dimanche, avril 30, 2006

Quelques nuages

Des ballons pour madame É!



Bon anniversaire!
Que cette journée soit grandiose!

Clémence!

Clémence était à l’affiche, hier soir, à Ste-Thérèse de Blainville. En fait, je ne me rappelle pas l’avoir déjà vue en spectacle, sauf à la télé, bien sûr.

Drôle à mort et touchante à la fois, elle a le don d’être éternellement jeune, cette femme-là.

Te dire, mon amie, tous les regrets que j’aurais, s’il avait fallu que j’écoute le vilain mal de gorge qui me fait souffrir depuis quelques jours, et aie manqué ce moment de pur plaisir.

Merci à ma brune grisonnante de m'avoir donné le goût de Clémence!

À toi pour toujours,
May West

vendredi, avril 28, 2006

Quelques nuages

Notre pauvre histoire

Voilà que notre histoire a le dos de plus en plus large, mon amie. Il y a peu de temps, un document provenant du Conseil pour la Souveraineté destiné aux enseignants québécois avait provoqué, tu t’en souviens, n'est-ce-pas, toute une volée de bois vert chez les personnes soi-disant sensées, autant fédéralistes qu’indépendantistes.

L’objectivité avant toute chose! Bon, d’accord, je veux bien!

Mais ces jours-ci, on apprend que des manuels écrits pour les secondaires III et IV sont en préparation à partir d’un document que le ministre Fournier «n'a pas vu», mais dont la « commande » aurait émanée de son ministère. Pris à partie et embarrassé, il rejette cette histoire qu’on dit épurée. Soit!

Épurée, et comment, mon amie! Des pans entiers de notre histoire auraient été évacués de ces manuels, comme si on avait voulu aplanir notre passé de sorte qu’il se confonde, pour ne pas dire qu’il se fonde dans le beurre mou du nationalisme canadien. Entre autre, un pan qui aurait « échappé » aux concepteurs-acrobates de ce projet c’est, et tiens-toi bien, la … Conquête!

Quand on cherche volontairement à taire ce pour quoi et ce par quoi l’on est devenus aujourd’hui, pour moi, c’est comme pour les fanatiques de l’extrême-droite, de prétendre que l’Holocauste n’a jamais eu lieu ou ne serait qu’une vue fantaisiste de l’esprit. Voyons voir, si cela a de l’allure!

Tu sais, mon amie, y a rien de plus difficile que d’écrire l’histoire d’un peuple qui n’a pas encore atteint la maturité. Le pire, c’est que, peu importe de quel bord elle nous fait pencher, on finit toujours par croire qu'on a la bonne.

À toi pour toujours,
May West

Si la question de notre histoire t’intéresse : Quand l'histoire se fait l’outil de la propagande

mardi, avril 25, 2006

Quelques nuages

Merveilleux!

jeudi, avril 20, 2006

Dégagé

Mon ordi, une bolle?

Georges Bush n’y croit pas! Stephen Harper, non plus. Bof! Qu’à cela ne tienne! Mon ordinateur travaillera dans l’ombre afin de leur montrer, peut-être, que les experts ont plus d’une raison de s’inquiéter des changements climatiques.

Depuis hier, mon amie, j’ai mis mon petit chien savant au service de l’humanité … Ignorant qu'il pouvait être aussi une bête de somme, c'est en proposant sa force dormante que j’ai répondu à l’appel de la BBC afin de participer à un projet en ligne climateprediction.net qui vise à prévoir les changements climatiques.

Ce projet est en cours depuis deux ans et a déjà produit des prévisions climatiques. L'an dernier, climateprediction.net a sorti des résultats qui prédisent que la concentration deux fois plus grande de dioxyde de carbone dans l'atmosphère fera augmenter les températures sur la Terre de 2 à 11 degrés Celsius.

Plutôt que d'utiliser un superordinateur pour faire les calculs, les chercheurs de l'Université Oxford qui sont responsables du projet recueillent les calculs faits par des milliers d’ordinateurs dispersés à travers le monde. Intéressant, non, de voir que lorsque l'on compare leur population, certains pays comme la Finlande, par exemple, sont pas mal plus branchés que d'autres sur l’état de la planète.

Le logiciel fait les calculs sans que l'utilisateur n'ait à envoyer quoi que ce soit aux chercheurs. Ceux qui téléchargent le programme ne s'aperçoivent de rien et peuvent continuer à travailler normalement sur leur ordinateur.

Dernièrement, un bogue dans le programme a été décelé et corrigé, et le modèle utilisé depuis avant-hier est toutefois différent du précédent. Pour plus d'informations sur le projet et pour télécharger le logiciel: http://bbc.dpdn.org

Attention, mon amie! Un bogue n’est ni un virus ni un malfaisant …!!!

À toi pour toujours,
May West

P.S. J’ai parcouru le site afin de trouver la filière francophone, mais il se peut qu’il y ait un « bogue » aussi de ce côté-là, … Oui, je sais, c’est important. La survie de la planète en dépend … !!! Pour le reste, il y a … Master Card … !!!

mercredi, avril 19, 2006

Quelques nuages

Un bel après-midi,
la semaine dernière,


en compagnie de Lucille,
à Boucherville, Qc
Photos: May WEST

Encore 100 jours

lundi, avril 17, 2006

Nuageux avec éclaircies


À contre-jour,
à Ste-Marcelline, Qc
Photo: May West

samedi, avril 15, 2006

Nuageux

vendredi, avril 14, 2006

Quelques nuages

En quête d’une nouvelle devise

Mon amie, il y a tellement longtemps qu’on nous parle de souveraineté du Québec, que c’est à peine si je me souviens, d’où vient cette idée ..., et surtout, c’était pour quoi faire au juste ... ? Le pire, c’est que j’ose (sans rire, bien sûr ...!) encore me prétendre d’instinct plus pur que dur …

Ce n’est pas que je doute, à mon tour, que cela n’arrivera jamais un jour. Toutefois après plus de quarante ans et des poussières, il ne faut pas s’étonner s’il s’en trouve, de temps en temps, quelques-un(e)s dont la foi chancelle. Quand on y pense, 40 ans, c’est peut-être court dans la tête des historiens, mais cela finit par sembler une éternité dans la nôtre. À tout le moins, toute une vie!

Or, comme diraient Tremblay & Lepage, me semble, à moi aussi, qu’il ne ferait pas de tort qu’on nous retisonne un brin la braise devenue un peu frilotte avec le temps.

Cela étant dit, je n’ai pas été trop impressionnée par la volée de bois vert avec lequel sont chauffés les beaux lieux ombragés de Trois-Pistoles. Ni par les jasmins de Montréal, qui ont remué des effluves me rappelant ceux du sol en mal de dégel au printemps.

Bref, toute cette éruption d’humeur nous aura au moins permis d’y voir clair dans la différence, pourtant toute simple, à savoir celle entre une conviction et une … opinion.

Tout ça pour te dire, mon amie, qu’au bout du compte, je suis convaincue qu'on l'aura, la souveraineté, mais seulement, si on la mérite.

Alors qu’on cherche toujours au fond de nous-mêmes, la meilleure devise pour illustrer le Québec actuel, c’est-à-dire celle qui nous fera enfin oublier l’autre..., une fois pour toutes, eh bien! j’en retiens deux.

D’abord, celle de Gilles Duceppe, plus politique : « L'avoir au service de l'être », puis une autre toute aussi intéressante, mais cette fois-ci, de notre chantre culturel Victor-Lévy Beaulieu : « Ne pas prendre sa vessie personnelle pour une lanterne collective. »

Parlant de culture, mon amie, comblerai-je enfin un grand vide (que j’assume, d’ailleurs …) dans ma culture personnelle? Figure-toi que j’irai voir « Hosanna », très bientôt, et cela pour la première fois de ma vie …!

À toi pour toujours,
May West

De mon dictionnaire personnel :
Frilotte : mélange de frilosité et de grelottement

mercredi, avril 12, 2006

Plutôt nuageux

L'Espagne ...! Olé!

Quelle orgie de couleurs, mon amie!

Ayant pour thème l'Espagne,

la paëlla,

le flan et le bon vin,

sans oublier les rires à profusion,

nous étions huit à table,

toutes enchantées "d'étreiner"

tellement de belles choses

avec notre charmante hôtesse

nouvellement installée à Montréal.

Merci Grizoue ... !

Photos: May West

vendredi, avril 07, 2006

Faible pluie

Histoire de filles

Comme cela est devenu une habitude, chère amie, voilà que le petit groupe de filles que tu connaissais bien, se rencontre de temps en temps, soit chez l’une ou soit chez l’autre.

En attendant que cela soit notre tour, cette fois-ci, c’est au tour de notre amie Grizoue, qui profitera de l’occasion pour nous présenter une nouvelle amie, disons Josette, mais qui pourrait tout aussi bien s’appeler Reine …

Compliqué? Mais pas du tout!

Or, il est souvent nécessaire de communiquer entre nous afin de se rappeler une foule de petits détails anodins: la confirmation usuelle, le menu, la direction ou toute autre information ayant un intérêt certain ... ou un encore un certain intérêt.

Enfin, ces messages-courriels sont tantôt brefs et plutôt conventionnels, tantôt drôles et bourrés d’imagination. Tiens! question d'en immortaliser un ... !

Bonjour les fifilles,

Tout d'abord, j'aimerais te rassurer Grizoue en ce qui concerne Josette versus Reine. Je serai d'une totale discrétion quand je débarquerai dans l'areine samedi. Et promis que je ferai aucune allusion à cette sireine que tu as découvert tout dernièrement. Si jamais je m'émancipe un peu trop, tu me freines, et je comprendrai sans problème. Tu sais bien qu'il n'y a aucune greine de malice en moi hein !!!!! Et puis, je suis tout à fait d'accord au fait que tu preines ton temps dans une nouvelle relation.

D'ici là, sapristi que le temps treine en longueur, et que les heures s'égreinent à une lenteur désespérante. J'ai tellement hâte de vous revoir toutes.

Je me demandais : comme nous sommes en plein Careine, avons-nous droit à un souper de ce genre ???

Et puis, Grizoue, c'est samedi que tu étreines ton nouveau service de vaisselle !

Pour accompagner ce repas, j'hésite beaucoup entre ces vins : Reine Jeanne, Bourg la Reine, Reine Pédauque, Reine des Bois, Les Amours de la Reine ou Reine de Saba. Et comme fromage, si je le trouve bien sûr, je crois qu'un Ste-Maure de Toureine ferait bien l'affaire. Comme dessert, aimerais-tu que je fasse un gâteau Reine-Élizabeth ?

Comme musique d'ambiance, je pourrais apporter quelques belles chansons que nous connaissons tous : Singin'in the Reine, Somewere over the Reinebow, Le petit Reine au nez rouge.

Pour celles qui ne veulent pas jouer à des jeux, je leur offre d'apporter un film tout à fait délicieux : Reine Man, avec Tom Cruise et Dustin Hoffman.

Alors, ma chère Grizoue, j'espère que j'ai réussi à t'enlever un peu de nervosité.

Pour en revenir aux jeux de société, comme nous serons huit, que diriez-vous de faire un petit tournois de Scrabble ? Nous pourrions faire deux équipes de quatre et faire une rotation. Mais tout autre jeu serait formidable aussi.

Alors, au plaisir de se voir samedi les filles. Nous serons sûrement reçues comme des REINEEEEEEEEEEEEEEEES !!!!!!!!!!!!!

Gros bizous,

S. de Beloeil

En espérant, qu’on ne la reconnaîtra pas ...!

À toi pour toujours,
May West

Faible averse de pluie

CA pour certains avantages

Pour le pouvoir et le prestige? Et pourquoi pas? La Norvège le fait. La France, pas encore. Mais le Québec, lui, le fera. En effet, mon amie, nommer des femmes en plus grand nombre à la tête des conseils d’administration des grandes sociétés d’État n’est pas une mince affaire. Il faut y mettre du temps et de la volonté.

Or, ce dans quoi le gouvernement actuel s’engage, c’est-à-dire, faire en sorte que les CA d’Hydro-Québec et de la SAQ, entre autres, soient composés de 50% de femmes serait, paraît-il, une première au Canada. Comme tu vois, ce gouvernement ne fait pas que de se mettre les pieds dans les plats; il est aussi capable de mettre la main à la pâte …

D’ailleurs, pour la présidente du Conseil du statut de la femme, la valeur ajoutée apportée par les femmes est attribuable à leur «approche de gestion généralement plus collective et participative» que celle des hommes. «Les femmes cherchent davantage le consensus», croit Diane Lavallée.

Mais au fait, n’a-t-on pas appris récemment, que le fait de siéger au CA d’une société d’État (au Québec, à tout le moins) représentait encore une tâche bénévole?
Mettons ça, sur papier! Oh! on a bien vu que tout le monde n’avait pas le même sens du mot « bénévolat ». Rappelle-toi des fameux « bénévoles » payés sous la table, au sein du Parti libéral du Canada, a.g. (avant Gomery…) !

Mais connaissant les hommes pour leur sens de l’honneur, on ne peut faire autrement que d’être parfois impressionnés devant tant de grandeur d’âme … Et que dire des femmes, à ce sujet-là, mon amie?

Ah! ben, là, leur coiffeur nous le dira!

À toi pour toujours,
May West

jeudi, avril 06, 2006

Nuageux

Ah! les effluves ...

Mon amie, je sais, je vais encore te paraître radicale dans mes propos et dans mes états d’âme, ce matin. Peut-être que les effluves de la peinture avec laquelle j’ai repeint ma salle de bain, cette semaine, ont-ils intoxiqué les cellules de ma cervelle?

C’est qu’il se passe des choses inquiétantes ici même dans notre dos de contribuables québécois, des choses, dis-je, difficiles à comprendre et insupportables à entendre.

Je pense alors à toute cette méga-histoire des deux méga-hôpitaux, qui, jusqu’à maintenant, n’a fait qu’ennuyer plus ou moins la majorité qui écoute d’une oreille distraite les propos rassurants de notre bon docteur et ministre Philippe Couillard.

Deux supercentres hospitaliers pour la seule ville de Montréal, quand on sait ce qu’il en a coûté pour un seul stade olympique …, à première vue, cela n’est-il pas un non-sens? Or, comme tu vois, le bon peuple a peut-être raison de commencer à s’inquiéter et à retenir son souffle devant les faits, on ne peut pas plus hallucinants.

Quelle idée farfelue, en effet, de nous faire croire qu’on peut se permettre deux méga-hôpitaux, alors que tout le monde sait qu’on n’aura à peine les moyens d’en payer un seul? L’affaire n’arrête pas de se compliquer, mon amie, depuis que l’on sait que McGill a déjà entrepris ses travaux, alors que du côté francophone, l’on en est encore au stade de la valse … Hésitation.

Je ne connais pas tous les dessous de cette aberrante affaire, et que Dieu m’en préserve, mais se pourrait-il, mon amie, qu’on cherche (notre gouvernement libéral, à Québec) à ne pas déranger l’ordre des choses qui permet à une institution comme McGill de fonctionner en refusant d’être ce qu’elle est dans les faits, une institution minoritaire?

En clair, cela voudrait-il dire qu’un seul centre hospitalier universitaire obligerait McGill à fonctionner en tenant compte de la majorité, de sa langue, de ses ressources et de ses orientations?

Ce qui n’est pas du tout dans les intentions de cette institution qui se veut d’abord et avant tout une institution anglophone qui refuse net de s'intégrer à notre société québécoise francophone.

Enfin, tout cela m’amène à te dire à quel point, mon amie, j’ai été confondue (lire ici : profondément déçue) d’entendre notre artiste québécois, Patrick Huard, à Tout le monde en parle, ce dernier dimanche, affirmer, entre autre, que « si le fédéral faisait de la propagande (dans nos écoles), nous devrions nous élever au-dessus de ça. »

Bref, quand je l’ai entendu, je ne sais pas si tu as eu les mêmes réflexes, (lire ici : les mêmes angoisses …) que moi, mais je me suis sentie mal à l’aise dans ma dignité de Québécoise, et surtout dans le respect que j’aurais souhaité lui voir exiger de ceux-là mêmes qui ne cessent de nous en imposer, mon amie. Et dire qu'on l'a chaudement applaudi ... Faut le faire.

C’est à peu près ce que l’avenir nous réserve encore avec ces deux méga-projets qui font les manchettes, ces temps-ci. Allons-nous, nous élever (aussi) au-dessus de ça ...!, quand on exigera de nous de payer pour un centre hospitalier qui ne nous appartiendra même pas?

Voilà ce que je propose, mon amie. Si on ne peut se permettre d’avoir deux centres (un francophone et un anglophone) de cette envergure à Montréal, et si jamais on en avait les moyens, pourquoi alors ne pas construire le nôtre … à Québec, par exemple? Les régions au moins pourraient en profiter, non?

À toi pour toujours,
May West

Si certains faits t’intéressent, mon amie :

• Le gouvernement du Québec accorde à la Faculté de médecine de McGill 25% des places alors que les anglophones ne forment que 8,4% de la population du Québec.

• La majorité des diplômés de médecine de McGill vont pratiquer ailleurs, à l’extérieur du Québec.

• Le budget pour les méga-hôpitaux universitaires est néanmoins partagé à 50-50 entre McGill et l’Université de Montréal.

• L’Université de Montréal forme pourtant quatre fois plus de médecins pratiquant au Québec.

lundi, avril 03, 2006

Nuageux avec éclaircies

ÉLANS



d'affection ...


Tu reconnaîtras Michelle Wie,

Lorena Ochoa,

Annika Sorenstam,

Morgan Pressel

et Laura Davis

samedi, avril 01, 2006

Faible pluie

Poisson d'avril

Il y a, bien sûr, les dauphins du Cambodge menacés d’extinction et la présence d’un crabe chinois dans le fleuve Saint-Laurent qui n'aurait pas du tout, dit-on, de poils aux pattes ...

Mais l’autre réalité, mon amie, c’est que le litre d'essence coûtait 1,09 ¢ à Québec et 1,10 ¢ à Montréal hier, et qu’à deux heures, la nuit prochaine, il faudra avancer d’une heure nos montres, nos cadrans ou autres pendules.

Tout ça ne fait-il pas partie des petits bonheurs de la vie, en ce beau jour du 1er avril? En tout cas, n’y vois surtout pas un poisson d’avril ...

À toi pour toujours,
May West