Le Temps qu'il fait
Laisser l'autre croire à ses dieux et vivre ses fantasmes, en autant que cela demeure du domaine privé. À toi pour toujours, May West
samedi, octobre 29, 2005
Dégagé
Spleen d’automne (suite et fin)
Hé! mon amie! Quand la nuit est si froide qu’elle laisse une couche de frimas sur les toits, c’est que l’hiver n’est pas bien loin. Te rends-tu compte? Il fait – 1°, ce matin! Brrrr! Mais peut-être aurons-nous enfin droit à un peu de soleil, aujourd’hui. Même frileux, c’est à espérer, car comme tu sais, j’ai connu assez de déprime comme ça, cette semaine, pour qu’on s’inquiète de moi. Il est vrai qu’encore une couple de jours sans soleil, et je m’apprêtais à dépeupler le ciel de toutes ses divinités. Comme quoi, l’exagération peut devenir l’arme blanche des gendelettres …
D’autant plus qu’il nous faudra reculer d'une heure les aiguilles de nos montres pendant la nuit qui vient. À 3 h, il nous sera permis de revenir dans le passé, de faire comme si rien n'était, et de reprendre la vie là où elle était 60 minutes plus tôt. Comprends-tu, pourquoi est-il souhaitable que le soleil soit là? Mais j’y pense, qu’arrive-t-il pour une personne qui vit, disons jusqu'à 72 ans? A-t-elle droit à trois jours supplémentaires de vie passée avant de trépasser?
Tout ça pour te dire, mon amie, que si je n’ai pas trouvé grand-chose d’inspirant à me mettre sous la dent, ces derniers jours, il reste tout de même, que je n’ai pu faire autrement que d’être touchée par une histoire de chat. Exactement le genre d’histoire qui fait vibrer ma corde sensible.
Je te disais donc, qu’un chat américain enfermé par erreur dans un conteneur de papiers, a été découvert « en pleine forme » en France, après une traversée de l’Atlantique de trois semaines, sans vivres, à fond de cale d’un navire marchand.
D’abord, mettons les choses au clair! Ce n’était pas un chat, mais une chatte. A-t-elle suivi une souris ou s’est-elle laissée envoûter par un vilain rat de cale ou encore par le chant des sirènes?
En tout cas, chose certaine, elle ne s’est pas trop fait botter le c … même par erreur. Une chatte qui coûtera sans doute un bras à ses maîtres pour se faire rapatrier dans son pays, cela ne te rappelle-t-il pas que les femmes comme les chattes, et vice-versa, retombent toujours sur leurs pattes …?
Ouais! Je te vois déjà sourire … aux anges.
À toi pour toujours,
May West
Hé! mon amie! Quand la nuit est si froide qu’elle laisse une couche de frimas sur les toits, c’est que l’hiver n’est pas bien loin. Te rends-tu compte? Il fait – 1°, ce matin! Brrrr! Mais peut-être aurons-nous enfin droit à un peu de soleil, aujourd’hui. Même frileux, c’est à espérer, car comme tu sais, j’ai connu assez de déprime comme ça, cette semaine, pour qu’on s’inquiète de moi. Il est vrai qu’encore une couple de jours sans soleil, et je m’apprêtais à dépeupler le ciel de toutes ses divinités. Comme quoi, l’exagération peut devenir l’arme blanche des gendelettres …
D’autant plus qu’il nous faudra reculer d'une heure les aiguilles de nos montres pendant la nuit qui vient. À 3 h, il nous sera permis de revenir dans le passé, de faire comme si rien n'était, et de reprendre la vie là où elle était 60 minutes plus tôt. Comprends-tu, pourquoi est-il souhaitable que le soleil soit là? Mais j’y pense, qu’arrive-t-il pour une personne qui vit, disons jusqu'à 72 ans? A-t-elle droit à trois jours supplémentaires de vie passée avant de trépasser?
Tout ça pour te dire, mon amie, que si je n’ai pas trouvé grand-chose d’inspirant à me mettre sous la dent, ces derniers jours, il reste tout de même, que je n’ai pu faire autrement que d’être touchée par une histoire de chat. Exactement le genre d’histoire qui fait vibrer ma corde sensible.
Je te disais donc, qu’un chat américain enfermé par erreur dans un conteneur de papiers, a été découvert « en pleine forme » en France, après une traversée de l’Atlantique de trois semaines, sans vivres, à fond de cale d’un navire marchand.
D’abord, mettons les choses au clair! Ce n’était pas un chat, mais une chatte. A-t-elle suivi une souris ou s’est-elle laissée envoûter par un vilain rat de cale ou encore par le chant des sirènes?
En tout cas, chose certaine, elle ne s’est pas trop fait botter le c … même par erreur. Une chatte qui coûtera sans doute un bras à ses maîtres pour se faire rapatrier dans son pays, cela ne te rappelle-t-il pas que les femmes comme les chattes, et vice-versa, retombent toujours sur leurs pattes …?
Ouais! Je te vois déjà sourire … aux anges.
À toi pour toujours,
May West
jeudi, octobre 27, 2005
Nuageux
Spleen d’automne
Ah! mon amie, si tu savais la profondeur et la hauteur du vague à l’âme qui s’est abattu sur moi, cette semaine! L’ouragan Wilma n’aura été que de la petite bière à côté de ça! Comme toutes les autres petites âmes en peine, à l’instar de mon âme sœur, qui viennent hanter mon blogue, de temps à autre, tu as sans doute dû croire que je faisais preuve de paresse intellectuelle.
C’est que l’inspiration m’a fait cruellement défaut. Car pour t’écrire, mon amie, ai-je besoin de te dire qu’il m’en faut, de l’inspiration! Il faut qu’elle vienne de quelque part et qu’elle me submerge ...
« Je suis comme (la reine) d'un pays pluvieux » ...
Or faut-il te dire que toute cette pluie, qu’elle soit tombée en trombes, en bruine ou en averses, n’a pas aidé mon moral ni arrangé les choses. Pour que je décide de ranger le dessous de mon armoire de cuisine, de nettoyer le four de ma cuisinière et de brasser des affaires (dans ma tête), c’est pas peu dire.
À vrai dire, le vrai sens de cet état d’âme se résume dans un seul mot : désespérance. Désespérance de voir et d’entendre, autour de moi, toute cette merdique avalanche d’intempéries, aussi bien naturelles qu’humaines, qui ne cesse de nous envahir et de nous engloutir à cœur de jour. Est-ce ça, mon amie, avoir le spleen?
Tiens! Je vais te donner un seul exemple. Comment veux-tu que je trouve inspirante, l’idéologie de ce drôle de pistolet qui se dit philosophe, tout en prenant très au sérieux le rôle de prince consort qu’il joue auprès de la nouvelle gouverneure générale?
Dis-moi, est-ce par pur opportunisme que Jean-Daniel Lafond mange ainsi à tous les nationalismes, sauf celui du Québec, qu’il trouve tout à coup particulièrement indigeste? Et est-ce par ambition personnelle qu’il a su convaincre sa femme, pas plus folle qu’une autre, en tout cas, pas plus folle qu’une Denise Bombardier, qu’une Nathalie Petrowski ou qu’une Lysiane Gagnon, pour ne nommer que celles-là, d’accepter ce poste hautement symbolique? C’est à se demander, quels autres squelettes pittoresques le personnage en question n’a pas cachés dans ses doubles placards … ?
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », pas étonnant que le spleen d’automne provoque en nous ... comme des hallucinations.
À toi pour toujours,
May West
En italique : certains vers de Charles Baudelaire, extraits des Fleurs du Mal
Ah! mon amie, si tu savais la profondeur et la hauteur du vague à l’âme qui s’est abattu sur moi, cette semaine! L’ouragan Wilma n’aura été que de la petite bière à côté de ça! Comme toutes les autres petites âmes en peine, à l’instar de mon âme sœur, qui viennent hanter mon blogue, de temps à autre, tu as sans doute dû croire que je faisais preuve de paresse intellectuelle.
C’est que l’inspiration m’a fait cruellement défaut. Car pour t’écrire, mon amie, ai-je besoin de te dire qu’il m’en faut, de l’inspiration! Il faut qu’elle vienne de quelque part et qu’elle me submerge ...
« Je suis comme (la reine) d'un pays pluvieux » ...
Or faut-il te dire que toute cette pluie, qu’elle soit tombée en trombes, en bruine ou en averses, n’a pas aidé mon moral ni arrangé les choses. Pour que je décide de ranger le dessous de mon armoire de cuisine, de nettoyer le four de ma cuisinière et de brasser des affaires (dans ma tête), c’est pas peu dire.
À vrai dire, le vrai sens de cet état d’âme se résume dans un seul mot : désespérance. Désespérance de voir et d’entendre, autour de moi, toute cette merdique avalanche d’intempéries, aussi bien naturelles qu’humaines, qui ne cesse de nous envahir et de nous engloutir à cœur de jour. Est-ce ça, mon amie, avoir le spleen?
Tiens! Je vais te donner un seul exemple. Comment veux-tu que je trouve inspirante, l’idéologie de ce drôle de pistolet qui se dit philosophe, tout en prenant très au sérieux le rôle de prince consort qu’il joue auprès de la nouvelle gouverneure générale?
Dis-moi, est-ce par pur opportunisme que Jean-Daniel Lafond mange ainsi à tous les nationalismes, sauf celui du Québec, qu’il trouve tout à coup particulièrement indigeste? Et est-ce par ambition personnelle qu’il a su convaincre sa femme, pas plus folle qu’une autre, en tout cas, pas plus folle qu’une Denise Bombardier, qu’une Nathalie Petrowski ou qu’une Lysiane Gagnon, pour ne nommer que celles-là, d’accepter ce poste hautement symbolique? C’est à se demander, quels autres squelettes pittoresques le personnage en question n’a pas cachés dans ses doubles placards … ?
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », pas étonnant que le spleen d’automne provoque en nous ... comme des hallucinations.
À toi pour toujours,
May West
En italique : certains vers de Charles Baudelaire, extraits des Fleurs du Mal
Photo: May West
dimanche, octobre 23, 2005
samedi, octobre 22, 2005
Ciel voilé
Eva, Marlene & les autres
Dans son dernier album, Eva, cette chanteuse à la voix rauque et sensuelle, nous livre les belles chansons du répertoire d’une grande star du cinéma, Marlene Dietrich, dans leur version originale, en français, en anglais et en allemand.
Et pour toi, mon amie, qui aimais tant entendre Nina Simone chanter cette magnifique chanson de Jacques Brel, tu te délecteras ici d’entendre Eva nous chanter (Bitte Geh' Night Fort) Ne me quitte pas … en allemand.
Pierre Grimaud assure l’accompagnement au piano.
À toi pour toujours,
May West
vendredi, octobre 21, 2005
Quelques nuages
À vie hier
Mon amie, un vent de folie furieuse et de démence avancée s’abat sur le monde en ce moment. La raison pour laquelle tant de gens la perde (leur raison) au profit d’une psychose qui s’installe de plus en plus dans leur cervelle … d’oiseau?
Un mal qui répand la terreur … actuellement, surtout en Europe. Le spectre de la grippe aviaire est le grand responsable de cette panique, mon amie. Des internautes inquiets achètent des doses de l'antiviral Tamiflu sur le Web à des prix exorbitants, de peur d'en manquer. À un point tel, que le médicament a été retiré sur un site internet jusqu'à nouvel ordre en raison de la pénurie mondiale qui sévit.
Est-ce à dire, mon amie, que si danger de grippe aviaire, il y aura pour de vrai, il ne restera plus de médicaments, pour les gens qui conservent encore un brin de jarnigoine?
À toi pour toujours,
May West
Mon amie, un vent de folie furieuse et de démence avancée s’abat sur le monde en ce moment. La raison pour laquelle tant de gens la perde (leur raison) au profit d’une psychose qui s’installe de plus en plus dans leur cervelle … d’oiseau?
Un mal qui répand la terreur … actuellement, surtout en Europe. Le spectre de la grippe aviaire est le grand responsable de cette panique, mon amie. Des internautes inquiets achètent des doses de l'antiviral Tamiflu sur le Web à des prix exorbitants, de peur d'en manquer. À un point tel, que le médicament a été retiré sur un site internet jusqu'à nouvel ordre en raison de la pénurie mondiale qui sévit.
Est-ce à dire, mon amie, que si danger de grippe aviaire, il y aura pour de vrai, il ne restera plus de médicaments, pour les gens qui conservent encore un brin de jarnigoine?
À toi pour toujours,
May West
mardi, octobre 18, 2005
La vie en rose
En effet, un événement majeur, mon amie! Pour célébrer le 25è anniversaire de La Vie en rose, on vient de lancer à Montréal un grand numéro hors série de 154 pages … qui dresse un état des lieux de la situation des femmes depuis 25 ans.
Pas donné, je t’assure! Mais faut ce qu'il faut quand il s’agit de parler des femmes …! Un luxe? Pas bien loin. Ce numéro hors série se vend 19,95 $ !!! Faudra peut-être se grouper à quatre ou à cinq pour se le procurer et ensuite prendre un numéro pour avoir son tour de le lire … Ou encore l'ajouter à notre liste de cadeaux de Noël.
Toujours est-il que tous les numéros originaux de La Vie en rose de 1980 à 1987 ont été numérisés et se retrouvent maintenant sur le site Internet de la Grande Bibliothèque. J’ai placé un lien spécialement pour toi juste à côté, à ta droite, dans Mes sites préférés.
En effet, un événement majeur, mon amie! Pour célébrer le 25è anniversaire de La Vie en rose, on vient de lancer à Montréal un grand numéro hors série de 154 pages … qui dresse un état des lieux de la situation des femmes depuis 25 ans.
Pas donné, je t’assure! Mais faut ce qu'il faut quand il s’agit de parler des femmes …! Un luxe? Pas bien loin. Ce numéro hors série se vend 19,95 $ !!! Faudra peut-être se grouper à quatre ou à cinq pour se le procurer et ensuite prendre un numéro pour avoir son tour de le lire … Ou encore l'ajouter à notre liste de cadeaux de Noël.
Toujours est-il que tous les numéros originaux de La Vie en rose de 1980 à 1987 ont été numérisés et se retrouvent maintenant sur le site Internet de la Grande Bibliothèque. J’ai placé un lien spécialement pour toi juste à côté, à ta droite, dans Mes sites préférés.
À toi pour toujours,
May West
Nuageux
Voir plus loin que son nez
Plus j’avance dans ma réflexion, plus je suis embêtée. C’est vrai, mon amie, qu’André Boisclair, comme le dit la chanson « il est beau, il est gentil … ». Il est jeune, aussi. Et bien sûr, il est populaire. Et, finalement, ce qui ne gâte rien … il est un homme.
Donc, comme je te le disais, plus j’avance, plus je suis embêtée. D’abord, parce qu’il n’y a pas que ses nombreux supporters québécois qui souhaitent le voir enfin à la tête du PQ. Je crois qu’il y a aussi, surtout, les libéraux fédéraux qui l’attendent hypocritement, en silence, en se frottant les mains et en bavant de plaisir à l’idée de le voir se planter (lire : déstabiliser), le moment venu.
Or, sous prétexte qu’il a tout de même commis un ou des actes criminels et eu des contacts avec un ou des fournisseurs dans des circonstances encore inconnues pendant qu'il occupait la fonction de ministre, as-tu pensé, mon amie, qu’Ottawa pourrait très bien décider, de lancer la GRC dans une enquête sur son passé d’usager de cocaïne, alors que le Québec serait en pleine campagne référendaire? N’est-ce-pas là, un scénario tout à fait plausible?
Maintenant, que faut-il penser de Mme Marois qui a avoué, avant-hier, (on espère que ce n’était pas dans le but de se rendre intéressante …) avoir fumé du pot quand elle avait 19 ans, et dire du même souffle ne pas avoir aimé l’expérience.
Peu nous importe, mon amie, mais rappelle-moi donc ceci : est-ce que la simple possession de marijuana était ou non criminelle, à ce moment-là? Parce qu’en poussant un peu la même logique fédéraliste, elle aussi pourrait connaître le même sort. Le moment venu, évidemment! Embêtant, non?
Ouais! Vois-tu pourquoi, dans cette fichue course à la direction du Parti québécois, il faut voir plus loin que son nez …?
Comme j’envie les Allemands, mon amie! Car sans l’ombre d’un doute, ils auront une femme chancelière, qui va continuer tranquillement de faire … de la soupe de pommes de terre et mener une vie tout à fait normale malgré les responsabilités importantes et nombreuses qui l’attendent.
Tandis qu’ici, entre une femme ambitieuse (ce n’est pas un défaut, loin de là) et un homosexuel olé olé (ça, c’est pas pareil), il y a encore loin de la coupe aux lèvres …
À toi pour toujours,
May West
Plus j’avance dans ma réflexion, plus je suis embêtée. C’est vrai, mon amie, qu’André Boisclair, comme le dit la chanson « il est beau, il est gentil … ». Il est jeune, aussi. Et bien sûr, il est populaire. Et, finalement, ce qui ne gâte rien … il est un homme.
Donc, comme je te le disais, plus j’avance, plus je suis embêtée. D’abord, parce qu’il n’y a pas que ses nombreux supporters québécois qui souhaitent le voir enfin à la tête du PQ. Je crois qu’il y a aussi, surtout, les libéraux fédéraux qui l’attendent hypocritement, en silence, en se frottant les mains et en bavant de plaisir à l’idée de le voir se planter (lire : déstabiliser), le moment venu.
Or, sous prétexte qu’il a tout de même commis un ou des actes criminels et eu des contacts avec un ou des fournisseurs dans des circonstances encore inconnues pendant qu'il occupait la fonction de ministre, as-tu pensé, mon amie, qu’Ottawa pourrait très bien décider, de lancer la GRC dans une enquête sur son passé d’usager de cocaïne, alors que le Québec serait en pleine campagne référendaire? N’est-ce-pas là, un scénario tout à fait plausible?
Maintenant, que faut-il penser de Mme Marois qui a avoué, avant-hier, (on espère que ce n’était pas dans le but de se rendre intéressante …) avoir fumé du pot quand elle avait 19 ans, et dire du même souffle ne pas avoir aimé l’expérience.
Peu nous importe, mon amie, mais rappelle-moi donc ceci : est-ce que la simple possession de marijuana était ou non criminelle, à ce moment-là? Parce qu’en poussant un peu la même logique fédéraliste, elle aussi pourrait connaître le même sort. Le moment venu, évidemment! Embêtant, non?
Ouais! Vois-tu pourquoi, dans cette fichue course à la direction du Parti québécois, il faut voir plus loin que son nez …?
Comme j’envie les Allemands, mon amie! Car sans l’ombre d’un doute, ils auront une femme chancelière, qui va continuer tranquillement de faire … de la soupe de pommes de terre et mener une vie tout à fait normale malgré les responsabilités importantes et nombreuses qui l’attendent.
Tandis qu’ici, entre une femme ambitieuse (ce n’est pas un défaut, loin de là) et un homosexuel olé olé (ça, c’est pas pareil), il y a encore loin de la coupe aux lèvres …
À toi pour toujours,
May West
vendredi, octobre 14, 2005
Faible pluie
Les riches héritières
Mon amie, l’arrestation musclée d’Anne-Marie Péladeau, hier, à Montréal, n'a pas manqué de nous choquer et de nous révolter. On s'explique mal, comment on a pu malmener ainsi une personne déjà ... menottée. Curieux, n'est-ce-pas? En tout cas, c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais pour plusieurs d'entre nous, cette arrestation spectaculaire aura probablement aussi fait ressurgir dans nos mémoires, la triste histoire de Patty Hearst.
Mon amie, l’arrestation musclée d’Anne-Marie Péladeau, hier, à Montréal, n'a pas manqué de nous choquer et de nous révolter. On s'explique mal, comment on a pu malmener ainsi une personne déjà ... menottée. Curieux, n'est-ce-pas? En tout cas, c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais pour plusieurs d'entre nous, cette arrestation spectaculaire aura probablement aussi fait ressurgir dans nos mémoires, la triste histoire de Patty Hearst.
Tu te souviens de cette petite-fille du magnat de la presse Randolph Hearst, enlevée en février 1974 à San Francisco, par la Symbionese Liberation Army, mouvement révolutionnaire auquel elle se raliera.
Bien que les époques et, bien sûr, les circonstances soient différentes, il n’en demeure pas moins, mon amie, que les histoires de ces deux riches héritières ont des similitudes de parcours évidentes.
L’une participera à des attaques à main armée (sous le nom de guerre de "Tania"), et sera condamnée pour ces faits à sept années de prison, une peine réduite à deux ans par le Président Jimmy Carter.
La seconde fait face désormais à 21 accusations criminelles, dont des accusations de voies de fait à l'endroit de deux policiers, de délits de fuite et d'évasion qui ont trait à la poursuite policière.
D’abord, comment ces deux jeunes filles, comblées par la vie, en sont-elles arrivées là? Puis, d’où vient cette agressivité contre leurs parents, leur milieu familial et la société, en général?
Certes, il semble clair que la source de toute cette rebellion est la même pour les deux et que le peu d’amour, d’affection et d’attention qu’on leur a donné dans leur enfance, pourtant dorée, a dû y être pour quelque chose.
Hélas! auraient-elles été, elles aussi, à leur façon, victimes de voleurs d’enfances … ? Avec le recul et ce que l'on connaît maintenant, toujours est-il, mon amie, qu’il ne faut pas s’étonner, aujourd’hui, que le chemin qu’elles ont emprunté dans la vie, celui de la violence et de la drogue, les a menées exactement au même endroit.
En enfer!
À toi pour toujours,
May West
mercredi, octobre 12, 2005
Nuageux avec éclaircies
En effet, quelle nouvelle!
Que le ministre des Travaux publics au fédéral, Scott Brisson, ait décidé d’épouser son conjoint après seulement six mois de vie commune, cela n’a certes pas le même impact, pour moi, que le simple fait d’apprendre qu’il était homosexuel … ! En effet, rien que ça, c’était déjà une nouvelle!
Incidemment, le député néo-écossais a déclaré qu'il avait hâte au jour où le mariage d'un homme ou d'une femme politique homosexuel « ne constituera plus une nouvelle ». Comme le disait si bien, une célèbre auteure inconnue, «Aujourd’hui, plus besoin pour afficher son homosexualité de le crier sur les toits. C’est comme pour les points sur les i. Cela devrait aller de soi.»
En outre, dans un même ordre d’idée, avait lieu en Californie, ce dernier week-end, le premier concours en terre américaine du « Mr Gay International » au terme d’une série d’épreuves incluant escalade, lecture de poésie, gymnastique et défilé en maillot de bain.
Quétaine! Du déjà-vu!
Mais, mon amie, si jamais il voyait le jour en quoi pourraient donc constituer les éventuelles épreuves d’un premier concours « Miss Lesbian International» ou « Miss Butch International »?
Ayant droit de parole la première, d’entrée de jeu, je dirais que cela devrait avoir lieu dans le cadre d’une star académie nouveau genre, ouvert à tous les groupes d’âges.
D’abord, au programme côté artistique, une épreuve de karaoke, puis, comme épreuve physique, un concours de tir au poignet autour d’une table de billard ... Ensuite, comme épreuve intellectuelle, il suffirait de compléter en un temps prescrit, un mot croisé moyen ou un sudoku facile.
Entre toi et moi, mon amie, la lecture d’une poésie par les gais aurait eu beaucoup plus de valeur, à nos yeux, si les candidats avaient au moins lu … la leur. Je suis convaincue que tu seras d’accord avec moi sur point.
Enfin, quant au volet mode, que dirais-tu d’une parade en motos, où toutes les candidates seraient vêtues de cuissards Stella rehaussés de T-shirts ou camisoles bedaine, et coiffées de casquettes assorties, montrant bien en évidence le logo du ruban rose the breast cancer site … ?
Solidarité oblige!
Si tu trouves que je caricature ou que je manque d’imagination, eh ben! tu n’as qu’à prendre le micro toi-même … !
À toi pour toujours,
May West
Que le ministre des Travaux publics au fédéral, Scott Brisson, ait décidé d’épouser son conjoint après seulement six mois de vie commune, cela n’a certes pas le même impact, pour moi, que le simple fait d’apprendre qu’il était homosexuel … ! En effet, rien que ça, c’était déjà une nouvelle!
Incidemment, le député néo-écossais a déclaré qu'il avait hâte au jour où le mariage d'un homme ou d'une femme politique homosexuel « ne constituera plus une nouvelle ». Comme le disait si bien, une célèbre auteure inconnue, «Aujourd’hui, plus besoin pour afficher son homosexualité de le crier sur les toits. C’est comme pour les points sur les i. Cela devrait aller de soi.»
En outre, dans un même ordre d’idée, avait lieu en Californie, ce dernier week-end, le premier concours en terre américaine du « Mr Gay International » au terme d’une série d’épreuves incluant escalade, lecture de poésie, gymnastique et défilé en maillot de bain.
Quétaine! Du déjà-vu!
Mais, mon amie, si jamais il voyait le jour en quoi pourraient donc constituer les éventuelles épreuves d’un premier concours « Miss Lesbian International» ou « Miss Butch International »?
Ayant droit de parole la première, d’entrée de jeu, je dirais que cela devrait avoir lieu dans le cadre d’une star académie nouveau genre, ouvert à tous les groupes d’âges.
D’abord, au programme côté artistique, une épreuve de karaoke, puis, comme épreuve physique, un concours de tir au poignet autour d’une table de billard ... Ensuite, comme épreuve intellectuelle, il suffirait de compléter en un temps prescrit, un mot croisé moyen ou un sudoku facile.
Entre toi et moi, mon amie, la lecture d’une poésie par les gais aurait eu beaucoup plus de valeur, à nos yeux, si les candidats avaient au moins lu … la leur. Je suis convaincue que tu seras d’accord avec moi sur point.
Enfin, quant au volet mode, que dirais-tu d’une parade en motos, où toutes les candidates seraient vêtues de cuissards Stella rehaussés de T-shirts ou camisoles bedaine, et coiffées de casquettes assorties, montrant bien en évidence le logo du ruban rose the breast cancer site … ?
Solidarité oblige!
Si tu trouves que je caricature ou que je manque d’imagination, eh ben! tu n’as qu’à prendre le micro toi-même … !
À toi pour toujours,
May West
mardi, octobre 11, 2005
Faible bruine
Rendons grâces …!
Hier, mon amie, c’était l’Action de grâces. Ce jour-là a été inventé spécialement pour rendre grâces au Créateur, pour l’ensemble de son œuvre: la nature, les planètes, ainsi que les fruits et les légumes, etc. J’abrège un peu, mais c’est à peu près ça!
Qu’Il me pardonne, mais disons que cette année, après les énormités catastrophiques qu’il envoie à répétition partout sur la planète, je n’avais pas vraiment le goût de Lui rendre grâce.
Je sais, je ne devrais pas.
Voyons donc! Penses-tu, que je vais Lui rendre grâce pour les tsunamis, les tremblements de terre, les éruptions de volcans, les ouragans, les cyclones, les glissements de terrains, les inondations, la grippe aviaire et sans oublier les terroristes, qui, soit dit en passant, semblent relever directement de Son administration … ? No way!
Un dossier pas clair du tout, à mon avis. Car excluant les victimes collatérales, dont les femmes et les enfants, à moins que la CIA Lui aie refilé des informations très précises concernant les cachettes des terroristes au Pakistan …! Qui sait? Je ne suis pas dans le secret des dieux, après tout!
Enfin, veux-tu bien me dire pourquoi, Il en veut tant aux Guatémaltèques et aux autres habitants de l'Amérique centrale, en ce moment? Qu’ont donc fait ces gens de pire que les autres? Trois cataclysmes simultanément en moins d’une semaine, faut le faire, non?
Je commence à douter de Sa divine bonté, mon amie …
À toi pour toujours,
May West
Hier, mon amie, c’était l’Action de grâces. Ce jour-là a été inventé spécialement pour rendre grâces au Créateur, pour l’ensemble de son œuvre: la nature, les planètes, ainsi que les fruits et les légumes, etc. J’abrège un peu, mais c’est à peu près ça!
Qu’Il me pardonne, mais disons que cette année, après les énormités catastrophiques qu’il envoie à répétition partout sur la planète, je n’avais pas vraiment le goût de Lui rendre grâce.
Je sais, je ne devrais pas.
Voyons donc! Penses-tu, que je vais Lui rendre grâce pour les tsunamis, les tremblements de terre, les éruptions de volcans, les ouragans, les cyclones, les glissements de terrains, les inondations, la grippe aviaire et sans oublier les terroristes, qui, soit dit en passant, semblent relever directement de Son administration … ? No way!
Un dossier pas clair du tout, à mon avis. Car excluant les victimes collatérales, dont les femmes et les enfants, à moins que la CIA Lui aie refilé des informations très précises concernant les cachettes des terroristes au Pakistan …! Qui sait? Je ne suis pas dans le secret des dieux, après tout!
Enfin, veux-tu bien me dire pourquoi, Il en veut tant aux Guatémaltèques et aux autres habitants de l'Amérique centrale, en ce moment? Qu’ont donc fait ces gens de pire que les autres? Trois cataclysmes simultanément en moins d’une semaine, faut le faire, non?
Je commence à douter de Sa divine bonté, mon amie …
À toi pour toujours,
May West
dimanche, octobre 09, 2005
vendredi, octobre 07, 2005
Faible pluie
Et le sang mêlé
Prends bien le temps de t’asseoir confortablement dans ton fauteuil de plumes d’oie blanche, mon amie. Ce que j’ai à te dire risque de t’ébranler. C’est à propos de la souveraineté.
Eh bien voilà! Pour être franche avec toi, je commence à y croire de moins en moins. En fait, je me dis que, si René Lévesque, Lucien Bouchard et Jacques Parizeau ne l’ont pas réussie, encore à ce jour, ce n’est pas un jeune blanc-bec comme André Boisclair qui y arrivera.
Ouf!
Quel soulagement de t’avoir dit ça, d’une seule traite!
C'est que chacun des deux grands quotidiens québécois ont la leur. Le Devoir, héberge Denise Bombardier et La Presse, a Lysiane Gagnon. Deux passionaras de l’actualité et de la communication, en général. Ni l’une ni l’autre ne fait dans la dentelle, quand il s’agit de dire ce qu’elles ont dans les entrailles. Et autant l’une que l’autre sait maîtriser avec panache l’art de la « cinglanterie ».
Ainsi soient-elles!
Or, affirmer qu’André Boisclair ne possède pas la vraie maîtrise en administration qu’il prétend avoir obtenue lors d’un séjour d’études, aux États-Unis, pire encore, en insinuant qu’il l’aurait « achetée », c’est comme de proclamer qu’il n’a pas les qualifications nécessaires, pour atteindre aux hautes fonctions auxquelles il aspire. Selon madame Gagnon, il serait donc moins qualifié que messieurs Bouchard et Parizeau, et ni plus ni moins que M. Lévesque. Mais, « M. Lévesque, c'est M. Lévesque!», dit-elle, comme si, pour elle, René Lévesque était né ... de sang différent.
Certes, comme si des forces supérieures genre … Mangemorts étaient toujours là pour le disqualifier, peu importe les qualifications qu’un chef souverainiste peut avoir. « Quelle forme étrange les ennemis tapis dans l'ombre poussiéreuse et magique de Poudlard prendront-ils? » Attendons de voir le dernier volume. Le septième, je crois.
Mais, puisque nous sommes sans doute rendus au sixième volume de notre histoire, mon amie, plus j’y pense, plus je commence à croire qu’il n’y a plus qu’Harry Potter capable de réussir la souveraineté.
À toi pour toujours,
May West
Cinglanterie: de mon dictionnaire personnel
Prends bien le temps de t’asseoir confortablement dans ton fauteuil de plumes d’oie blanche, mon amie. Ce que j’ai à te dire risque de t’ébranler. C’est à propos de la souveraineté.
Eh bien voilà! Pour être franche avec toi, je commence à y croire de moins en moins. En fait, je me dis que, si René Lévesque, Lucien Bouchard et Jacques Parizeau ne l’ont pas réussie, encore à ce jour, ce n’est pas un jeune blanc-bec comme André Boisclair qui y arrivera.
Ouf!
Quel soulagement de t’avoir dit ça, d’une seule traite!
C'est que chacun des deux grands quotidiens québécois ont la leur. Le Devoir, héberge Denise Bombardier et La Presse, a Lysiane Gagnon. Deux passionaras de l’actualité et de la communication, en général. Ni l’une ni l’autre ne fait dans la dentelle, quand il s’agit de dire ce qu’elles ont dans les entrailles. Et autant l’une que l’autre sait maîtriser avec panache l’art de la « cinglanterie ».
Ainsi soient-elles!
Or, affirmer qu’André Boisclair ne possède pas la vraie maîtrise en administration qu’il prétend avoir obtenue lors d’un séjour d’études, aux États-Unis, pire encore, en insinuant qu’il l’aurait « achetée », c’est comme de proclamer qu’il n’a pas les qualifications nécessaires, pour atteindre aux hautes fonctions auxquelles il aspire. Selon madame Gagnon, il serait donc moins qualifié que messieurs Bouchard et Parizeau, et ni plus ni moins que M. Lévesque. Mais, « M. Lévesque, c'est M. Lévesque!», dit-elle, comme si, pour elle, René Lévesque était né ... de sang différent.
Certes, comme si des forces supérieures genre … Mangemorts étaient toujours là pour le disqualifier, peu importe les qualifications qu’un chef souverainiste peut avoir. « Quelle forme étrange les ennemis tapis dans l'ombre poussiéreuse et magique de Poudlard prendront-ils? » Attendons de voir le dernier volume. Le septième, je crois.
Mais, puisque nous sommes sans doute rendus au sixième volume de notre histoire, mon amie, plus j’y pense, plus je commence à croire qu’il n’y a plus qu’Harry Potter capable de réussir la souveraineté.
À toi pour toujours,
May West
Cinglanterie: de mon dictionnaire personnel
mercredi, octobre 05, 2005
Quelques nuages
Et vice versa
Étais-tu au courant de ça, toi? Encore une petite secousse tellurique pour nous brasser un peu la cabane, mon amie. À plus de 11 000 $ l’heure, nos ministres libéraux fédéraux, notamment les Pettigrew-Dion-Robillard-Lapierre & cie se déplacent gaiement en jets privés pour se rendre d’un point O (Ottawa) à un point C (normalement leur circonscription), laissant le point B en plan (B comme dans Bullshitt). Et vive-versa. En autant que les règles du Conseil du Trésor soient respectées, disent-ils en se forçant pour ne pas rire de nous-autres.
« Les libéraux fédéraux sont au pouvoir depuis trop longtemps. Ils ont perdu tout contact avec la réalité des choses. Les milliards qui leur passent entre les mains leur montent à la tête et provoquent un vertige de riche. » (Jean-Robert Sansfaçon, Le Devoir, 5 octobre 2005) En tout cas, même Céline ne ferait pas ça …
En moins pire, c’est comme pour les élections municipales. C’est bien beau, pour l’un, de promettre de nettoyer et d'embellir la ville de Montréal en plantant des sapins de Noël dans les nids-de-poules, alors que, pour l’autre, il vaudrait mieux les transformer en vases à fleurs ...
Étais-tu au courant de ça, toi? Encore une petite secousse tellurique pour nous brasser un peu la cabane, mon amie. À plus de 11 000 $ l’heure, nos ministres libéraux fédéraux, notamment les Pettigrew-Dion-Robillard-Lapierre & cie se déplacent gaiement en jets privés pour se rendre d’un point O (Ottawa) à un point C (normalement leur circonscription), laissant le point B en plan (B comme dans Bullshitt). Et vive-versa. En autant que les règles du Conseil du Trésor soient respectées, disent-ils en se forçant pour ne pas rire de nous-autres.
« Les libéraux fédéraux sont au pouvoir depuis trop longtemps. Ils ont perdu tout contact avec la réalité des choses. Les milliards qui leur passent entre les mains leur montent à la tête et provoquent un vertige de riche. » (Jean-Robert Sansfaçon, Le Devoir, 5 octobre 2005) En tout cas, même Céline ne ferait pas ça …
En moins pire, c’est comme pour les élections municipales. C’est bien beau, pour l’un, de promettre de nettoyer et d'embellir la ville de Montréal en plantant des sapins de Noël dans les nids-de-poules, alors que, pour l’autre, il vaudrait mieux les transformer en vases à fleurs ...
Au fait, ça mange quoi, en hiver, un nid-de-poule? Eh ben! seul celui ou celle qui y a laissé, soit un pneu, soit un silencieux, soit un réservoir à essence ou soit un avant-bras (à essayer de réparer le pneu crevé …), le sait!
Et, je ne te parle pas ici de l’apocalyspe du poulet, c.à.d., du terrible H5N1. Un nid-de-poule, n’est quand même pas contagieux… ! Sauf en mars, évidemment! Ah! oui, j’allais oublier! Comme le regret est amer au cœur du ridicule. Fusion … Défusion ... Refusion ... Transfusion ... Infusion ... Une petite camomille avec ça? Et vice versa.
Un peu de sérieux, mon amie. C’est à s’arracher les poils de la tête. Madame Marois est trop vieille. Madame Marois a beaucoup d’expérience, mais elle devrait changer son image. Madame Marois est trop riche. Madame Marois est une pédante. Madame Marois est derrière l’affaire de la cocaïne. Etc, etc. C’est incroyable, mon amie, toutes les excuses qu’on invente pour ne pas afficher la … vraie.
Pourquoi se le cacher plus longtemps? Madame Marois est une femme. Or, on ne fait pas confiance à une femme pour gouverner le Québec. Encore moins pour faire l’indépendance. Voilà la véritable excuse … dans le cas de madame Marois, bien sûr!
Car après tout ce qu’on vient d’entendre, ces dernières semaines, le Québec est encore, hélas! très raciste, sans aucun doute très homophobe et enfin très sexiste. D’ailleurs, peu importe ce que la personne est ou a fait, pourvu que ce soit un … homme.
Qu’on me prépare un Challenger …! Départ? Vers l'Oasis, tiens!
À toi pour toujours,
May West
P.S. L'Oasis est un terrain de golf situé entre Ottawa et Montréal ...
mardi, octobre 04, 2005
Quelques nuages
Quand le soleil dit bonjour à la lune
«Cela peut être un signe de la fin du monde ou d'un autre grand désastre. C'est ce que nous croyons», a déclaré à Addis Abeba Tebared Tsegahun, 82 ans, un membre d'une tribu de la région du Tigray. «Je ne sais pas ce que vous, membres de la nouvelle génération, dites de cela», a-t-il ajouté. Mais «nous continuerons à prier pour survivre au danger qui se présentera après cela».
Est-ce qu'un pareil événement peut aussi présager des jours meilleurs, mon amie? Je t'en prie, réponds-moi vite!
À toi pour toujours,
May West
«Cela peut être un signe de la fin du monde ou d'un autre grand désastre. C'est ce que nous croyons», a déclaré à Addis Abeba Tebared Tsegahun, 82 ans, un membre d'une tribu de la région du Tigray. «Je ne sais pas ce que vous, membres de la nouvelle génération, dites de cela», a-t-il ajouté. Mais «nous continuerons à prier pour survivre au danger qui se présentera après cela».
Est-ce qu'un pareil événement peut aussi présager des jours meilleurs, mon amie? Je t'en prie, réponds-moi vite!
À toi pour toujours,
May West
lundi, octobre 03, 2005
Brume sèche
Enrôlées de force (2)
Mon amie, le 25 avril dernier, je t’écrivais un blogue à propos des filles soldats qu’on enrôlait de force dans plusieurs pays du monde.
Mon amie, le 25 avril dernier, je t’écrivais un blogue à propos des filles soldats qu’on enrôlait de force dans plusieurs pays du monde.
Or, à l'occasion du lancement de la campagne «filles soldats_ filles soldées», la porte- parole des enfants soldats a témoigné, hier soir, à l’émission Tout le monde en parle. China Keitetsi, une ancienne fille soldat se bat aujourd'hui pour lutter contre le recrutement des enfants dans les conflits armés.
40% des enfants soldats sont des filles.
Dans la plupart des conflits armés, des jeunes filles gonflent les rangs des forces et groupes armés. Certaines sont enlevées dès leur plus jeune âge, d’autres choisissent de « s’engager» pour survivre ou se protéger. Leur nombre est souvent sous-estimé.
Certaines études démontrent pourtant que, durant la période 1990-2003, on en retrouvait dans 55 pays, et que dans 38 pays elles participaient directement aux hostilités (source : Susan McKay et Dyan Mazurana, :" Où sont les filles ? " , p.25).
Esclaves sexuelles, elles sont aussi combattantes, espionnes, démineuses, porteuses, messagères, pilleuses, cuisinières… mères.
Le difficile retour à la vie civile
Les anciennes filles soldats sont souvent rejetées par leur communauté car elles sont notamment présumées avoir été abusées sexuellement et donc ont « perdu l’opportunité de pouvoir se marier ».
Après avoir eu de nombreuses responsabilités, elles ont des difficultés à reprendre des fonctions traditionnellement réservées aux femmes. La formation professionnelle et l’accès à l’éducation représentent alors pour elles l’unique chance de réinsertion sociale. Sans formation ou espoir pour le futur, elles préfèrent parfois se réengager!
Alors comment faire, mon amie, pour en soustraire, ne serait-ce rien qu'une, à cette injustice sans bon sens? Cela me bouleverse tellement, que je me demande si je ne vais pas décider d'en adopter une ... Que ferais-tu, toi, à ma place?
À toi pour toujours,
May West
samedi, octobre 01, 2005
Quelques nuages
Une affaire d'intelligence
Mon amie, depuis la naissance d'une princesse noire, qui profite de son trône pour réécrire, à sa façon, l'histoire du Canada, donc à la manière d'un conte de fée, j’ai royalement l’impression qu’on n’est pas sortis du bois.
J’ai bien envie, certes, de comparer ce beau conte à dormir debout … à celui de La Belle au bois dormant. D’ailleurs, n’a-t-elle pas décrété du haut de ses escarpins en verre-de-gris, « La fin des deux solitudes … »?
Hum … ! Or, tout en voulant rester politically correct, je ne sais plus où donner de la tête. En tout cas, moi, fière descendante de la minorité canadienne-française, laisse-moi te dire que, si jamais j’avais besoin de soins psychiatriques, ce n’est certainement pas vers le doc Mailloux que je me tournerais pour obtenir de l’aide. Mais plutôt vers le très sexy Raël … qui me rappelle l'existence de nos nombreuses familles.
Bref, tout ça pour te dire que je sympathise beaucoup avec les Noirs et les Amérindiens. Parce que, pourtant des Blancs, mes ancêtres, les Canadiens-français n’y ont pas échappé, non plus. Car, du temps qu’ils étaient les dignes et vaillants porteurs d’eau de la race dominante, eux aussi, si on les avaient évalués à l’époque qu’ils étaient pauvres et sans instruction, on aurait pu dire, sans se tromper, qu’ils étaient moins intelligents de 15% ... par rapport aux autres.
D’ailleurs, n’est-ce-pas ce qu’ont toujours pensé de nous, les Canadiens-anglais? Si c’était pas du racisme, ça, mais alors, c’était quoi? Pas surprenant qu’il y ait encore deux solitudes dans ce pays … Les Intelligents et les Morons!
Il est minuit moins une ... Alors, je vous laisse dormir là-dessus, madame la gouverneure générale!
À toi pour toujours, mon amie
May West
Mon amie, depuis la naissance d'une princesse noire, qui profite de son trône pour réécrire, à sa façon, l'histoire du Canada, donc à la manière d'un conte de fée, j’ai royalement l’impression qu’on n’est pas sortis du bois.
J’ai bien envie, certes, de comparer ce beau conte à dormir debout … à celui de La Belle au bois dormant. D’ailleurs, n’a-t-elle pas décrété du haut de ses escarpins en verre-de-gris, « La fin des deux solitudes … »?
Hum … ! Or, tout en voulant rester politically correct, je ne sais plus où donner de la tête. En tout cas, moi, fière descendante de la minorité canadienne-française, laisse-moi te dire que, si jamais j’avais besoin de soins psychiatriques, ce n’est certainement pas vers le doc Mailloux que je me tournerais pour obtenir de l’aide. Mais plutôt vers le très sexy Raël … qui me rappelle l'existence de nos nombreuses familles.
Bref, tout ça pour te dire que je sympathise beaucoup avec les Noirs et les Amérindiens. Parce que, pourtant des Blancs, mes ancêtres, les Canadiens-français n’y ont pas échappé, non plus. Car, du temps qu’ils étaient les dignes et vaillants porteurs d’eau de la race dominante, eux aussi, si on les avaient évalués à l’époque qu’ils étaient pauvres et sans instruction, on aurait pu dire, sans se tromper, qu’ils étaient moins intelligents de 15% ... par rapport aux autres.
D’ailleurs, n’est-ce-pas ce qu’ont toujours pensé de nous, les Canadiens-anglais? Si c’était pas du racisme, ça, mais alors, c’était quoi? Pas surprenant qu’il y ait encore deux solitudes dans ce pays … Les Intelligents et les Morons!
Il est minuit moins une ... Alors, je vous laisse dormir là-dessus, madame la gouverneure générale!
À toi pour toujours, mon amie
May West