jeudi, décembre 29, 2005

Nuageux

Le temps qu'il a fait


On n'a pas entendu beaucoup de gens se plaindre, ce Noël-ci, mon amie, à savoir qu'il leur manquait quelques centimètres de neige pour faire leur bonheur ...

À Ste-Marcelline, en tout cas, c'était absolument féérique. Les arbres ployaient sous le poids de la neige jusqu'à crier: "Grâce!" Il n'y manquait toutefois seulement qu'un tout petit rayon de soleil ... Heureusement, qu'il y en avait plein les coeurs, en cette belle veille de Noël.

Mais le lendemain, c'était pas tout à fait l'enfer, mais ni le ciel non plus, mon amie! De Ste-Marcelline à Chicoutimi, dimanche le 25 décembre dernier, il fallait être assez téméraire pour conduire sur les routes enneigées et les autoroutes à moitié dégagées. En tout cas, faut-il te dire que ce n'était guère commode de tenir un volant dans des conditions pareilles.


Mais pour oublier tout ça, aura-t-il valu la peine de se donner tout ce mal pour aller rendre visite à nos amies si aimables et si "recevantes", puis réaliser que de la neige, oui, bien sûr, on en a eue à la pelle, un peu partout au sud de la province, mais jamais autant que dans la fabuleuse région du Saguenay? Le royaume de la "machinerie lourde" (ex: souffleuse à neige ...), de la motoneige, et des fantômes parfois grassouillets qui habitent les forêts mystérieuses de la région, tout particulièrement celles des Monts-Valin.

Dommage, mon amie, mais dans le parc des Laurentides que nous avons traversé, à nos risques et périls, tôt ce matin, à travers la poudrerie, le brouillard, la brume, la bruine, la pluie presque verglaçante et la pluie tout court, je n'ai aperçu aucun de ces êtres féériques sur la route de notre retour à la maison. Merci d'avoir veillé sur nous deux, encore une fois, mon amie!

À toi pour toujours,
May West

vendredi, décembre 23, 2005

Faible neige


Dur, dur d'être Père Noël
ou
do... do... l'enfant, do... ?

jeudi, décembre 22, 2005

Quelques nuages

Le Père Noël sur la Banquise

D’abord, sur quelle banquise? Celle dont on a entendu dire dernièrement qu’elle fondait plus vite que son ombre dans le pôle Nord, à côté du cercle polaire Arctique, sous la latitutde 66°33', donc située au sud du pôle magnétique …?

« Cette année, le Père Noël te fait un premier cadeau magique : il t'invite à découvrir sa maison sur la banquise et à jouer avec ses amis les pingouins! Un petit voyage dépaysant et féérique avant le grand jour de Noël.», dit la rutilante publicité d'une exposition toute en couleurs et en étincelles qui a lieu présentement dans un centre commercial de Chambord, et qu’on fait miroiter dans les yeux des petits et … des grands Français.

Et quels pingouins, mon amie? Les petits cousins de sang royal des grands manchots qu’on a vu marcher à travers un continent de glace pour survivre à la catastrophe annoncée …, et s’aimer d’amour pendant qu’il en ont encore le temps, dans un film grandiose, cette année?

En tout cas, peu importe toute cette magie inventée dans un but purement mercantile, hélas! Il faut bien toutefois laisser croire aux petits enfants émerveillés que leur naïveté a du sens, quand même! Ils apprendront bien assez tôt que …!

Mais l'ancienne actrice Brigitte Bardot ne s’est pas laissée impressionner, elle, par toute cette belle « magie ». En effet, elle s'est déclarée horrifiée par la tenue d'un spectacle de montreurs d'animaux au dernier Arbre de Noël de l'Elysée, et a fait part à Jacques Chirac de son « immense déception » face à ce qu'elle considère comme une « trahison », dans une lettre ouverte publiée mercredi.


« Cette nouvelle m'atteint en plein coeur telle une trahison d'une personne que je considérais comme un ami fidèle et sensible à la cause que je défends depuis des années », écrit Brigitte Bardot. « Ma confiance en vous est ébranlée et me plonge dans le désespoir pour tous ces animaux qui souffrent », écrit l'ex-actrice dans cette lettre au chef de l'Etat, publiée par la fondation qu'elle préside.

On sait, mon amie, que la Fondation Bardot a pris position à de nombreuses reprises contre l'utilisation des animaux dans les spectacles, et plus particulièrement dans les cirques. Sans oublier, bien sûr, sa campagne féroce contre la chasse aux phoques , ici même au Canada. À cet égard, elle a d’ailleurs appelé au boycott des produits canadiens pas plus tard, qu’en mars 2005.


Quant au spectacle « Le Noël de la banquise », qui avait été organisé cette semaine à l'Elysée pour quelque 600 enfants, avait été conçu et mis en scène, comme l'an dernier, par Billy et Bernard Minet, animateurs d'émissions télévisées pour enfants.

Vive les marionnettes, mon amie! Et pourquoi pas l'origami ?

Au fait, feras-tu partie du chœur des anges dans nos campagnes qu’on entendra chanter dans le ciel de Sainte-Marcelline, cette année …? Pardonne-moi! Ça doit être l’esprit des Fêtes qui se met à me monter à la tête …

Joyeux Noël, mon amie!

À toi pour toujours,
May West

1. L’article sur BB est un extrait du journal Le Monde
2. Sainte-Marcelline : petit village du Québec, où aura lieu le grand réveillon de la veille de Noël, dans la famille de ma brune (de plus en plus) grisonnante.
3.
Si le pôle Nord t’intéresse, mon amie, fais vite avant que ça ne fonde trop …!!

mercredi, décembre 21, 2005

Quelques nuages

Premier anniversaire

Il y a donc un an, en ce 21 décembre, tu t’envolais vers un autre ailleurs, sans doute plus serein que les cieux qui nous entourent, ici-bas.

Merci, mon amie!

Grâce à toi, depuis maintenant quelques mois, j’ai consacré mes énergies à l’élaboration de ce moyen d’expression et de communication hors de l’ordinaire.
En plus d’avoir acquis de nouvelles connaissances à plusieurs niveaux, le temps m’a permis aussi de rejoindre des amies qui t’étaient chères et qui, aujourd’hui, se souviennent de toi avec affection.

À toi pour toujours,
May West

P.S. J'espère que tu m'excuseras pour cet oubli, hier. Mais j'aurais dû te dire que les photos de tes fleurs (rose et clématites) m'ont été gentiment fournies par ta veuve G. ...

mardi, décembre 20, 2005

Nuageux avec éclaircies

Notre étoile de Noël


Que c'était beau, mon amie! En regardant l'événement à la télé, j’avais peine à essuyer les larmes qui me coulaient sur les joues ...

Qu'elles étaient touchantes et émouvantes, les belles funérailles pour la policière Valérie Gignac! Les beaux hommages aussi! Et la belle haie d’honneur longue de deux kilomètres pour saluer son cortège funèbre, en route vers Québec! Oh, ils ont bien fait ça, les policiers de Laval! Bravo, messieurs! Si on avait été à Londres, on se seraient crus aux funérailles de la princesse Diana … !

Mais, ici, on n’a pas voulu dire qu’il s’agissait « peut-être » d’un meurtre contre la femme policière … Même les femmes policières, elles-mêmes, n’ont pas osé s’aventurer sur ce terrain glissant. Encore, le maudit mois de décembre ...! C’est ça, le pire! J’efface, puis je recommence, mon amie!

En tout cas, comme l’a si bien dit notre gouverneure-générale, Lise Thibeault, ça nous fait une belle étoile de Noël …!

À toi pour toujours,
May West

P.S. Si tu savais, mon amie, comme j’ai hâte que l’année finisse … !

lundi, décembre 19, 2005

Quelques nuages

L’enfant en nous

Sol est mort, mon amie. L’adulte-spectateur en nous vient de perdre un grand philosophe de la langue. Et aussi un grand personnage de nos enfances é-perdues. D’ailleurs, celui-là, on le croyait immortel. Il nous a pris par surprise tellement on ne ne s’y attendait pas.

Je ne sais trop, si c’est à cause de Sol, ou à cause de Noël tout proche, mais, à chaque année, au même moment, n’a-t-on vraiment pas le choix de retourner en enfance? Un peu prématurément, cela va sans dire. Ne vois pas ça de façon péjorative, mon amie.

Chose certaine, ce n’est pas parce qu’on prend de l’âge qu’on devient plus adulte. Et vice versa. En tout cas, il faut bien dire que la vie ne nous fait pas souvent de cadeau. Cela est si vrai, mon amie, qu’« Il faut que la vie nous ait bien abîmés pour résister au plaisir de recevoir un présent, aussi modeste soit-il. », écrivait dernièrement Denise Bombardier, dans une de ses chroniques.

Mais l’inverse est tout aussi vrai. Je pense à ma mère, par exemple. Elle, qui ne recevait qu’une seule orange dans un vieux bas de laine, autrefois, flaire bientôt ses quatre-vingt-cinq ans, et n’arrive toujours pas à résister au plaisir de faire plaisir aujourd’hui: « … parce que c’est pas certain, que je sois encore là, l’an prochain!», me répète-t-elle à chaque année depuis au moins les cinq dernières. J'ai bien hâte de voir ce qu'elle m'a encore bricolé pour Noël ...

Comme si l’enfant en elle était toujours vivant! En tout cas, ne possède-t-elle pas encore cette étrange faculté de se laisser impressionner, pour ne pas dire, émerveiller par l’évolution des mœurs dans nos sociétés modernes? Aussi bien pour le meilleur que pour le pire!

Aussi, c’est comme pour ma brune (de plus en plus) grisonnante. Bien sûr, issue d’une génération différente, comment ne pas apprécier chez elle, ce plaisir qu’elle a sans cesse de chercher à faire plaisir aux autres? On dirait presqu'une forme d'égoïsme...!!! Déguisée ou non, je n’arrive pas à croire que cela puisse être un défaut.

Bref, cet enfant en nous peut parfois nous sembler, hélas, une espèce en voie d’extermination. Tout cela dépend évidemment de la grandeur, de la largeur et de la profondeur du cœur qu’il y a dedans. Mais, bien que cet enfant en nous soit loin d’être divin parce que, pas toujours sage, heureusement, qu’il y a Noël, une fois par année, pour nous rapprocher un tant soit peu de l’ange ...

À toi pour toujours,
May West

Un livre de circonstances ... Comment devenir un ange

vendredi, décembre 16, 2005

Neige

Entre ciel et terre

C’est Jocelyne Blouin qui doit être contente, mon amie! Un gros système dépressionnaire, comme elle les aime, en effet! Voilà que ça nous tombe dessus, exactement comme elle l’avait prédit. C’est pas que je voulais vérifier si elle avait raison ou non, mais je suis réveillée depuis trois heures, cette nuit et, bien entendu, j’en ai profité pour terminer de lire « Ma vie en trois actes » …

À mon avis, c’est LA tempête de l’année … 2005, te dis-je! Il y a longtemps que je n’ai vu autant de neige s’empiler à ce rythme-là. Dans ma rue, les chasse-neige s’en donnent à cœur joie: ne viennent-ils pas d’en pousser un peu, qu’ils doivent se remettre à la tâche peu de temps après.

Bien que ce ne soit pas tout à fait le temps idéal pour mettre un chien dehors, plus tôt, Minouchka, qui adore courir après les flocons de neige qu’elle prend d’ailleurs pour des papillons de nuit, a fait trois petits tours sur le balcon, puis est aussitôt rentrée au grand galop.

7:10 Il neige tellement, mon amie, qu’on dirait que le jour ne se lèvera pas, aujourd’hui. Se peut-il qu’il y ait un jour, comme ça, qui refuse bêtement de se lever? Non pas par paresse mais parce qu’il n’a pas envie de se mouiller les pieds en sautant du lit …

C’est pour te dire, que le temps qu’il fait en ce moment m’a complètement fait oublier, qu’hier soir, quelque part loin d’ici, à l’autre bout de ce pays trop grand pour ses chaussures, avait lieu un débat qui n’en n'était pas un. Comme le disait Michel David, ce matin, mettons qu’on a plutôt assisté à une conversation de salon, entre quatre chefs invités à se justifier d’être en campagne électorale, pour la deuxième fois, en 18 mois.

Ah! j’ai crains pour rien, mon amie. Le jour se lève enfin. Derrière ce voile blanc qui oscille sans cesse d'est en ouest, entre ciel et terre, on peut reconnaître la silhouette des maisons qui se profile aux alentours. Il me faudra bientôt sortir ma pelle, ça y a pas de doute!

À toi pour toujours,
May West

jeudi, décembre 15, 2005

Ciel voilé

Fait d'hiver

Alors qu'elle était en service, une jeune policière de 25 ans a été tuée, hier, à Laval, avec une arme de gros calibre (genre celle avec laquelle on chasse l'orignal ou l'éléphant...). «Elle a cogné en lui demandant poliment d'ouvrir la porte et lui, il a tiré... Elle a revolée comme un oiseau.» a dit Mme Deschênes, une voisine, témoin du drame.

Un fait divers, mon amie, qui nous laisse un goût amer et une grande tristesse dans le coeur.

À toi pour toujours,

May West

mercredi, décembre 14, 2005

Quelques nuages

Abus de violence verbale … ?

Je récidive et je signe, mon amie, avec une seconde promesse électorale non tenue … Sans aucun remords, d’ailleurs. Tout cela, afin de te faire connaître quelques mots et expressions à proscrire du vocabulaire de nos politiciens fédéraux, jusqu’aux élections, le 23 janvier prochain.

1. Disparaître : Rêvant éveillé d’une majorité absolue, au Québec, en pensant aux libéraux fédéraux, Gilles Duceppe a souhaité « les faire disparaître » … de la carte électorale. Un peu à la manière d’une sorcière bien-aimée! PFFITTT!

Évidemment, cela a vite fait bondir Jean Lapierre, qui a décidé de se déguiser en MP (Military Police) du langage, durant cette campagne. Aussitôt dit, aussitôt fait, le mot « nazi » est sorti de sa bouche, comme une vipère au poing.

Or, à court de promesses, car les ayant toutes faites avant le déclenchement des élections, son chef, Paul Martin, a eu l’idée origéniale de vouloir bannir les armes de poing, interdites au Canada, depuis 70 ans.

Comme tu vois, si tout ce beau monde continue à se vomir dessus comme des membres en règle de gangs de rues, je sens qu’on va devoir se relever les manches pour en venir aux poings. Points forts? Points faibles? D’exclamation? D’interrogation? À la ligne? Si seulement, on le savait!

2. Mort : « Vous avez Gilles Duceppe aux trousses et vous n'êtes pas mieux que mort.» a dit le bloquiste, Michel Gauthier, à son rival libéral, André Harvey, au Saguenay-Lac-St-Jean. Sauf que, mon amie, «T'es pas mieux que mort, c'est comme t'es pas sorti de l'auberge ou t'es pas sorti du bois … »

À qui le dis-tu? Surtout que dans le parc des Laurentides et dans les monts Valin, la forêt est si dense, mon amie, qu'aucun arbre n’arrive à la cacher. Et ce n'est pas tout. On dit que les Bleuets et les Bleuettes qui passent par là sont bien capables de prendre Gilles Duceppe pour un orignal et vice versa ...

3. Mourir : Si nos humoristes sont morts de rire présentement, (l'humour au Québec, ce sont, chaque année : 750 emplois à temps plein, 42 M$ de recettes, 7,5 M$ de retombées fiscales et un million et demi de spectateurs), les libéraux fédéraux, eux, sont morts de rire chaque fois qu’ils violent nos lois et nos droits au Québec.

Alors que la plupart des Québécois sont au courant de ça depuis des lustres, la LNI, elle, vient de l’apprendre à ses dépens. Pauvres eux autres!

Or, à ce chapitre, en ce moment, les libéraux doivent tous mourir de rire en se noyant dans l’arrogance de leurs publicités improvisées à la télé, tandis que les spectateurs de toutes allégeances dégoûtés brandissent leurs bières haut dans les airs en se gavant de pop corn ...

Tu comprendras, qu’à voir tant d’hypocrisie fleurir comme des fleurs du mal sur les lèvres de toutes les vierges offensées (libérales pour la plupart), on ne serait pas surpris, mon amie, que d’ici Noël, même leur chien finisse par mourir d’empoisonnement verbal.

À toi pour toujours,
May West

lundi, décembre 12, 2005

Faible averse de neige

Promesse électorale non tenue ...

Mon amie, je m’étais pourtant promise de ne pas t’ennuyer avec la présente campagne électorale, mais … Comme la bataille s’annonce plutôt féroce, donc sans pitié, entre les bloquistes et les libéraux fédéraux, au Québec, laisse-moi te dire toutefois que les excuses ne fusent pas aussi vite que les insultes. Ça, c’est Jean Lapierre qui le dit …!

Par contre, et devons-nous dire heureusement, qu’il y a tout lieu de croire, qu’au menu de Noël, cette année, nous mangerons peut-être plus de sauce à spaghetti que de tourtière … D’abord, mettons, qu’il s’agissait d’y penser. N’est-ce-pas origéniale, cette idée de Liza Frulla, candidate libérale dans Jeanne-Le-Ber, à Montréal, d’avoir fait parvenir à ses électeurs sa recette de sauce à spaghetti?

La voici donc :

La recette de Liza Frulla

"Pour mettre un peu d'Italie dans votre vie, il me fait plaisir de vous partager ma recette de sauce à spaghetti.

1/4 de tasse d'huile d'olive
1 petit oignon rouge haché fin
5 gousses d'ail hachées finement
1 lb de saucisses italiennes
1 lb de boeuf haché maigre
28 oz de tomates Pastene avec pâte de tomate déjà ajoutée
28 oz de tomates en morceaux assaisonnées à l'italienne
24 0z de jus de tomate
1/4 de tasse d'eau
2 c. à soupe d'épices italiennes
1 c. à soupe de sucre
Sel, poivre, persil, basilic

Dans une grande marmite faire revenir l'oignon et l'ail dans l'huile d'olive, ajouter les saucisses italiennes, puis la viande hachée.
Incorporer enfin les tomates, les épices italiennes, le jus de tomate, l'eau et le sucre. Assaisonnez de sel et poivre au goût. Dès l'ébullition, diminuer le feu à très doux et cuire lentement à découvert de deux à trois heures trente environ."

Parlant de recettes, mon amie, je me demande, si Hélène Chalifour Scherrer, candidate libérale dans la région de Québec, n’aurait pas, par hasard, elle, dans ses vieux livres de recettes hérités de sa grand-mère Chalifour, une bonne vieille recette de tourtière québécoise, qu’elle aurait pu se contenter d’envoyer à ses électeurs et électrices, avec ses vœux de Joyeuses Fêtes?

En tout cas, cela l’aurait peut-être empêchée de déclarer avec un tel degré de refroidissement éolien dans la voix que : « Le Québec, est une province très pauvre, dépendante du gouvernement fédéral… »

Et par la même occasion de jeter de l’huile sur le feu, puis de tourner le fer dans la plaie de tous ceux et celles qui croient, plus que jamais, que cette dépendance leur est imposée par des gens sans scrupule, comme elle.

Or, comme cela s'avère, hélas, être la triste réalité, comment ne pas y voir encore là, une autre preuve qu'on ne s'enrichit guère en restant fidèles au gouvernement fédéral?

Entre la sauce à spaghetti et la tourtière, ici, au Québec, ces temps-ci, j'ai bien peur, mon amie, qu'il y aura beaucoup de pauvres Québécois qui vont encore ronger leur frein en comptant les jours …

samedi, décembre 10, 2005

Faible averse de neige

Chère Jeanne d’Arc,

Suite à ton blogue de vendredi 2 décembre dernier que tu avais intitulé « Euréka- Econopro », c’est parce que l’action se passe justement à côté de chez-moi, que je te reviens aujourd'hui, avec cette nouvelle qui n’arrête pas de faire du bruit depuis quelque temps.

D’abord, il faut que je te dise que LCN suit l’affaire de près, ayant été montré du doigt pour avoir divulgué des informations qui auraient été plus ou moins vérifiées, au préalable. Enfin, c'est ce qu'on a prétendu.

Mais remarque que les informations sur d'autres gadgets du même genre n’ont pas manqué de semer la confusion, ces dernières semaines. N’y a-t-il pas eu un autre appareil qui aurait été fabriqué ailleurs au Canada, au Manitoba, si je ne me trompe?

Imagine, un peu, la concurrence autour d’un bidule miracle, s’il fallait qu’on en trouve ailleurs! Cela me fait penser à la course au fameux vaccin contre le sida, tu ne trouves pas? Une course qui, hélas, dure depuis au moins 15 ans …!

Bien. Pour en revenir à notre nouvelle, voilà que Rosemère met à l'essai l'Econopro, chère amie. L'heure de vérité est arrivée pour le petit machin miraculeux (mais pas donné, non plus …$) à peine connu la semaine dernière. La Ville de Rosemère est en train de tester l'Econopro sur ses véhicules et, à première vue, le tout semble fonctionner! Je ne t’en dis pas plus long, te laissant le loisir de lire cet article sur Canoe

Amitiés,
May West xxx

vendredi, décembre 09, 2005

Faible neige

Pas tous fous, ces Américains!

Allons-nous enfin assister au réveil de l’incroyable Hulk, ce bon peuple d'Américains, que l’administration Bush a assommé à grands coups de Patriotic Act depuis septembre 2001 et surtout depuis la guerre en Irak, en le sommant de se taire et de se terrer dans la peur?

En tout cas, chose certaine, les Américains ne sont pas tous d’accord entre eux à propos d’environnement. Voilà que pour éviter une perturbation dangeureuse du climat de la planète, ce qui serait de loin beaucoup plus alarmant que le terrorisme mondial actuel, plusieurs acteurs municipaux, dont certains maires de villes américaines, se sont engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Un discours très différent de celui que nous sommes habitués d’entendre, mon amie. Le fossé grandissant entre la population américaine et l'administration Bush au sujet des changements climatiques et de la guerre en Irak a été exposé hier devant un auditoire international.

En conférence de presse, le maire de Minneapolis, R.T. Rybak, a fait le lien entre la consommation effrénée de pétrole aux États-Unis et les deux principaux enjeux de l'heure, l'un politique et l'autre environnemental.

«Nous sommes en guerre en Irak pour le pétrole et nous reconstruisons à grands frais les infrastructures que nous avons détruites là-bas, dit-il. C'est terriblement ironique que nous faisions tout ça alors que nous n'avons même pas chez nous une politique de transport axée sur l'économie d'énergie. Ce serait mieux de construire les infrastructures dont nous avons besoin chez nous pour réduire notre dépendance au pétrole et notre impact sur le climat

À quand les prochaines colères homériques de Hulk, toujours au service du Bien? Faudrait faire vite, mon amie! Car, il y a péril en la demeure.

À toi pour toujours,
May West

jeudi, décembre 08, 2005

Quelques nuages


John Lennon 1940-1980


Le 8 décembre 1980,
un fan assassinait l'ex-Beatle à Manhattan.
Du coup, un chapitre important
de l'histoire musicale se fermait.

mercredi, décembre 07, 2005

Faible averse de neige

Scène de ménage

Il y a maintenant un peu plus d’une nuit de cela, mon amie, j’ai lu pendant plusieurs heures d'affilée; presque jusqu’au petit matin. Janette Bertrand avait tant de choses à dire et à raconter!

Toute une vie vécue aussi intensément, aussi passionnément, en passant par la Seconde Guerre mondiale, les débuts de la télévison, la visite des Beatles à Montréal, la minijupe, Twiggy, la première femme élue députée au Québec, la découverte de la pilule anticonceptionnelle, sa dyslexie, son amour pour son mari et ses enfants, son travail comme courriériste, scénariste, animatrice, alouette, bref, de quoi tenir en haleine une lectrice féministe endurcie et fatiguée de l'être comme moi.

En tout cas, Janette ou pas, imposssible de dormir, cette nuit-là. De passager à temporaire, ce dérèglement dans mon sommeil est tout à fait normal (mais pas hormonal…!) à cette période-ci de l’année.

Mais non, voyons, je ne crois pas que les événements de la veille aient eu une quelconque incidence sur cette insomnie saisonnière ... Sauf que, mon amie, il faut que je te dise la vérité. Alors pourras-tu m’indiquer la voie à suivre. La bonne, évidemment. Justement, pas plus tard qu’avant-hier, j’ai bien failli m’emporter de sorte que l’issue aurait pu être fatale. Tout ça, à cause du cadeau d'anniversaire de ma brune (de plus en plus) grisonnante! Comme tu sais, sa fête arrive toujours exactement une semaine après la fête de Noël.

Alors, voilà. Ce soir-là, elle me dit qu’elle a trouvé ce qu’elle cherchait. Une montre « pour tous les jours », comme elle dit, qu'elle aurait dénichée dans un grand magasin, à prix abordable, après de multiples réductions substantielles. Elle l’a d’ailleurs mise de côté avec l’intention d’aller la chercher, hier, et pourrait-elle encore profiter d’un rabais supplémentaire, ce jour-là.

Ma première réaction a été de lui offrir d'aller avec elle. Mais, le hic, c’est que j’avais déjà prévu une sortie avec ma mère, dans la matinée, et, plus important encore, les mardis et mercredis après-midi, j’aime bien aller patiner à l'aréna situé près de chez-moi. On a donc envisagé divers scénarios; aucun d’eux ne convenait ni à l’une ni à l’autre.

Impasse!

Réalisant toute la pesanteur du dilemme dans lequel je m’étais embarquée en lui offrant de l’accompagner, je me suis mise à patiner… tant et si bien, que je me suis sentie vite enfoncer sous une glace de plus en plus mince.

D’instinct, je voulais lui faire plaisir à tout prix. Or comme il m’arrive souvent dans ces circonstances-là, une confusion certaine s’est emparée de mes réactions. D’un côté, je ne voulais pas lui être désagréable, mais d’un autre, je tenais à ne pas manquer ma période de patinage à l’aréna.



Comme toutes les histoires ont une fin, celle-ci, heureusement, finit bien. Plus tard, dans la soirée, j’ai finalement pris ma décision sans aucune espèce de culpabilité. Je me suis dit qu’elle n’aurait peut-être pas tergiversé autant que moi, s’il s’était agi, pour elle, de se priver de jouer au tennis avec ses amies, par exemple, si la situation avait été inversée.

Alors, comme je sais qu’elle adore magasiner, avec ou sans moi, je lui ai donc suggéré d’aller seule acheter sa montre et de me présenter la facture une fois que l’affaire fut réglée.

Mais penses-tu, mon amie, qu’il est sain dans un couple, qu’il arrive que ce soit souvent la même personne qui se sacrifie ou sente que ce soit elle qui le fasse la plupart du temps pour faire plaisir à l’autre? Comme si le plaisir de l’autre était plus important que le sien. On l’aime tellement qu’on a peur de … Enfin, tu vois ce que je veux dire?

À bien y penser, Janette y est pour quelque chose dans ma décision. Savoir s’affirmer dans un couple sans que le fardeau n’ait à peser plus lourd d’un bord que de l’autre semble être, d’abord et avant tout, une question d’estime de soi.

Comme elle, toutefois, il me faudra travailler encore longtemps pour y arriver. Mais à l’âge de 79 ans, on peut presque dire, qu’elle, elle a enfin réussi …!

Y aurait-il donc de l’espoir, mon amie?

À toi pour toujours,
May West

mardi, décembre 06, 2005

Quelques nuages

6 décembre 1989

Pour ne jamais oublier

"6 Décembre 1989" (20Kb) Luc Plamondon

Concours d'images Automne 1999

Polytechnique Montréal

lundi, décembre 05, 2005

Nuageux avec éclaircies

Du ski dans le désert

Mon amie, l’émission « Excès de stars », que je ne regarde pas très souvent, à l’affiche au Canal D, nous laisse parfois un petit goût aigrelet dans la bouche. Qui dit excès s’accomode, bien sûr, des extravagances, de la somptuosité et de la demesure qui viennent avec la richesse.

Parlant de demesure, il n’y a pas que les stars américaines ou autres qui en font une règle de vie, mais les nouveaux riches émirats du désert de Dubaï font aussi parler d’eux, ces temps-ci.

Dire qu’ici, au nord de notre hémisphère, déjà on riait à belles dents de la fameuse blague qui décrivait un vendeur un peu trop insistant, en disant de lui, qu’il pouvait vendre des congélateurs à des Esquimaux.

Ça, c’était à l’époque où, le pergélisol avait des kilomètres d’épaisseur, que les glaciers scintillaient comme des rocs de diamants sous le soleil de minuit, bref, au temps où les Esquimaux pouvaient encore s’en passer …

Or, si vendre des congélateurs à des Esquimaux était une bonne blague, autrefois, et bien, aujourd’hui, pour la modique somme de 272 millions USD, les émirats du désert de Dubaï, eux, ont érigé au beau milieu de leur désert, une station de ski à faire rêver nos skieurs locaux et à baver de jalousie tous les administrateurs de pistes de ski nord-américaines.

Dis, mon amie, pourquoi donc s’en faire pour l’environnement, si avec des millions et des milliards, les riches de ce monde peuvent ainsi se protéger des intempéries, par exemple, et créer des micro-climats sous n’importe quels cieux? Seraient-ils assez vaniteux pour croire qu’ils sont capables de se mettre à l’abri des colères de la Terre?

Pendant ce temps, mon amie, durant la même semaine dernière, des ravages causés par des marées hors de l’ordinaire sur la Côte-Nord et dans le Bas-du-Fleuve, notamment, ont commencé à soulever l’inquiétude et la peur dans l’esprit des gens qui habitent là-bas.

Les oreilles ont dû te chauffer, mon amie. On surveillait même la marée qui montait presque jusqu’à la hauteur de la chaussée de la Promenade, au bord de la mer, à Rimouski.

À toi pour toujours,
May West

À défaut de promesses, des rêves ...

Photo: Le Devoir