jeudi, juin 29, 2006

Brume sèche

Quand les saintetés s’emmêlent

Mais non, mon amie, je n’ai ni joué au golf tout ce temps comme une défoncée, ni paressé sous mon parasol au bord de la rivière en écoutant la pluie dégouliner dans mon cou. En fait, si j’ai été absente pendant quelques jours, c’est que j’ai beaucoup voyagé; de chez-moi à l’hôpital, cependant ...

Ai-je besoin de te dire que l’état de santé de ma mère qui, soit dit en passant, s’améliore un peu de jour en jour, n'a rien à voir avec cet accès de sainteté qui anime présentement tant de bonnes âmes dévotes et pieuses, chez nos voisins du sud.

En tout cas, à un point tel, mon amie, qu’on se demande lequel des deux pays, ou de l’Iran ou des États-Unis, par exemple, aussi fous de Dieu l’un que l’autre, prend le plus à cœur sa mission de combattre la « corruption morale » …

Voilà que, bien plus qu’ailleurs, évidemment, il semble que le sein qui ait scandalisé la planète toute entière n’en finit plus de faire des vagues aux États-Unis; on va désormais se mettre à traquer les grossièretés et les images indécentes à la télé et à la radio, et cela avec la bénédiction de leur président! Ça, c’est bien pire que notre police de la langue, ici, mon amie …!

Eh bien oui, le sein de Janet Jackson serait-il en partie responsable de cette nouvelle guerre sainte déclarée par la droite religieuse, certes, très influente et surtout très puissante, mais pas assez pour fermer également tous les sites pornographiques sur Internet? Mettons que là-dessus, on préfère encore fermer les yeux ...

Éléphantissimo

Quelle triste histoire que celle de la femelle éléphant Suma du zoo de Zagreb, en Croatie! Âgée de 45 ans, cette dernière a été affligée par le décès de sa partenaire, Patna, avec laquelle elle avait passé ensemble les dix dernières années de sa vie! (C'était quasiment une conjointe de fait, non ...?)

Heureusement, mon amie, que la musique de Mozart l’ait aidée à surmonter sa détresse! Classique, toutefois : on ne dit nulle part qu’elles auraient peut-être pu être lesbiennes … Touchant, n’est-ce-pas?

À toi pour toujours,
May West
Si cela t'intéresse: "Shocking"

mardi, juin 20, 2006

Nuageux avec éclaircies

L'exécutant


Chuck! Chuck! Chuck!
Puis-je entrer?

Mais comment ça, vous êtes seul ici, M. Guité?
Où sont les autres?
Les Corriveau, Pelletier, Chrétien et cie?

Caricature: Garnotte - Le Devoir

dimanche, juin 18, 2006

Ciel voilé

Un dimanche au bord de la rivière

Qu'il faisait bon, hier,

au bord de la rivière-des-Mille-Iles.

Suivant l'orde habituel

1. Un regard vers l'ouest

2. Mon fauteuil pliant, mon banc, mon livre

3. Un regard vers l'est

4. Mon parasol

____________

Félicitations James Loney!



À l’instar des quelques gais américains surpris et piégés dans l’un des trois avions qui s’est écrasé en Pensylvanie aux États-Unis, le 11 septembre 2001, à son tour, James Loney vient de faire reconnaître son courage par ses pairs.

Le travailleur humanitaire et son conjoint recevront mardi des mains du premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, une distinction, le prix Fearless (sans peur), au cours d'un gala dans le cadre de la semaine de la fierté à Toronto.


On ne sait pas encore si
James Loney
recevra aussi
la Médaille de la Bravoure
au nom du gouvernement canadien.

"Bien que ces honneurs soient généralement associés au service militaire, leurs équivalents civils existent aussi pour honorer ceux qui ont apporté une contribution exceptionnelle au pays, en temps de guerre, et ceux qui ont posé un geste de civisme hors du commun.

Décernés aujourd'hui par la Gouverneure générale, au nom de la Couronne, ces prix sont un gage de reconnaissance à l'égard du courage, du leadership ou d'une conduite méritoire des citoyens. "


Ciel voilé

L'extraterrestre

Quand il n’est pas là, ou qu’il est malheureux ou bien qu’il est un peu « rouillé », le merveilleux monde du golf retient son souffle … En fait, ce n'était jamais arrivé à Tiger Woods d'être disqualifié en 39 tournois majeurs à titre de professionnel.

« L’extraterrestre » n'est-il pas un humain comme tout le monde? Le mariage, l'excès de poids et surtout la mort de son père, tout cela fait qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même. (En ce moment ...!) Mais est-ce la fin du monde pour autant? Mais non, voyons!

Fête des Pères
: À voir tous les petits bouts de gars de 4-5-6 ans porter fièrement leur équipement et jouer au golf avec leur papa, aujourd'hui, bien sûr, Tiger y est pour quelque chose. Et puisque cela semble le cas, à n'en pas douter, eh bien, son père est donc un exemple suivi par bien des papas. C'est ce que je viens de réaliser, mon amie, pas plus tard que tantôt, à mon petit par 3, très achalandé, en cette superbe journée!

Question de te mettre autre chose sous la dent, donc de ne pas rester sur ton appétit en aiguisant un tantinet tes sens peut-être, voici ce que j'ai concocté pour toi, ce matin ...!

Une façon comme une autre de saluer le soleil, le bleu du ciel derrière son voile et d'apprivoiser peu à peu la chaleur.

Une veuve de pêche en manque d'imagination ...! Ouais!

À toi pour toujours,
May West

Photos de Tiger: The Golf Channel
Autres photos: May West

samedi, juin 17, 2006

Nuageux

Figures féminines de la semaine


D’abord, si tu penses que je vais la blâmer pour être allée jouer au golf mercredi dernier, tu te mets un doigt dans l’oeil, mon amie. Il faisait tellement beau, à Québec, comme ailleurs!

Puis, ce n’est pas parce que l’honorable lieutenant-gouverneure du Québec, Lise Thibault, n’était pas chez elle, ce jour-là, donc n’a pu signer les cinq projets de lois adoptés à l’aide du bâillon plutôt controversé, merci! Selon moi, cela ne va pas changer grand chose lors de nos BBQ amicaux et sociaux, cet été.

Mais ce qui me chicote le plus (lire : me rend très sceptique) dans cette histoire, toutefois, c’est qu’en son absence, paraît-il que le juge Untel a très bien pu faire l’affaire, et signer à sa place les lois afin de les rendre valides. Un deux pour un, quoi! Alors, pour la nième fois, on ne peut faire autrement que de se demander à quoi ça sert cette fonction-là. Certes, plus désuète (lire : inutile) que ça, tu meurs, non? Même chose à Rideau Hall, à Ottawa, évidemment!

Or, allons-nous encore avoir besoin de ce symbole colonialiste castrateur pendant longtemps? Entre toi et moi, Lise Thibault, je la verrais plutôt tenir le poste de ministre à l’Éducation, Loisir et Sport, ou encore celui d’ambassadrice du Québec (indépendant toutefois) à l’étranger. Et pourquoi pas, là, où l’on fait du ski et où l’on joue au golf?

Mais l'as-tu vu frapper sa balle avec un seul bras? Quelle audace! Dire que j'ai peine à y arriver avec les deux!

Anne Hébert: Une plaque signale désormais au passant parisien et aux touristes l'immeuble où a vécu la romancière québécoise Anne Hébert pendant presque 20 ans.

À quelques pas du boulevard Saint-Germain et de la Seine, la poétesse et romancière québécoise s'était installée en 1980, dans le cinquième arrondissement de Paris, au 24, rue de Pontoise, dans cet immeuble construit une vingtaine d'années plus tôt.

Elle y a occupé un petit appartement, au premier étage, jusqu'à ce que, frappée par la maladie, elle s'est résignée en 1997 à rentrer à Montréal, emmenant avec elle son chat «tigré».

À toi pour toujours,
May West

mercredi, juin 14, 2006

Quelques nuages

À ce jour

Dans le jardin de Lora

Place à la méfiance, belles dames!

Que l’été avec ses belles soirées et ses fêtes en plein air soit aussi synonyme de dangers, mon amie, cela ne nous surprend plus.

Pas que des aurores boréales ... en Abitibi!


À toi pour toujours,
May West

samedi, juin 10, 2006

Faible pluie

Figures féminines de la semaine

Dans l’ordre habituel

Fatima Houda-Pepin : Heureusement qu’elle est là pour remettre les pendules à l’heure! Encore une fois, la députée libérale d'origine marocaine Houda-Pepin monte aux barricades pour « accuser » et, cette fois-ci, pour dénoncer la « propagande haineuse » des « extrémistes » musulmans. Une mince minorité qui répand un vrai cancer dans la communauté, selon elle.

« À preuve, ces burqas qui se multiplient chez nous et qui, notamment, étaient omniprésentes autour du palais de justice (à Brampton). C'est une violence faite aux femmes de les forcer à porter ça, une ségrégation. On leur apprend à haïr l'autre, on leur apprend à ne pas donner la main à l'autre. »

Rappelle-toi, mon amie, elle avait présenté l'an dernier une motion à l'Assemblée nationale (finalement adoptée à l'unanimité) en opposition au projet de tribunaux islamiques en Ontario. Tu sais, cette affaire de Charia? Grâce à elle, on l’a échappé belle!

Cheryfa MacAulay Jamal : Une Canadienne pure laine née en Nouvelle-Écosse, puis convertie à l’islam et enfin, mariée à l’un de ces fanatiques arrêtés à Toronto, la semaine dernière.

En effet, soumise et cachée derrière sa burqa, n’avait-elle pas l’air de l’une de ces femmes endoctrinées et obnubilées par nos tristement célèbres gourous du siècle dernier? On frisonne rien qu’à penser, encore aujourd’hui, aux femmes - esclaves- et martyres de Rock «Moïse» Thériault, pour ne nommer que celui-là.

Mais dans ce cas-ci, au nom de quoi, pour l’Amour du Ciel? Faut croire que c’est en lisant le Coran que cette femme y a vu tellement de lumière qu’elle a fini par devenir aveugle. Or, on peut comprendre, dans cette optique (le mot est choisi avec soin …), pourquoi les femmes d’intégristes, à l’instar de Saint Paul, se laissent ainsi guider, non pas par la main de Dieu comme ce fut le cas pour le fou de Damas, mais plutôt par celle des hommes avec autant de soumission.

En conclusion, si jamais l’envie de lire le Coran te prenait, mon amie, je te conseille de porter des lunettes d’éclipse, et de t’enduire de crème solaire à très haut niveau de protection contre les rayons UV : U comme dans Ultime et V comme dans Vérité …? Non mais … !

Caroline Néron : Y en a qui vendent leur corps; d’autres qui vendent leur âme. Caroline Néron, elle, elle vend des bijoux et des maillots. Ah oui! des chansons aussi. Quant à son corps? Un simple accessoire, mon amie!

Sœur Nicole Fournier : Une soeur au service des démunis tellement humble qu’on a peine à trouver une photo d’elle. Elle quittait son Accueil Bonneau, cette semaine, pour se lancer dans d’autres missions ni secrètes ni impossibles pour elle, cela va de soi. Bonne retraite à cette grande altruiste!

L’autre « coming out »

Nathalie Simard n’a pas fini de faire parler d’elle et de sa fondation, mon amie. Pas moins de 1750 agressions sexuelles ont été signalées en 2005 au Service de police de la Ville de Montréal. On ne dit pas le nombre de ces signalements ailleurs dans le reste de la province.

vendredi, juin 09, 2006

Si les femmes avaient des couilles

Les hommes cesseraient peut-être de les prendre pour des nouilles! Attention! Ce n’est pas demain la veille, mon amie! Classique celui-là, d’abord un premier cas. Ces dernières semaines, ma brune grisonnante s’est mise en frais de rénover un peu chez elle. En fait, y-a-t-il quelque chose de plus légitime (lire ici : excitant et angoissant) pour une femme que de décider d'avoir de nouvelles armoires de cuisine?

Or, reconnu pour sa compétence et son efficacité, mais sans doute trop occupé par d’autres « jobs » ailleurs plus importants, (là-dessus, on ne peut pas le blâmer : la famille à faire vivre, mais aussi la nouvelle Mercedes pour madame qu’il faut bien payer…), l’entrepreneur qu’on lui avait recommandé a décidé d’envoyer ses apprentis sur place faire les travaux. « Oui, oui, madame, ce sera fait comme vous voulez. Faites-moi confiance! », lui avait-il promis au moment de discuter du montant à payer. (Lire ici : un peu exhorbitant, selon moi …)

Pourtant, en plus des délais, puis des promesses et des belles paroles au téléphone, eh bien! entre autres défectuosités, à l’approche de la fin des travaux, voilà que la hotte qu’on venait d’installer au-dessus de la cuisinière était mal branchée et le lave-vaisselle s’avérait de toute évidence mal encastré dans son aire.

Bref, déçue et quelque peu désemparée, ma brune grisonnante s’est demandé, et à juste titre, si elle ne s’était pas fait avoir par l’entrepreneur en question. Heureusement, qu’elle a trouvé à faire corriger ces malfaçons autrement!

Mais ces situations sont tellement courantes, mon amie, qu’elles semblent la norme. En outre, pas étonnant si on en vient à penser qu'il serait souhaitable d’avoir toujours un homme présent à nos côtés quand vient le temps, pour nous les femmes, ou soit d’aller au garage ou soit de discuter ce genre de chose ...

J’exagère encore? Pas tant que ça! Tiens! Un fantôme ou un figurant muet ferait l’affaire. Mais pourquoi pas, une potiche mâle, gonflée à l’hélium, qu’on pourrait retenir au bout d’une corde comme un petit chien? Pour la simple raison, mon amie, qu’on dirait que la plupart des mâles se reconnaissent entre eux à leur odeur, dans ces situations-là. Plutôt bête, non?

À suivre …

Quand les femmes auront des couilles (suite et fin)

Les hommes cesseront peut-être de les prendre pour des nouilles! Mais ce n’est pas tout, mon amie. Un deuxième cas me hante beaucoup depuis quelques jours, bien que cette fois-ci, c’est comme si la personne avait couru après…! À tout le moins, aurait-elle fait l’erreur de dévoiler son homosexualité auprès de son employeur?

En tout cas, une situation qui mérite qu’on s’y attarde, mon amie. Alors qu’on s’imagine (enfin, on l’espérait bien) avoir atteint, ici au Québec, un certain degré de tolérance à ce sujet-là, dans les milieux de travail, il semble que cela n’est pas aussi évident qu’on le souhaiterait. Entreprise privée oblige, mon amie, aux non-syndiqués de subir! Le cas de S.B. me laisse perplexe, hélas!

Toujours est-il que voilà ce qu’elle écrivait sur son blogue, l’an dernier : « Je suis une technicienne en génie électrique spécialisée en automatisation. Je programme des systèmes de contrôle industriel. J’ai fait 5 années d’études à temps partiel pour y arriver. Je suis dans un métier non traditionnel. L’année dernière, j’ai rétréci mon champ d’activités. Maintenant je fais la programmation des systèmes de contrôle d’usine de traitement d’eau par l’ozone. C’est assez fascinant, merci!!! Si je ne me trompe pas, je suis la seule (femme) au Québec à faire ça. »

Cela dit, cette employée est donc appelée, à l’instar de ses collègues masculins hétéros qui font le même travail qu’elle, à voyager souvent aux États-Unis, en Europe et aussi au Québec. Or, n’abuserait-on pas un peu trop de son célibat volontaire depuis quelque temps, question de savoir si elle a des couilles, par hasard?

Mettons, qu’elle commence à le penser. Et que oui, car on ne la ménage pas, ces temps-ci, la petite dame! Par exemple, neuf semaines consécutives passées à l’extérieur de chez-elle, en plus qu’on l’oblige à travailler près de 50 heures par semaine. Ce régime-là ne serait pas du tout, semble-t-il, le même qu'on réserve à ses collègues masculins. Rien que ça, on voit bien qu’il y a injustice, à coup sûr.

N'étant pas experte en relations de travail, je sais, cela restera bien plus difficile à prouver, mon amie. Mais n’y reconnaît-on pas, hélas, aussi le spectre d’une certaine homophobie déguisée, non? Et si c’était le cas, comment ne pas imaginer le pire? Qu’il ne s’agit pas ici d’un cas isolé!

À toi pour toujours,
May West

Nuageux

La récompense



Ah les vierges, mon amie!

Comme elles ont le dos large!

Ne sont-elles pas LA récompense ultime promise

à tous les mâles de cette planète,

qu’ils soient

terroristes ou bien encore footballeurs …?



Photos: Le Devoir & Cyberpresse

L’autre conclave

Que se passe-t-il, mon amie, derrière l’opacité de la Conférence Bilderberg, réunie en grand renfort de sécurité dans un hôtel luxueux d’Ottawa, en ce moment, pour qu’on refuse ainsi l’accès aux journalistes? Pourquoi tant de volonté à cacher même l’existence du pourquoi de ce conclave?

Faut-il croire que ces hommes et femmes en gris sont ceux qui, après l’avoir bâti, dirigent le monde dans l’ombre, et décident pour nous du sort que nous réserve l’avenir sur cette planète?

Ou font-ils partie d’une secrète organisation dont les membres, sans pour autant pour plusieurs d’entre eux s’être enrichis au passage, s'estiment liés par des idéaux, tant éthiques que métaphysiques ... ?

En tout cas, le moins qu’on puisse dire et penser à leur sujet, c’est que, tant de cachotteries, ce n’est guère très rassurant pour la démocratie contemporaine, tu ne trouves pas?

À toi pour toujours,
May West

jeudi, juin 08, 2006

Faible averse de pluie

En ce début de juin


Dans le jardin de Lora

Photos: May WEST

mardi, juin 06, 2006

Le clone, la marionnette et le pochoir

Mon amie, je suis sceptique. C’est pas que je refuse de croire qu’il y ait bel et bien des terroristes parmi les Canadiens et des agents dormants parmi nos voisins, mais … ce coup-là, ne me revient pas du tout.

Comme de fait, il tombe trop bien « à sa place » dans le puzzle, exactement quatre jours après que le numéro deux du SCRS, Jack Hooper (à ne pas confondre avec J. Edgar Hoover …) eut déclaré devant un comité du Sénat que son agence ne vérifiait que 10 % des immigrants provenant du Pakistan et de l'Afghanistan à cause d'un manque de ressources.

D’ailleurs, le Bloc québécois n'a pas manqué de relever cette possible manipulation de l'opinion publique. «Ils étaient sûrement au courant qu'il y avait menace», a lancé Gilles Duceppe en rappelant que l'enquête avait commencé il y a deux ans. «Quand M. Harper dit que son gouvernement a donné les moyens [au SCRS] et que c'est la preuve [que ça donne des résultats], il y a du jeu politique, et c'est inadmissible.» (Le Devoir, 6 juin 2006)

D'abord, le Premier ministre avait drôlement besoin de « ça » pour justifier sa politique militariste. De même qu’il en avait besoin pour montrer au président Bush, qu’ici aussi, on veillait au grain au nom de la sacro-sainte sécurité nationale (SSSN).

Mais, ce n’est pas tout. À le voir aller, on voit bien qu’il est le clone parfait du président américain. Comme une marionnette, il tire lui-même ses propres ficelles au bout desquelles s’agite sa politique sur l’environnement. Tout à fait contraire de celle des Québécois; même ceux qui ont voté pour lui. David Suzuki a bien raison d’être déçu du Québec.

Le nouveau premier ministre est réputé être un homme intelligent. Je veux bien le croire. Il sait choisir ses modèles, en tout cas. Enfin, calqué sur son puissant voisin tel un pochoir, n’est-il pas en train de se peinturer (dans un coin?) en brandissant son projet de loi sur le mariage gai?

Attention, mon amie! Harper, le versatile, est aussi tout cela. Mais, c'est pas une raison pour le décapiter ...

À toi pour toujours,
May West

Flac! Plouc! Clac!



Personne ne nous avait prévenues qu’il avait plu à ce point, samedi dernier, à St-Zotique, situé au bord du lac St-François. C’est au fur et à mesure qu’on avançait hier dans cette tourbière, pour ne pas dire marécage, qu’était devenu le beau parcours de golf à cet endroit, qu’on s’en est vite rendu compte.

Bref, il nous en a coûté plus de marche à faire avec les voitures - interdites sur le terrain - que si on avait fait le parcours à pied. Mais quel beau soleil tout de même …!

Photos: May West & Lora

Quelques nuages

Bons baisers de Roland Garros



Aujourd'hui, le diable est aux vaches?
mais plutôt le 666!

samedi, juin 03, 2006

Figures féminines de la semaine


Françoise David : On dit toujours que deux têtes valent mieux qu’une, mon amie. N’empêche, qu’un parti bicéphale comme celui de Québec solidaire me laisse bien songeuse, quant à son avenir à moyen et à long terme. Pourtant, c’est un parti ayant une vision humaniste, soucieuse de l'environnement et du développement durable, du bien commun et des droits collectifs. On le dit même souverainiste. Le bonheur ! Bref, on aura tout le temps d’y revenir

Belinda Stronach : Ça jase et ça fait jaser. En tout cas, qu’elle soit sur la liste des invités ou sur la bonne piste, s’il fallait lui trouver un autre nom, je n’hésiterais pas à lui attribuer celui de madame Lighter. En effet, sera-t-elle celle qui allumera soit les chandelles ou soit le cigare de l’ex-président américain Bill Clinton? Ce dernier fêtera bientôt ses 60 ans le 19 août prochain au célèbre Madison Square Garden à New York. Idylle à suivre ou simple copinage? Peu importe, mon amie. Mais, n'est-il pas un peu trop vieux pour elle…?

Michaëlle Jean : Encore elle? Hé oui! Je le sais, ça fait au moins trois fois que j’affiche sa photo sur mon blogue. Mais que veux-tu? Ce n’est pas de sa faute, si en plus d’être la plus belle gouverneure-générale qu’on n’ait jamais eue, elle est aussi chef des Forces armées canadiennes!

Or, il y a quelque temps, on lui a refusé d’accomplir son devoir. Niet! Pas question d’aller, à son tour, saluer nos soldats et nos soldates par une petite visite éclair en Afghanistan. Pourtant trois ministres masculins du gouvernement actuel y sont allés, eux, en commençant par le premier ministre lui-même. Pourquoi pas elle? Trop dangereux pour une femme, mon amie!

Or, pour la consoler, on lui permettrait à la place de participer au Raid Vittel Amazones 2006. Cependant, vu que les équipes sont généralement formées de trois femmes, elle aurait décidé de tâter le terrain dans son entourage immédiat, afin de trouver deux autres femmes aussi courageuses qu’elle, ayant moins de 60 ans, et qui accepteraient de l’accompagner.

Jusqu’à date, ni Aline Chrétien, ni madame Martin et ni madame Harper ne seraient intéressées. Les deux premières ont, certes, passé l’âge de ces folles escapades; quant à la troisième, on sait qu’elle a encore de jeunes enfants à la maison.

Par contre, libre comme l’air, jeune et costaude, n’ayant pas froid aux yeux et sachant toujours bien se placer les pieds, (ce n’est pas elle qui se les placera dans les nids-de-poule, par exemple …), on apprend que Belinda donnerait sa réponse, mais seulement après le 19 août prochain.

Enfin, on dit que Margaret Trudeau, qui n’a jamais haï ramer à contre-courant, serait vraiment tentée par l’aventure. En tout cas, si toutefois, ces deux femmes acceptaient l’invitation, leur resterait à trouver un nom d’équipe. As-tu une petite idée à leur suggérer, toi ?

Nathalie Simard : Enfin, Nathalie s’est insurgée, ces derniers jours, et avec raison. C’était à propos d’une peine réduite de 15 à 9 ans d’emprisonnement pour un certain Luc X, jugé coupable de pédophilie sur sa petite fille de quatre ans. Quelle dégueulasserie, pour l’amour du saint Ciel, mon amie! La Cour d’appel du Québec a trouvé que le père n’avait pas (assez …) battu sa victime. En fait, le pire, mon amie, c'est que le juge qui délibérait de cette question qui glace les sangs était une femme.

Elle a dit : «Un crime d'agression sexuelle, sur une petite fille de trois, quatre ans, peu importe, sur un enfant, c'est un meurtre. Cette petite fille-là, c'est une morte vivante jusqu'à la fin de ses jours. Elle est marquée à vie.»

En cette matière-là, mon amie, ce pourrait-il que Nathalie Simard soit en voie de devenir LA référence, au Québec? C'est ce que je crois sincèrement. Reste à espérer que le système judiciaire, les juges, les avocats et les jurés l’aient à leur tour bien entendue, et finiront un jour par se mettre ça dans la tête, une fois pour toutes.

À toi pour toujours,
May West