coeur?

Yes, indeed! N'est-il pas vrai qu'ils veulent ne rien savoir de notre Québec avec nos petites voitures, nos FrancoFolies, nos traditions, nos émissions télé made in Quebec, notre niveau de vie légèrement inférieur au leur,notre côté à la fois nord-américain et européen? Puis, qu'ils n'en ont rien à foutre de notre histoire nationale, de nos fêtes nationales, de notre cinéma, de notre théâtre, de nos auteurs, et surtout de notre langue?

Parlant de langue, mon amie, figure-toi, qu’une fois appelées au premier départ, hier midi, on nous a jumelées à un couple d’anglophones d’Ottawa …! Des gens absolument charmants. Lui parlait un peu moins de français que moi d’anglais. God knows comme j’ai pu en perdre depuis ces dernières dix années …! Enfin. Et elle, et bien, elle devait sans doute parler le russe puisque c’était Niet en français …!

Mine de rien, dans le sac de Ray, une petite housse blanche ornée d’une feuille d’érable rouge qui couvrait son fer droit a vite attiré le regard inquisiteur de Lora. Puis quant à moi, plus tard dans le stationnement, j'ai remarqué le message Support our troops affiché sur leur gros VUS.

Nice shot, Sheri…!

Ah! le golf! La voilà, la solution à votre rapprochement des deux solitudes, Madame Jean!

À toi pour toujours,
May West

jeudi, septembre 21, 2006

Quelques nuages

L'automne

Le bonheur, mon amie! Oui, oui, je sais. Tu vas me trouver hyper égoïste. Les vacanciers ont repris le chemin de l’école et du travail. Les routes sont généralement moins encombrées entre les heures de pointe.

Puis, plus le temps est frais et nuageux, plus de golfeurs ou de golfeuses hésitent. Va-t-il pleuvoir? Y aura-t-il des averses? À 40, 60 ou à 90%? Maximum 18 ou 12°? Brrr! Finalement, dans le doute, ils restent à la maison. Les parcours de golf sont alors évidemment moins achalandés.

Le bonheur, te dis-je!

Maintenant, mon amie, j’aimerais te revenir au sujet de cette journaliste du Globe & Mail qui, comme je te le disais dans mon blogue précédent, a l’air de souffrir depuis longtemps d’une rage de dents contre le Québec.

En effet, ses coups de gueule ne datent pas d’hier. Michel David dans Le Devoir, ce matin, nous rappelle que, lors de la crise du verglas, en 1998, la brave Mme Wong avait écrit dans le Globe & Mail en parlant des Québécois, évidemment, que «le pire [avait] été la mort de leurs poissons tropicaux. » ...

Pas empathique du tout à nos malheurs, la chère! Encore surprenant que le verglas n'ait pas été la faute de la loi 101 ...! Dire qu’autrefois, son père, le fameux Bill Wong, tenait le restaurant chinois le plus populaire en ville! Parce qu'on y mangeait bien ...! En anglais, bien sûr!

Un cas isolé, Mme Wong? (Voir la liste des autres ... plus bas)

À toi pour toujours,
May West

Nuageux avec éclaircies

Un cas isolé ...?


Si jamais tu étais tentée de banaliser les insultes du Canada anglais envers le Québec, je te signale que Jan Wong s’ajoute à plusieurs personnes qui ont craché sur le Québec ces dernières années dans les médias.

Mark Bonokowski (Ottawa Sun),

Diane Francis,

Johnatan Kay et Barbara Kay (National Post),

Trevos Lautens (Vancouver Sun),

Barbara Amiel (Maclean’s),

Linda Slobodian (Calgary Sun),

Helen Connel (London Free Press),

Stephen Lautens (Calgary Herald) et Daniel Sanger (Saturday Night).

Sans parler de la station de radio torontoise CFRB,

The Mirror,

Lowell Green,

Donna Laframboise,

Moredcai Richler,

Howard Galganov.

Et sans oublier John Nunziata et Anna Terrana (députés libéraux),

la National Citizens Coalition,

Dick Harris et Keith Martin (députés réformistes),

J.P. Bryan (président de Gulf Canada),

Robert Lecker et Don Donderi (professeurs à McGill),

Byron Ritchie,

Shane Doan,

Sean Avery (hockeyeurs),

Steven Burotski (fonctionnaire fédéral),

Vivian Rakoff (psychiatre ontarien),

Howard Stern (animateur de radio),

Gerry Weiner (ex-président du Parti égalité),

Paul Robinson (ex-ambassadeur américain au Canada),

Don Cherry et Barry Melrose (commentateurs sportifs),

l’Alliance for the Preservation of English in Canada,

Ian Dowbiggin (professeur de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard),

le groupe Canadians against bilinguism injustice,

l’Anglo Society du Nouveau-Brunswick,

Conan O’Brien (animateur),

Dan Aykroyd (comédien) et Paul Tracy (pilote automobile).

Tu ne trouves pas que ça commence à faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de cas isolés...

À toi pour toujours,
May West

mercredi, septembre 20, 2006

Quelques nuages

Dawson une semaine après

On en a beaucoup parlé et, bien sûr, surtout beaucoup entendu parler. Encore une fois, notre souffle s’est figé dans nos poitrines en apprenant la triste nouvelle. Bien qu’une marée d’émotions se soit emparée de la plupart d’entre nous, de qui, mon amie, du tueur ou de la victime, retiendra-t-on le plus le nom?

Car, est-ce encore le fruit du hasard si une jeune femme soit morte criblée de balles, mercredi dernier? Comme si les femmes le faisaient exprès de toujours se trouver sur le chemin des cerveaux malades! Cette fois, elle s’appelait Anastasia De Sousa. La fois d’avant, c’était Valérie Gignac. Et en 1989, elles étaient quatorze ... T'en souviens-tu?

Mon amie, les événements de la semaine dernière sont assez pénibles comme ça, sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter. Qu’il s’agisse d’un 13 septembre ou bien d’un 6 décembre, ces dates-là resteront gravées dans nos mémoires pour toujours.

Mais dis-moi de quelle rage de dents souffre donc contre nous, les Québécois, cette journaliste du Globe & Mail, qui a cherché la bête noire et l’a trouvée dans l’exutoire politique et ethnique?


Si seulement, elle avait choisi la bonne raison, enfin celle qui m’apparaît la plus évidente, à savoir notre impuissance et notre incompétence devant le mal à l’être, à commencer par celui de l’âme, de certains jeunes d’aujourd’hui.


À toi pour toujours,
May West

P.S. En mode pré-électoral ou non, bien que la réponse cinglante de Jean Charest au Globe & Mail nous surprenne par son ton nationaliste, on ne peut que le féliciter pour son courage.

Le fossé de la bêtise

Photo: Cyberpresse

vendredi, septembre 15, 2006

Nuageux

Ste-Marcelline, les jours de pluie

Mon amie, même les jours de pluie sont beaux à Ste-Marcelline. Est-ce parce que l’automne y est tout juste un peu plus en avance qu’ici dans nos régions plus méridionales? Dieu seul le sait.


Hier, en marchant, seule, sur le chemin de la Montagne, j’ai remarqué que dans ce petit coin de pays, les gens n’ont aucune espèce d'hésitation à mettre les chiens ou les chats dehors par mauvais temps. La pluie leur glisserait-elle dessus comme sur le dos des canards?

Puis, vers onze heures moins vingt, n'y ai-je pas vu et entendu une vieille femme qui, sous la pluie battante, criait à son homme occupé à bizouner, dans son hangar, à proximité : « Quand t’auras faim, tu m’le diras, hein …? » Mais, il n’y a pas que ces petits ébahissements, à Ste-Marcelline, mon amie!

En effet, pendant que je me promenais, un drôle d’oiseau est venu se poser près de moi. D’abord, croyant qu’il s’agissait d’un oiseau de proie, j’ai vite compris que c’était plutôt un oiseau de bois. Ses ailes mouillées d'aiguilles de pin traînaient par terre. Paraît-il qu’il ne serait pas rare, à Ste-Marcelline, d’être soi-même pris pour un oiseau rare. De temps en temps, évidemment, mais toujours lors des jours de pluie.

Puis, plus familières avec les humains, les mésanges, elles, s'amusaient à virevolter à qui mieux mieux au-dessus de mes épaules. Pas bêtes, c'est qu'elles en profitent en masse ces temps-ci pour engraisser un peu avant l’hiver qui s'annonce. Cette fois-là, elles avaient simplement besoin de me le faire savoir.

Enfin, à Ste-Marcelline, les jours de pluie, les sous-bois sont plus sombres qu'à l’habitude. De dédales en cryptes souterraines comme des catacombes, ils sont, certes, habités par des elfes qui savent lire tous les maux du monde à livre ouvert.

Mais, à l'abri du dôme gothique que faisait le feuillage lourd de pluie, je ne m'étonnerais pas qu'il y fourmillaient, cette nuit-là, des volées d’anges & de démons ... À moins que ce n'étaient encore que des nuées de mouches noires qui refusaient de mourir.

Ce doit être pour ça que j’ai été prise d'une soudaine frayeur, un soir, cette semaine, alors qu’il faisait particulièrement noir. Car vois-tu, mon amie, c'est pas parce qu’à Ste-Marcelline les jours de pluie sont plus beaux qu’ailleurs qu’on n’écoute pas les nouvelles ... !

À toi pour toujours,
May West

D'autres photos de Ste-Marcelline

lundi, septembre 11, 2006

Quelques nuages

Partie sans laisser d'adresse
avec tu- sais-qui ...
donc absente
pour quelques jours

May West

Un havre de paix


Merci Lulu & Ève

Quel plaisir cela a été de vous revoir,
lors de ce dernier week-end!
Votre hospitalité ne se dément jamais.
À la très prochaine!

MW & L

11-Septembre 2001

11-Septembre 2001


Aujourd'hui,
5è anniversaire du 11-Septembre 2001,
je refuse la récupération politique de l'événement
par l'administration Bush,
mais mon coeur est triste pour les survivants et leurs familles.
Je prie avec eux pour un monde meilleur.

Un sur cinq ...

Les deux vitesses

Les deux vitesses

En effet, les deux vitesses existent en politique comme ailleurs, mon amie! Fini le temps mort! Les vacances étant désormais terminées, l’heure est venue pour les politiciens de nous pincer les cordes sensibles. Et cela parce qu’ils n’ont qu’une seule idée derrière la tête, celle d’obtenir nos votes aux prochaines élections.

D’abord, avec son sourire le plus charmant, Jack Layton a, quant à lui, juré de nous débarrasser de la reine. Puis, personne n'a peur de Stephen Harper en ce moment autant que les vieux sénateurs libéraux nommés à vie au Sénat, alors que le PM songe à les en déloger au bout de huit années …?

Enfin ce n’est pas tout. J’allais oublier Michael Ignatieff et Bob Ray, pour ne nommer que ces deux-là, qui, dans les coulisses, aspirent ardemment à devenir chefs de leur parti. Ne sont-ils pas venus, la semaine dernière, nous caresser dans le sens du poil avec des trémolos dans la voix en jouant pour nous, l’exaspérante Ode à la nation québécoise?

J’en ai marre, te dis-je! Quand la fourberie menace ainsi le peu d’illusions qu’il nous restent sur le monde politique, en général, c’est qu’elle a le diable dans sa mire. Et le diable, ah ben, c’est nous évidemment.

Mais faisons un vœu, mon amie! On dit que le miel avait des vertus médicinales miraculeuses connues depuis la très haute Antiquité. Pourquoi ne pas s’en servir pour nous soulager de toutes ces plaies d’Égypte?

Tout ça pour te dire que j’ai rétrogradé de vitesse dernièrement. Eh oui! Depuis quelque temps, je me disais qu’il n’y avait aucune raison pour une retraitée fêlée du ciboulot comme moi, d’être aussi pressée sur l’autoroute de la vie. Pour aller où, finalement?

En tout cas, mon amie, si c’était pour aller en enfer, aussi bien y aller à la vitesse intermédiaire. C’est plus confortable!

À toi pour toujours,
May West

vendredi, septembre 08, 2006

Veille d'orages violents

Deux phoques en Alaska


Mon amie, je savais que ma cousine aimait «Les Grands Explorateurs» et son mari, la chasse et la pêche, mais à ce point-là, faut le faire …! Si on dit souvent que les voyages forment la jeunesse, on peut imaginer qu’ils ont, certes. dû mettre à rude épreuve le caractère débonnaire de ces deux babyboomers.

Bien sûr, le risque était grand pour eux que cela ne devienne une complainte ... car il est bien connu que c’est en voyage qu’un couple, peu importe son identité, apprécie ou non sa relation. Bref, que ça plie ou que ça casse, faut que ça passe...! dit le dicton populaire.

En tout cas, à voir certaines de leurs photos, il y a tout lieu de croire que leur relation se porte à merveille, crois-moi! À cet effet, voilà le début du commencement d’une série de photos, plus belles et plus intéressantes les unes que les autres, qu’elle et son mari ont prises, de mai à juillet derniers, tout au long de leur long périple de 16 000 kilomètres étalés sur sept semaines, à travers l’Ouest canadien, le Yukon et l’Alaska. D’autres photos viendront s'ajouter éventuellement au nouvel album « Les voyages de nos rêves » dans mon Jardin secret.

À toi pour toujours,
May West

Quelques nuages

La Côte-Nord



Mon amie,
comme ils sont chanceux,
ces gens qui n'ont pas peur de perdre le nord
en allant au bout de leurs rêves!

La mère de mon amie Sunny Blue
a justement réalisé ce rêve dernièrement,
en se rendant, elle, au bout de la route,
c'est-à-dire jusqu'à ... Natashquan.

Bravo et merci, Laurette!

Les autres photos de Laurette
font partie d'un nouvel album
Les voyages de nos rêves
dans Mon jardin secret

jeudi, septembre 07, 2006

Quelque nuages

Le nouveau coach de l'OSM

C'est pas que l'autre, Charles Dutoit, n'était pas bon, mais celui-là semble mieux s'entendre avec ses musiciens.

En tout cas, il a la baguette magique, ce maestro! A la barre de l'Orchestre symphonique de Montréal, un brin échevelé et ne craignant pas de suer à l'ouvrage, Kent Nagano a livré hier soir un spectacle qui a ravi des milliers d'auditeurs et d'auditrices, mais aussi, sans doute, a dû faire rouler d'aise le grand Beethoven dans sa tombe ...

L'Ode était à la joie, mon amie, durant cet événement télévisuel émaillé de scènes familières dans lesquelles on pouvait, l'espace d'un instant, se réconcilier avec soi-même et son quotidien. Le fait d'écouter cette Neuvième symphonie sous l'angle de tant d'urbanité et d'originalité s'avérait presque un sport extrême. Mais, ô, combien apaisant! À conseiller aux individus pris de rage au volant ...!

C'est fou, mon amie, mais cela m'a rappelé, qu'à l'époque où je tondais ma pelouse ... par exemple, je marchais derrière ma tondeuse en écoutant très souvent cette symphonie. Et encore aujourd'hui, quand mon cellulaire sonne, j'entends aussi cette symphonie. On n'en sort pas comme tu vois!

Bref, un moment sublime où l'on se demande encore, comment le grand compositeur a pu mettre sur papier une telle oeuvre alors qu'il était sourd ...! Ah! le génie ...!

Merci, Kent Nagano, de nous avoir fait vivre ce moment inoubliable!

À toi pour toujours,
May West

P.S. Certes, May West, la distraite par excellence, a oublié de te dire que ce concert, en plus d'être un événement télévisuel hors de l'ordinaire, était d'abord et avant tout, l'événement musical de l'année. Évidemment, le plus couru en ville, tant par les nombreuses célébrités qui y assistaient ainsi que par la foule ravie qui regardait sur grand écran à l'extérieur.

mardi, septembre 05, 2006

Plutôt nuageux

Les sports extrêmes

J’ignore pour toi, mais je suis complètement vidée. Je suis à plat, mon amie. Mon sciatique a ressurgi. Chaque fois que je déplie mes grands os, mes raideurs sont encore plus raides qu’avant. Mon cou est figé dans la dégelée de toutes les défaites des champions et championnes battu(es). Bref, ma tête se lamente de trop de tension. En tout cas, mon amie, voici comment je me sens après ces longues heures, puis finalement ces jours, au moins deux complets, malgré la pluie, passés à regarder l'US Open, puis le golf, ce dernier week-end, à la télé, bien sûr.

Surtout après la frousse qu'Amélie Mauresmo nous a infligée, hier soir, en se laissant marcher ainsi sur le corps au deuxième set, sans doute après avoir été tout à fait déconcentrée par l'outrageuse poitrine de Serena. Qui ne l'aurait pas été? On a beau dire, on a beau faire, ça finit par être impressionnant ...!

À moins, que la Française ait décidé tout simplement d'étirer le plaisir pour ses nombreux et nombreuses fans, considérant que les matchs de tennis chez les femmes durent beaucoup moins longtemps que pour les hommes ... ? Seul son commanditaire, le sait.

I am what I am, non?

Bon, allons donc pour nous changer de tout ça, mon amie, faire un peu d’exercice, aujourd'hui, en marchant derrière une petite balle ...!

À toi pour toujours,
May West

lundi, septembre 04, 2006




À Grizoue,
notre partenaire de

nous lui souhaitons
des coups de départ
qui rouleront
très longuement
dans les belles allées verdoyantes ....
Et pourquoi pas,
une "caddie" admiratrice
dans
les plus brefs délais ...?

vendredi, septembre 01, 2006

Généralement dégagé

MERCI!



À mon amie Jeanne d'Arc

pour son aide précieuse.

Grâce à elle

Le Temps qu'il fait

rides again ...!

Merci aussi pour les Brouillons ...!