jeudi, juin 30, 2005

Nuageux avec éclaircies

Abondance!
Exubérance!
Foisonnement!
Luxuriance!
Profusion!
Bref, les mots ne manquent pas,
mon amie,
pour te dire que les clématites sont devenues folles,
cette année!
Photo: May West

mercredi, juin 29, 2005

Brume sèche

Deux vieux enfants...!

Dire qu'à leur époque

le ritalin n'existait pas,

mon amie!

mardi, juin 28, 2005

Des lys d'eau ou des iris aquatiques?
En tout cas,
avec les pieds dans l'eau
comme ça,
c'est la fraîcheur garantie ...
Photo: Lora

Quelques nuages

D’une vague à l’autre

Stephen Harper est-il tombé sur la tête, ou quoi? Me semble qu’il fait déjà assez chaud comme ça, mon amie, sans venir mettre le feu aux poudres, en plus. Et que la vague de chaleur qu’on vit actuellement est suffisamment intense, sans qu’on y rajoute une vague de réprobation par-dessus.

«Parce que (le projet de loi officialisant le mariage gai) est uniquement en train d'être adopté grâce à l'appui du Bloc, je pense qu'il manquera de légitimité aux yeux de plusieurs Canadiens», a-t-il déclaré avant son entrée aux Communes, hier. «La vérité, c'est que la plupart des députés fédéralistes s'opposeront à cette mesure

Personnellement, le mariage gai, je n’y crois pas. Pas plus, que je crois au mariage tout court. Mais, remarque que moi, je suis une fille de party, alors! Je veux bien être invitée par ceux et celles qui croient à l’un comme à l’autre.

Par ailleurs, je trouve particulièrement exagéré, de la part de Steven Harper, de brandir cette question, pour ne pas dire, cet épouvantail du mariage gai dans le seul but malsain de ranimer la braise de la division nationale.

J’allais dire de « l’unité nationale », mais sachant pertinemment qu’à ce rythme de maladresses et de mesquineries à notre endroit, nous les Québécois et Québécoises, de presque défunte qu’elle est en temps mort, cette unité nationale est devenue moribonde depuis longtemps.

Si, comme le prétend Stephen Harper, la loi sera illégitime car des séparatistes votent, il a dû certainement oublier que la loi constitutionnelle canadienne a été adoptée sans l’accord du Québec, en 1982. Cela n’en a jamais fait une loi illégitime pour autant à ce qu’on sache.

En tout cas, si ça continue de trop chauffer dans ce sens-là, je suis bien capable de virer mon capot de bord et finir par y croire, moi aussi, au mariage gai!!! Bref, tout ça pour te dire, que celui qui joue imprudemment avec le feu finira par se brûler.

Le mariage gai, hein? En fait, mon amie, on ne pouvait demander de sujet plus torride pour un début d’été parsemé d’autant de canicules ... Tu ne crois pas? Ad mari usque ad mare. D’un océan … de larmes à l’autre, diraient nos mères et bien des personnes de notre génération.

Et si le vieil adage tenait toujours? « Qui prend mari (ou femme) prend pays.» Selon toi, dans quel pays de ce monde y aurait-il le moins de merde?

À toi pour toujours,
May West

lundi, juin 27, 2005

Quelques nuages

Puis est passé un oiseau du paradis

Depuis mon retour de voyage dans le Bas-St-Laurent, ai-je besoin de te dire, mon amie, que j’ai toute la misère du monde à m’éloigner un tant soit peu, de mon air climatisé. Ne t’ai-je pas déjà dit dans un blogue précédent, que je préférais ne pas savoir ce que nous réserverait l’été en ce qui a trait aux prochaines canicules? Alors, on dirait, rien qu’à les voir passer les unes après les autres en nombre et en intensité, qu’on n’a pas fini d’y goûter. Comme si les canicules pouvaient avoir du goût… !

Encore beau, qu’il y ait des chats et des oiseaux …! Je m’explique. Parce que mes boîtes à fleurs étaient suspendues au-dessus du vide, ma chatte Minouchka, qui raffolait y mettre le nez et les pattes, a, un beau jour, perdu pied, et fait une chute du haut en bas de mon balcon. Heureusement, mon amie, que les chats n’ont pas trop de neuf vies …!

Depuis ce temps, finies les fleurs … qu’autant en emportent le vent et la sécheresse, de toutes façons. Or après de longs mois de réflexion, j’ai finalement décidé, cette année, de me recycler à l’herbe-à-chat, à la place. Et pourquoi pas? Je la cultive donc allègrement dans mes boîtes que j’ai installées à sa portée sur mon balcon.

Ce à quoi je veux en venir, mon amie, c’est, qui dit herbe-à-chat, dit chatTe aux alentours … ! Savais-tu que pour 60% des chats, cette plante aurait certaines vertus hallucinatoires proches du comportement … prénuptial? Oui, oui, prénuptial! Mais, comme tous les experts ne s’entendent pas sur l'aspect sexuel de la chose, il est toutefois plus reconnu que cette herbe est la drogue de prédilection pour les chats, au même titre que la marijuana et d'autres drogues « psychédéliques », pour les humains.

Eh ben! mon amie, pendant que moi, j’essaie d’éviter la liquéfaction pure et simple grâce à la climatisation, ma chatte, elle, « se gèle » comme une « junkie », pour ensuite se vautrer langoureusement, tout à fait indifférente à tous les beaux oiseaux qui passent ...

Alors que, sans crier gare, est passé un oiseau du paradis appelé « Birdie » Kim qui, comme tu sais, a remporté l'Omnium féminin des États-Unis, hier après-midi, grâce à un oiselet au 18e trou.

Ma foi, quelle idée géniale, mais surtout quel cadeau, cette Sud-Coréenne s’est-elle fait, en adoptant ce prénom prédestiné! Cela dans le but de se distinguer de cinq de ses compatriotes, toutes des Kim, soit dit en passant, donc portant le même patronyme qu’elle! Dire qu’elle aurait pu tout aussi bien, dans un moment de déprime, par exemple, choisir de s’appeler « Bogey » Kim!

Mais aurait-elle jamais réussi une sortie de sable aussi spectaculaire … ? Puisqu'on parlait de paradis, Dieu seul le sait.

À toi pour toujours,
May West

vendredi, juin 24, 2005

Quelques nuages

Tout y était, sauf ...


la concentration et la confiance!

Photo: Lora

Ciel voilé

À Montmagny

Nous y avons trouvé

deux amies

chaleureusement surprenantes ...

Photos: Lora & May West

Nuageux

À Pointe-au-Père

À cheval

sur le dos d'une sirène bronzée,

nous avons, tantôt, batifolé des taquineries,

tantôt, pêché des rires fous

et longtemps nagé des langueurs

à travers les vagues

qui venaient lécher

les galets

de la plage

Photos: Lora & May West

Plutôt nuageux

À Rivière-du-Loup

Cette semaine
il n'y a pas eu que des orages ...
Me croiras-tu, mon amie,
il y avait aussi
des lilas en fleurs.

Photos: May West

lundi, juin 20, 2005

Ciel voilé

Absence
Mon amie,
Je te confie la garde du phare,
Car je pars pour la semaine
Dans le Bas St-Laurent.

Bonne St-Jean!


Fête nationale du Québec 2005

dimanche, juin 19, 2005

La pêche fut miraculeuse,
mon amie.
Quelques 70 truites en tout ... !!!
Des vertes et des pas mûres,
Sans oublier les arc-en-ciel ...
Truite-toi tout ça dans le nez!

Photo: Lora

Nuageux avec éclaircies

La ballade des gens heureux

Cette dernière semaine, on apprenait par un sondage d’Écho Sondage, que les gens de la ville de Gatineau seraient les plus malheureux de la province. Là, je n’en reviens pas, mon amie, que ces gens-là soient si malheureux de leur sort!

Pourtant si gâtés par la nature des choses, bien sûr, on peut comprendre que pour la majorité d'entre eux, originaires de partout à travers la province, le mal du pays, se traduit certes par l'ennui de leurs familles. Cela fera en sorte que plusieurs se sentiront davantage en transit, donc n'ayant pas nécessairement de liens
d'appartenance dans cet environnement, aux racines plus près de l'autre langue que de la leur.

Mais, malgré toutes ces considérations, n'ont-ils pas tout pour être heureux? Entre autres, pour y satisfaire leurs ambitions, des emplois permanents, de bons salaires, des conditions de travail avantageuses et un des meilleurs environnements au Canada, notamment celui de la Capitale nationale, avec des parcs, des montagnes, des lacs, des espaces verts, bref tous les attraits qui s’y rattachent.

Dans ces conditions exceptionnelles, on serait porté à croire que, vu de l’extérieur, plus on en a, plus on en veut, n’est-ce-pas? Comme si l’abondance finissait par rendre aveugle et insensible à ce qui nous entoure.

Mais, comme toi, je cherche âprement à m’expliquer pourquoi leur réseau d'amis et de voisins semble leur faire si cruellement défaut. Est-ce que la performance engendrée par la compétition omniprésente partout, mais surtout dans la fonction publique fédérale, y serait pour quelque chose?

Or, crois-tu que cette manie, pour ne pas dire cette quasi obsession de vouloir performer dans tous les domaines, puisse développer un tel état de stress chez la plupart d’entre eux, qu’ils ne seraient même plus en mesure de s’endurer ... ? De là, peut-être, pourrait venir, à mon avis, leur insatisfaction à l’égard des autres.

Par contre, de l’autre côté de la médaille de ce sondage, comment expliquer que les gens de Granby se sentent, eux, les plus heureux et les plus satisfaits de la province, bien qu’ils soient moins favorisés par la nature des choses? Difficile à comprendre, mon amie, si l’on compare leur moyenne salariale des ménages qui avoisine les 29 500 $ avec celle des Gatinois de 53 110 $ ... ! Tu ne trouves pas?

Le secret, s’il y en a un, serait-il que, vivant à mi-chemin entre la ville et la campagne, l’humain s’y mesure, non pas avec les autres, mais avec lui-même? Alors, pas étonnant, que dans ce contexte « grandeur nature », si j’ose dire, les Granbyens et Granbyennes aient une longueur d’avance dans leur propension (naturelle) au bonheur. Et ce n’est pas pour rien que, ce qu’ils construisent semble refléter ce bonheur-là.

Et si c’était vrai, mon amie, que des gens s’accommodent de ce que la vie leur a mis dans les gènes? Alors que, pour d’autres, il leur manquera toujours une espèce de petite cuillère d’argent … !

À toi pour toujours,
May West

vendredi, juin 17, 2005


Fleur de pavot
avant
que la pluie des derniers jours
ne l'abîme
à tout jamais
Photo: May West

Pluie

Ouf!
Enfin!
Dieu soit loué!

La semaine tire à sa fin, mon amie.

Deux bonnes nouvelles.

D’abord, à cause de toute cette pluie que nous avons eue, as-tu une idée des économies qu’on a faites, en ne jouant pas au golf de la semaine?

Puis, trois nouveaux riches, honnêtes et intègres, ont joint le club sélect des millionnaires. Je te laisse deviner leurs noms. (Réponses à la fin de ce blogue)

. Millionnaire no. 1

. Millionnaire no. 2

. Millionnaire no. 3

Le scoop de la semaine

« Jean Chrétien ne savait rien », selon ses avocats.

Mais ça, on le savait … déjà! Hélas!

Les excuses de la semaine

En pleine crise existentielle, le premier ministre Jean Charest a finalement présenté ses excuses à la députée péquiste Elsie Lefebvre, pour des propos tenus, hier, à l'Assemblée nationale. Justement celle qu’il avait traité de … « chienne ».

Pas drôle du tout, mon amie. Les partis d’opposition en ont presque pitié. Le PQ d’abord. Que veux-tu, quand on n’a que des femmes … à la tête d’un parti, ça ne peut pas faire autrement.

Puis, quand Mario Dumont, chef de l’ADQ, vole au secours du premier ministre en lui prodigant des conseils de survie politique en forêt désenchantée, les sondages ont donc raison. Le pauvre homme est à son plus bas. C'est-à-dire que moralement parlant, plus le temps passe, plus il devient l’ombre de lui-même. Lui, si fier, en avril 2003!

À toi pour toujours,
May West (veuve de pêche)

Réponse : tous trois procureurs à la Commission Gomery : Bernard Roy, Guy Cournoyer et Sylvain Lussier

jeudi, juin 16, 2005

Bonne pêche, mesdames!
Lac Barrière, Hautes-Laurentides
Photo: Lora

Nuageux

Encore une histoire de chiffon

Bleu, cette fois, mon amie!

La députée péquiste de Tachereau, Agnès Maltais, s’est inquiétée hier à l’Assemblée nationale de voir que le drapeau du Québec ne flottait plus au sommet de l'édifice Price de Québec, site de la résidence officielle du premier ministre Jean Charest.

Paraît-il qu’il y aurait eu de forts vents dernièrement et le mât aurait été brisé. Enfin, c’est ce qu’a répondu Jean Charest en cherchant par la même occasion à se moquer de la députée.

«Pour rassurer les citoyens du Québec, vous pouvez dorénavant dormir tranquilles, chers concitoyens et concitoyennes, la députée du comté de Taschereau s'occupe de surveiller les drapeaux dans la ville de Québec. La ministre responsable du dossier des drapeaux va arranger ça le plus rapidement possible, à moins qu'on mette les vérificateurs généraux là-dessus», a-t-il ironisé.

Ah! mon amie, c'est que le premier ministre est attaqué sur plus d’un front à la fois depuis quelques jours. En plus du drapeau québécois, imagine-toi qu’hier encore, il a dû défendre sa femme au sujet d’une prétendue histoire de conflit d’intérêt concernant ses œuvres de charité.

Pour notre petit monsieur Charest, on peut dire que les histoires se suivent, mais ne se ressemblent pas. S'il a ironisé sur la question du drapeau, eh! madame, tu aurais le voir prendre la défense de sa perle rare! Il avait l’air d’un vrai déchaîné. Piqué au vif, pour ne pas dire comme un animal blessé, a-t-il ou n’a-t-il pas traité son attaquante de « chienne »? Maintenant reste à savoir le qualificatif qu’il aurait mis devant ...

Enfin, revenons à nos moutons … !

Mais, mon amie, ce n'est pas la première histoire de drapeau à laquelle est mêlé le gouvernement de Jean Charest. Ce dernier a insisté, dès qu'il a pris le pouvoir en avril 2003, pour que le drapeau du Canada flotte, aux côtés de celui du Québec, à l'intérieur de l'Assemblée nationale, plus exactement au Salon rouge où siègent des commissions parlementaires.

Sous le gouvernement du Parti québécois, seul le drapeau québécois flottait à l'Assemblée nationale du Québec.

Or, quelqu’un pourrait-il rappeler à notre mouton national, qu’il n’a pas besoin d’une tonne de commandites pour le remplacer, ce drapeau-là. Et qu’il aurait intérêt à faire vite. La Saint-Jean s’en vient à grands pas!

À toi pour toujours,
May West

Photo: Katheryne Boutin-Héon, 13 ans
École François-Bourrin (Beauport)

Lieu exploré : arrondissement historique du Vieux-Québec
Ville de Québec

mercredi, juin 15, 2005


"Dieu, c'est le cosmos." Francine Lemay
Photo: Lora

Nuageux

These girls are good!

Pas commodes, mon amie, les fins de semaine où il est impossible de faire quoi que ce soit à l’extérieur, parce qu’il fait trop chaud. Alors pour passer le temps sans suer à la sueur de notre front, mon amie Lora et moi, on devient, comme ça, spontanément et tout à fait bénévolement, commentatrices de golf non-officielles, pour les chaînes TSN, NBC ou RDS, c’est selon.

Le week-end dernier, avait lieu le MacDonald Championship de la LPGA, au Havre de Grace, dans le Maryland. Certes, on n’y a pas échappé, tentant désespérement de se rafraîchir tant bien que mal sous les pales d'un petit moulin à vent d’à peu près 2 chevaux et des graines en BTU …

Donc, confortablement installées dans son nouveau fauteuil inclinable, le plus pertinemment possible, nous avons émis nos commentaires un tantinet malicieux, j’avoue, sur les différentes golfeuses qui évoluaient sur le magnifique parcours. Tu comprends bien, qu’avec notre œil exercé de femmes d’expérience … tout y passe : les potins, la mode, la technique, les bons coups, les mauvais coups, les défauts comme les qualités physiques, etc.

D’Annika Sorenstam, oublions le fait qu’elle possède le meilleur équipement pour femmes sur le marché, son élan est tellement coulant, fluide et d’une telle souplesse, que c’est toujours un plaisir de la voir jouer. Qui n’envie pas cette redoutable machine devenue la Tigerette du circuit féminin mondial? Mais, c’est comme je le disais à mon amie Lora, il ne faudrait surtout pas qu’elle prenne du poids. Car là, ce pourrait être la catastrophe.

Par contre, quel dommage qu’elle ait toutefois un sérieux problème de peau! Au début, je croyais que cette espèce d’acné qui afflige périodiquement son visage pouvait avoir un rapport avec ses menstruations. Mais, là, je commence à en douter. En tout cas, chose certaine, elle doit faire très attention au soleil. J’imagine qu’elle utilise du 60. Rien de moins, en tout cas.

On s’est enfin beaucoup attardées, à savoir, si la Suédoise avait ou non une sorte de complexe dû à la longueur de ses cuisses qu’elle a, malheureusement, plus courtes que longues. Sinon, pourquoi porterait-elle sa jupette si près des genoux, alors?

Natalie Gulbis, quant à elle, n’a pas que les jambes aussi fines que des allumettes. On peut dire également qu’elle possède une technique pour le moins assez particulière lorsqu’elle frappe sa balle. Un peu à la manière de Laura Davis qui, elle, cherche à la tuer et de Tiger Woods dans ses pires moments de frustration, Natalie Gulbis a, elle aussi, l’habitude de faire sauter ses deux pieds dans les airs au moment de l’impact. Surtout, à ne pas imiter!

Par ailleurs, c’est tout à fait par hasard qu’elle porte un nom qui, toutes les fois qu’on le prononce à la française, hélas! ou qu’on le voit écrit sur l’écran du téléviseur, me fait penser au mot … pubis.

Excuse-moi d’avoir l’esprit si mal tourné, mais même si je sais que cela n'est pas du tout charitable, je n’arrive vraiment pas à faire autrement.

En plus, ce qui n’arrange pas les choses, la pauvre (ce qui n’est pas son cas, loin de là, soit dit en passant) a une façon assez old fashion de porter haut en avant sa voluptueuse poitrine.

Ça me rappelle, mon amie, les touristes quétaines de 50 ans et + qui se pavanaient à Hollywood, Fl, il y a plusieurs années, avec écrit en caractères gros comme le bras le mot « FLORIDA » à la hauteur des seins, sur leurs t-shirts. De là, d’ailleurs, la célèbre expression : « avoir les floridas hauts en avant… »

Pour terminer, toujours avec mademoiselle Gulbis, j’ajouterais qu’elle n’est pas nécessairement obligée de passer chez la ou le manucure, avant chaque tournoi, pour habiller les vêtements signés ADIDAS. Sergio Garcia, lui, s’en abstient et tout le monde est content.

Un prochaine fois, quand il fera frais, évidemment, je te parlerai de quelques autres girls de la LPGA.

À toi pour toujours,
May West

mardi, juin 14, 2005

Faible pluie

Censure ou sang sûr

Aujourd’hui, mon amie, il pleut … !!! C’est donc dire que la chaleur accablante, écrasante, insupportable, irrespirable et suffocante des derniers jours nous laisse enfin un peu de répit. N’est-ce-pas inquiétant, toutefois, une première canicule si tôt en saison? Je t’avoue que j’aime mieux ne pas savoir ce que nous réserve la suite de l’été.

Ah! j’allais oublier de te dire que j’ai prévu le coup, en faisant installer l’air climatisé dans ma chambre, dernièrement. Oui, je sais, ce n’est pas pour améliorer le sort de la planète. Mais que veux-tu? C’est ça, ou bien mourir de chaleur. Que dis-tu? Que nous allons périr de toute façon, tôt ou tard? De ça aussi, mon amie, j’aime mieux ne rien savoir.

Quittons alors le futurdrama, si tu veux bien, et parlons un peu du présent actuel. Te souviens-tu, à quel point j’étais heureuse lorsque j’ai décidé, en mars et avril derniers, de m’épancher au moyen de ce blogue. J’avais enfin trouvé le moyen idéal de m’exprimer librement, sans aucune contrainte. Oh! peut-être bien une … mais j’y reviendrai plus tard.

Eh! bien, ce n’est pas partout pareil, d’avoir la chance inouïe de pouvoir dire ou écrire ce que l’on pense, sans se faire du mauvais sang, sachant que l’on sera aussitôt censuré par les autorités.

Mon amie, le gouvernement chinois a l’intention de policer les blogues, les forums et les salons de clavardage. Ce gouvernement tente de contrôler tant bien que mal les informations sur la toile, utilisée notamment par certains dissidents pour faire passer leurs idées. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs été emprisonnés.

Cette année, la censure en Chine aurait notamment été renforcée avant la session parlementaire annuelle, en mars, lors des manifestations anti-japonaises en avril et à la mort du pape.

Enfin, le nombre d'internautes en Chine devrait atteindre 120 millions cette année, selon les projections officielles.

Et le pire, mon amie, c’est que pour Google, Yahoo et Microsoft, ces trois mégapoles contrôlant presqu’entièrement le Net, la seule liberté qui compte, est celle de faire encore et toujours beaucoup d’argent. Elles auraient donc accepté de participer, voire même de faciliter cette censure, au lieu de la combattre. Au diable la liberté des autres ... ici celle des Chinois!

Donc, attendons-nous, mon amie, à voir surgir un autre Tiananmen!

À toi pour toujours,
May West

Quand les requins du Net débarquent en Chine

lundi, juin 13, 2005

L'ombre de mon ombre
(Si seulement elle pouvait me rafraîchir ...)
Photo: May West

Nuageux

Cachez ce Honduras qu’on ne veut pas voir

C’est plutôt rare, mon amie, que je m’arrête sur les malheurs de mes compatriotes qui voyagent à l’étranger. Surtout quand on sait, hélas! que, plus ou moins en connaissance de cause, certains d’entre eux ont le don de prendre des risques immenses et inutiles.

Mais voilà que ce malheur-ci a provoqué une résonnance tout à fait particulière dans mes racines maternelles les plus profondes. Tu sais, ce jeune homme tué à bout portant dans un autobus du Honduras, eh bien! comme moi, il était acadien de naissance. Évidemment, comme il n’arrive pas souvent que des Madelinots aillent finir leurs jours de façon aussi brutale et si loin de leur terre natale, cela n’a pu faire autrement que de toucher ma corde sensible … Tu comprends?

Ceci étant dit, mon amie, c’est en lisant le compte-rendu d’une coopérante volontaire au Honduras d'avril à juin 2005, que je me suis soudainement souvenue que, moi aussi, j’ai déjà visité ce pays à haut risque.

Donc, si ma mémoire est bonne, au printemps de 1997, je faisais partie du deuxième contingent de touristes québécois à mettre les pieds dans ce petit pays d’Amérique centrale. Comme le hasard fait toujours bien les choses, le consul hondurien voyageait avec nous à bord et venait, de toute évidence, de convaincre nos agences de voyages de la pertinence pour son pays d’émerger dans le club sélect du tourisme international.

Mais le Honduras, ce n’est pas seulement le splendide site maya de Copán et les magnifiques plages à perte de vue, sur la mer des Caraïbes. Oh! que non! Car, vois-tu, mon amie, on ne nous avait pas tout dit avant notre départ pour La Ceiba. Qu’il fallait, par exemple, marcher chaque soir dans l’obscurité la plus opaque en petits groupes serrés les uns contre les autres afin de se rendre au restaurant situé à proximité de notre hôtel.

Alors bien sûr, comme il fallait s’y attendre, ce qui devait arriver est arrivé. Voilà qu’un soir, malgré toutes les consignes de sécurité et les nombreuses précautions prises, une dame marchant à la fin du cortège fut attaquée au couteau et s’est fait voler son sac à main par un gang de jeunes. Secouée, elle a demandé a être transférée à Cancun avec toute sa famille pour y terminer ses vacances. Ce qu’elle a obtenu d'ailleurs, avec plusieurs autres touristes surpris par la frousse ...

De la misère, parlons-en, mon amie! À part les chiens errants les plus désséchés par la maigreur et la famine que je n’avais jamais vus auparavant, il y avait certes aussi cette insalubrité générale qu’on retrouve un peu partout en Amérique Centrale.

Enfin, comment veux-tu que j’aie oublié le visage émacié et poussiéreux de ces jeunes enfants qui transportaient des pierres quasiment aussi lourdes que leur poids afin de remplir les nombreux trous béants sur les routes, entre autres?

Mon amie, on a appris justement ce dernier week-end, que le Honduras fera partie des 18 pays pauvres de la planète dont la dette nationale sera annulée par le G8. À la bonne heure! Donc, gardons espoir!

Mais entre-temps, souvenons-nous que « Dans des conditions suspectes, 104 jeunes détenus ont perdu la vie, le 17 mai 2004, dans l’incendie de la prison de San Pedro Sula. Cette tragédie a mis en lumière la guerre que mène le Honduras contre les délinquants, surtout les plus jeunes et les plus pauvres. En marge de la répression légale, des centaines d’exécutions extrajudiciaires d’enfants et d’adolescents ensanglantent le pays : 2 125 jeunes, de 3 ans à 23 ans, ont été assassinés ces cinq dernières années. » (Le Monde diplomatique, octobre 2004)

Qu’a fait l’UNESCO? Et Amnistie internationale? Je l’ignore. Cependant, quand un pays a déclaré la guerre totale, non pas à ses ennemis, mais à ses propres enfants et ses adolescents au lieu de travailler à améliorer leur sort, pas étonnant que ces jeunes tirent à bout portant sur des touristes innocents.

Et à plus forte raison, bien sûr, sur nos Madelinots des Iles-de-la-Madeleine …! Quelle idée aussi d'aller faire de la plongée sous-marine ailleurs, quand on a les plus belles plages du monde sous les pieds ...?

À toi pour toujours,
May West

Pour mieux comprendre le Honduras, si cela t’intéresse:
Ce Honduras qu'on ne connaît pas
En toute impunité, le Honduras liquide ses parias

vendredi, juin 10, 2005


Mon petit Coeur-Saignant
Photo: May West

Brume sèche

Le casse-tête de la semaine

Qui serait le meilleur candidat à la succession de Bernard Landry à la tête du PQ? Une femme? Un homosexuel? Que nous importe.

Pour te dire, mon amie, que pour échapper à lui-même, monsieur Landry sera probablement remplacé. Mais pas nécessairement par lui-même. À suivre.

À toi pour toujours,
May West

jeudi, juin 09, 2005


InSpirée
Photo: May West

Brume sèche

La voie à suivre


Mon amie, j’en ai par-dessus la tête des études qui se contredisent tout le temps, les unes après les autres. Hier encore, je suis tombée sur celle qui affirmait que trop de lait rendait les enfants obèses.

Un, c’est bien, deux, c’est, mieux, et voilà que maintenant trois verres par jour, c’est trop! On finit par ne plus savoir où donner de la tête avec ça ! C’est quoi, au juste, le juste milieu?

Et puis, voilà que nous est tombée dessus la sinistre nouvelle de cette « assurance vieillesse » que voudrait nous refiler le gouvernement du Québec. Comme si ce n’était pas suffisant de nous avoir déjà imposé l’assurance-maladie, puis ensuite l’assurance-médicament, avec en prime, ses plus sincères souhaits de Bonne Santé! Tu vois le genre ?

D’abord, mon amie, oublie tout de suite la taxe déguisée qui se cache derrière cette mesure, dite sociale. On n’est pas nés de la dernière tempête (de neige), après tout! Dire qu’avant même de naître, les QuébécoisEs seront condamnés à vieillir dans l’assurance qu’ils finiront par mourir un jour, et cela contre leur volonté ... !

Or, ne sachant pas trop pour combien de temps ils devront transiter au paradis fiscal le plus près de chez-eux, nombreux sont ceux qui chercheront, certes, à faire escale un bon six mois par année aux Everglades (Champs-Élysées américains...!!).

Quant aux autres, il ne me surprendrait pas qu’ils décident de se précipiter, pas comme des moutons, bien sûr, c’est-à-dire en troupeau résigné, mais plutôt comme des caribous ou bien des baleines, du haut en bas de la Falaise du Grand Désespoir Serein.

N’est-ce-pas précisément ce que décidaient de faire, dans les temps antiques, les vieillards romains devenus inutiles pour les leurs ? Alors qu’en nos temps modernes, et dans notre jargon administratif, remarque qu’il est plus évolué de dire en parlant des bénéficiaires, qu’ils sont devenus, hélas ! un poids lourd de conséquence pour la société.

Bullshitt, ma chère !

En tout cas, mon amie, jamais j’aurais pensé t’écrire aussi crument et aussi longuement ce que je pense sur un sujet donné. Mais là, vu que ça dépassait les bornes de l’entendement, et que cela est susceptible d'avoir des retombées majeures sur mon avenir plus ou moins rapproché, je n’avais pas le choix.

Cela dit, j’entendais tout récemment l’histoire d’une femme de 52 ans, infirmière de carrière, qui s’est donné la mort après avoir appris qu’elle était affligée d’une maladie dont elle ne connaissait que trop bien l’issue fatale. On l’a justement funéraillisée avant-hier, la pauvre. C'est pour te dire, qu’il n’y a pas que la vieillesse qui n’attend pas le nombre des années ...

Enfin, à la lumière de ces faits vécus et flagrants de réalité concrète, toi qui es passée par là il n’y a pas encore si longtemps, dis-moi quelle sera la meilleure voie à suivre quand notre heure n’en finira plus d’arriver!

À toi pour toujours,
May West

De mon dictionnaire personnel
Funérailliser : les funérailles qu’on fait pour une personne, peu importe sa religion et ses dernières volontés.

mercredi, juin 08, 2005


MélAncolie
Photo: May West

Quelques nuages

Parfois la tête est la moisson de la langue

Mon amie, saisir le sens des proverbes et des métaphores n’est pas une mince affaire. Si l’on exclut ceux qui n’ont jamais eu la chance d’en apprendre le sens, les pauvres, eh bien! il faut comprendre certains autres, absolument incapables d’y voir le sens figuré.

Pour la plupart d’entre nous, naturellement, le proverbe «l'herbe est toujours plus verte chez le voisin» signifie que la situation des autres semble toujours plus attrayante que la nôtre. Or, voilà que pour une personne atteinte d’une anomalie appelée circonvolution angulaire gauche, cela pourrait l’amener, par exemple, à traverser sa clôture afin de s’enquérir auprès de son voisin du nom du fertilisant qu’il utilise ...

Ou encore, après avoir entendu dire que «tout ce qui brille n'est pas or», une autre atteinte du même problème pensera qu’il faut toujours être prudent lorsqu’on achète des bijoux. Alors que, bien sûr, il faut simplement en comprendre que les apparences sont parfois trompeuses.

Étrange phénomène, n’est-ce-pas?

Tout cela pour te dire, qu'il existe bel et bien des gens atteints de cette anomalie de cette aire cérébrale particulière à la suite d'une tumeur ou d'un accident cérébral vasculaire.

Et le pire, mon amie, c’est que cette pierre angulaire gauche, voyons que dis-je, cette circonvolution angulaire gauche est absolument indispensable pour discerner toutes les subtilités de la langue.

Hé! ne va surtout pas prendre dans son sens trop littéral le vieux proverbe turc que je t’ai cité dans mon titre, aujourd’hui! Des fois, qu’il te pousserait des citations complètes, en grec de surcroît ... dans le cerveau!

Quelle salade!

À toi pour toujours,
May West

lundi, juin 06, 2005


Le temps des liLas achève,
mon amie.
Photo: May West

Plutôt nuageux

Histoire à suivre

Ce matin, mon amie, il me semble enfin émerger d’une lourde fatigue causée, il n’y a pas de doute, par un excès d’efforts physiques, sous la chaleur intense, des jours derniers. Il est vrai que j'ai toujours eu le moteur plus fort que la carrosserie, mais, hélas! il faut bien que je me rende à l’évidence. Le corps a une façon toute particulière de nous faire comprendre qu’il y a des limites à en abuser. Que cela nous plaise ou non!

Bref, tout cela pour te dire que je n’ai pas eu grand courage, ni le goût et ni le temps de réaliser toutes les conséquences et implications de l’onde de choc créée par la démission de Bernard Landry, comme chef du PQ et député de son comté, ce dernier week-end.

Pour l’instant, je te fais part de ma première réaction. Comment un parti qui semble carrément impossible à gérer pourra-t-il convaincre la population qu'il ferait mieux avec un pays ?

Et ma seconde : en ce qui touche la succession de monsieur Landry, si l’on se fie aux déboires et déceptions causées par les chefs québécois, notamment Jean Charest et Lucien Bouchard, venus d’Ottawa, je crois que, bien que favori dans la course, Gilles Duceppe sera plus utile, là où il se trouve en ce moment.

Mais, tout cela n’est que mon humble avis, mon amie. La conjoncture et les événements se chargeront bien d’écrire la suite à ma place. Tu ne crois pas?

À toi pour toujours,
May West

dimanche, juin 05, 2005

Nuageux avec éclaircies

Frustration

Quand la chaleur et la fatigue vous accablent, rien de plus relaxant, mon amie, que de regarder le golf à la télé.

Mais, vois-tu, quand Tiger est rendu qu'il frappe 300 verges avec son bois-3, c'est qu'il sent le besoin de contruire des cathédrales ... à la québécoise, il va sans dire.

À toi pour toujours,
May West

jeudi, juin 02, 2005

Quelques nuages

Petite escapade

Aujourd'hui, mon amie, si tu me cherches, tu me trouveras sans doute entre le premier départ au Ki-8-Eb, à Trois-Rivières et quelque part, sur la 138, à Sainte-Marthe-du-Cap, chez une amie.

Là, de sa grande fenêtre panoramique, on n'a pas le choix d'y jouir d'une vue imprenable sur le fleuve. Magnifique!

Historique du nom
Selon une tradition dont l'origine est difficile à retracer, le club de golf Ki-8-Eb tiendrait son nom de la transcription phonétique du nom d'un chef algonquin né à Trois-Rivières et qui, avec 34 membres de sa tribu, avait remporté une éclatante victoire, aux environs de Kingston, en Ontario, contre une bande d'Annontagués qui terrorisait les colons...

Cela dit, mon amie, demain, retour au bercail en passant peut-être par Sorel. Que veux-tu? C’est la vie …!

À toi pour toujours,
May West

mercredi, juin 01, 2005



Que la grâce soit avec toi,
Mary Pierce!

Brume sèche

La saison des ouragans

Mon amie, il fait absolument magnifique, ce matin. Le soleil a dû se lever en très belle forme puisque presque toute trace de brume était disparue à mon réveil. Au nord-ouest, le ciel n’est encombré d’aucun nuage. Et l’après-midi s’annonce même ensoleillé, quoique quelques passages nuageux viendront briser cette belle harmonie. Le mercure doit grimper jusqu’à 26°, ce qui s’approche des températures saisonnières, comme on dit.

Mais bien sûr, il ne faut pas trop se leurrer, chère amie. Ni trop s’endormir sur nos lauriers … Car aujourd’hui, le 1er juin, débute officiellement la saison des ouragans. Cette parade des grands vents qui nous viennent des océans et qui sèment la mort et la dévastation se terminera le 30 novembre prochain.

Je te rappelle donc que j’ai une sœur qui habite la Floride, et tu peux être certaine qu’elle a déjà commencé à ressentir des crampes dans le ventre depuis un bon moment. D’ailleurs, je peux sentir d’ici son angoisse.

L’an dernier, l’ouragan Charley a frôlé tout juste sa région ayant fait plusieurs morts et dévasté le comté juste au sud du sien. Cette année, la NOAA prévoie 12 à 13 tempêtes tropicales, 7 à 9 ouragans moyens et 3 à 5 ouragans majeurs.

Pour satisfaire à ta curiosité, il me fait plaisir de te donner ici la liste des noms des tempêtes tropicales et ouragans à venir, en 2005. D’abord de l’Atlantique : Arlene, Bret, Cindy, Dennis, Emily, Franklin, Gert, Harvey, Irene, Jose, Katrina, Lee, Maria, Nate, Ophelia, Philippe, Rita, Stan, Tammy, Vince, Wilma.

Puis, du Pacifique : Adrian, Beatriz, Calvin, Dora, Eugene, Fernanda, Greg, Hilary, Irwin, Jova, Kenneth, Lidia, Max, Norma, Otis, Pilar, Ramon, Selma, Todd, Veronica, Wiley, Xina et York.

Lesquels de ces beaux noms, tantôt féminins, tantôt masculins, laisseront les pires cicatrices sur leur passage, cette année? Dieu seul le sait.

À toi pour toujours,
May West

National Oceanic & Atmospheric Administration