vendredi, mars 31, 2006

Ciel voilé

Ciel voilé - 19°

Le vert, le rouge et le noir
étaient à la mode
aujourd'hui.
Les fourmis
dans les bras et les épaules
étaient fringantes.
Nous y voilà enfin!

Photos: May West & Grizoue

jeudi, mars 30, 2006

Ciel voilé

Cessez de charrier, messieurs!

Non mais, faudrait pas charrier quand même, messieurs Charest, Dumont et cie! Y a vraiment pas de quoi déchirer ainsi vos belles chemises! Endoctrinement …! Digne de la Chine communiste, en plus! Ah! que de grands mots!

Voyons, monsieur Dumont! «C'est pire que le scandale des commandites en ce sens que l'on tente de s'attaquer à nos enfants. Jamais nous étions allés aussi bas», avez-vous décrié. À vous entendre, hier, on a presque craint que vous alliez vous étouffer avec votre salive!

Et selon vous, monsieur Charest, l'ouvrage «Parlons de souveraineté à l'école», du Conseil de la souveraineté du Québec viserait purement et simplement à «exploiter les enfants à des fins politiques». Sauriez-vous nous dire pourquoi il est plus endoctrinant de parler de souveraineté que de fédéralisme ...?

Mais le plus désolant fut d’entendre, André Boisclair, jouant dans la vierge offensée ... Quel moron croira qu’il ignorait que la présidente de son propre parti, Monique Richard, faisait partie de la bande de zélotes qui ont pondu l’ouvrage tant honni?

D’abord, messieurs, faudrait peut-être qu’on respire par le nez, hein! Puis qu’on vous rappelle qu’en 1968, inspiré par les fêtes du Centenaire (du Canada), un Canadien, A.B. Hodgetts publiait Quelle culture? Quel héritage?.

Monsieur Hodgetts enquêtait sur l'enseignement qui se pratiquait dans des centaines d'écoles, au Canada, et en a conclu que : « Nous enseignons une version terne, irréaliste et consensuelle de notre passé; une chronologie aride de progrès politiques et économiques ininterrompus qui gomme les controverses qui font pourtant partie intégrante de l'histoire. »

Controverses, a-t-il écrit? Pensait-il aux identités autres que celle de l’identité canadienne? En tout cas, peu importe, mais, a-t-on crié alors à l’endoctrinement digne de la Chine communiste? Bien au contraire, mon amie!
Pierre Elliot Trudeau aux aguets a tendu l’oreille ... et voilà que depuis ce temps-là, n’a jamais cessé de voguer entre les deux océans (coast to coast), l’indélogeable, pour ne pas dire l’indécrottable feuille d’érable rouge devenue le symbole du nationalisme canadian …!

Je vous mets au défi, messieurs Charest et Dumont, de fouiller toutes les écoles du Québec et toutes les classes ainsi que leurs fonds de placards. Vous seriez étonnés d’y trouver des centaines, voire même des tonnes de copies de documents, documentations et publications de toutes sortes promouvant le nationalisme de l’autre État, le fédéral, celui-là, le seul et l'unique autorisé … et cela sous toutes les formes imaginables.

Tous les enseignants et enseignantes du Québec, souverainistes ou non, ont eu à traiter avec ces documents, pire, souvent forcés de dispenser toute cette propagande à leurs élèves du primaire et secondaire. Endoctrinement digne de la Chine communiste? Hum …! Pourtant, personne ne s’en est plaint.

Dommage que l’ouvrage en question soit un coup fourré infantilisant, bêtisant et démagogique (Josée Boileau, Le Devoir, 30 mars 2006), mais Gérald Larose aurait-il raison?
À l'école, on peut parler de n'importe quoi, de sexe, de religion, d'homosexualité (eh oui ...!), etc, sauf ... d'indépendance.

Si on s’y est mal pris cette fois-ci en se tirant dans le pied (Michel David, Le Devoir, 30 mars 2006) comme cela arrive souvent, qui sait, la prochaine fois sera peut-être la bonne …

À toi pour toujours,
May West

mercredi, mars 29, 2006

Ciel voilé

Éclipses


Mon amie, plusieurs choses ont l’air de s’éclipser autour de nous, ces temps-ci. D’abord, le zoo de Québec qui nous fermera au nez d’ici la fin de la semaine, alors qu’avant même l’inventaire animal et matériel ne soit liquidé, les intérêts privés lorgnent déjà les parcelles du terrain du zoo qui seront sous peu disponibles.

Puis, les gens d’affaires influents comme Paul Desmarais Jr. entre autres, qui ne se montrent pas très enthousiastes pour contribuer à l'imposante collecte de fonds, projet dont a besoin le CHUM du 1000 Saint-Denis. Faut-il dire que ce monsieur-là a toujours eu la main plus généreuse quand il s'est agi de contribuer à la caisse du PLC.

À propos de cette saga, mon amie, y aura-t-il un seul ou deux méga-hôpitaux? Alors qu’on n’a même pas les moyens de se payer un centre, on en financera deux...??? En tout cas, au train où l’on s’en va avec ça, ou bien, il n'y en aura qu'un seul ou bien, il n’y en aura pas du tout …Une vraie chumesterie!

En outre, tout empêtré qu’il soit avec son gouvernement minoritaire, il y a aussi Stephen Harper qui craint comme la peste les faux-pas de ses fringants députés. N’a-t-il pas décidé de brider l’ardeur des médias de sorte que, encore un peu de temps, et il nous présentera Alexander Lukashenko, président de la Biélorussie, comme son maître à penser …

Et quoi d’autres encore? Ah! j’allais oublier ce bel objet de notre patrimoine historique anglo-saxon, l’Auberge Hatley, qui s’est tristement évanoui en fumée, avant-hier. On dit toutefois qu’il renaîtra de ses cendres tel un glorieux phénix qu’on enivrera sans doute des meilleurs vins de ce monde … Pour ça, je n’ai aucune inquiétude.

Et pourquoi pas, le Soleil lui-même en personne, qui aujourd’hui s’est éclipsé lui aussi à son tour derrière la Lune … L’éclipse totale serait visible à différents endroits sur la planète sauf en Amérique du Nord.

Voici, tout de même, des lunettes pour observer nos éclipses à nous, au cas zoo ... !!!

À toi pour toujours,
May West

Si le sujet t'intéresse Un seul super-hôpital

mardi, mars 28, 2006

Dégagé = ensoleillé

Signes de printemps



Peut-être un peu plus qu’ailleurs,
hier à Joliette
tout coulait à flots.

...

D’abord, la rivière l’Assomption
secouait vigoureusement
les mites de son manteau de glace.

Puis, ce vieil érable à sucre un peu nostalgique
sentant bouger la sève dans ses membres noueux
semble vaguement se rappeler
d’où il vient et pourquoi il est là
attirant les regards étonnés
en plein cœur de la ville.

Des signes qui ne trompent pas,
mon amie!

lundi, mars 27, 2006

Quelques nuages

Manifestation au Mont-Orford

Clémence ...!!!
On la savait femme de parole,
mais elle est aussi femme de causes.

Un premier rassemblement
pour la sauvegarde du
Mont-Orford
a mobilisé
3000 personnes,
hier,
le 26 mars 2006.

Une autre bourde du gouvernement Charest ...?

Pour signer la

vendredi, mars 24, 2006

Nuageux

L’élève Boisclair

Si on le croit sur parole et si tout ce qu’il dit se réalise comme prévu, mon amie, ne t’étonne pas de voir naître bientôt le nouveau Club des députés aînés péquistes un peu sur le modèle de l’AREQ. Pauline Marois y serait nommée trésorière, Nicole Léger, secrétaire. Et bien sûr, le nouveau président reste encore à venir.

C’est une chose de vouloir mettre le parti « à sa main » en sortant le plumeau, le chiffon, le torchon et l’aspirateur de son placard, après avoir ouvert toutes grandes portes et fenêtres ... Mais après ce grand ménage du printemps, combien de comtés aura-t-il ainsi vidé de leur député aîné? En tout cas, suffisamment peut-être pour obliger Jean Charest à convoquer des élections hâtives, mon amie.

À le voir aller, le nouveau chef péquiste s’affaire fébrilement à rajeunir son parti. Dehors, les vétérans! À bas, l’équilibre entre la jeunesse et l’expérience! Pour tant d’hyperactivité, faudra peut-être lui prescrire du Ritalin! Tu ne crois pas?

À toi pour toujours,
May West

Bulletin de l'élève Boisclair

P.S. L’AREQ est l’Association des retraités et retraitées de l’enseignement du Québec

jeudi, mars 23, 2006

Ciel voilé

Au fil de mes lectures

Pour la St-Valentin, cette année, ma brune grisonnante m’a fait cadeau d’un petit livre que j’ai lu à petites lampées, une page à la fois … Un vrai régal, mon amie, que Les Secrets d’Option Canada, de Normand Lester et Robin Philpot!

C’était en janvier dernier durant la tourmente des dernières élections fédérales. Bien qu’elle ait, depuis, offert ses excuses aux deux auteurs, cela n’a pas empêché Liza Frulla, complètement aux abois, de qualifier le petit volume de « torchon mensonger », alors que le torchon en question lui était jeté en pleine figure ...

Or pour ne nommer que celle-là, (parce qu’il sont plutôt nombreux à y être nommés, dont Pierre S. Pettigrew, par exemple) on comprend pourquoi, elle, en particulier, lorsqu’on y apprend que le nom de son conjoint André Morrow apparaît sur des documents comptables découverts dans une boîte qui, ma foi, aurait eu intérêt à n’être jamais retrouvée … !

Mystérieuse tout de même, cette fameuse boîte de Pan d’or! Tout le monde sait à quel point, le mensonge, en général, peut devenir une terrible arme de destruction massive ... À qui le dites-vous, madame Frulla! Les Américains l’ont appris. Les Québécois aussi …!

C’est vrai, mon amie, que plus on remue la merde, plus elle pue! Comme si, déçu et insatisfait de la tournure de l’enquête Gomery, parce que ce dernier n’avait ni les moyens ni le mandat d’aller au fond des choses, quelqu’un avait voulu démontrer, preuves on ne peut pas plus accablantes à l’appui, des dessous inédits (mais dont on se doutait bien depuis longtemps) de l’affaire des commandites, en parallèle avec la volonté libérale et fédérale de violer La loi sur les consultations populaires, lors du référendum de 1995.

Et du même coup, aurait-on voulu confondre, entre autres, tous les Gougoux, les Parisella et cie qui se sont royalement défilés jusqu’à maintenant, qu’on ne s’y serait pas pris autrement. Bref, mon amie, crois-tu vraiment, qu’il y aura une suite à toute cette affaire?

À toi pour toujours
May West

Si le résumé de ce livre t’intéresse

Les Secrets d'Option Canada

mardi, mars 21, 2006

Nuageux avec éclaircies

Humour noir

Comme tu sais, mon amie, certaines images publicitaires sont une insulte, une obscénité, un outrage au corps de la femme. Bref, elles n’ont pas leur place dans l’espace public. Ce n’est pas pour rien que je t’avais montré les cinq visages de Dove. C’était parce tout était beau et parfait dans cette publicité-là.

Mais la publicité sexiste a la couenne dure, comme on dit ici. Or c'est justement parce que les femmes en ont assez qu'on se serve de leur corps pour vendre des produits, qu'une artiste a eu l'idée de régler son compte, en France, à ceux ou celles qui sèment la publicité sexiste à tout vent …

À mi-chemin entre les caricatures de Mahomet, l'humour au féminin et la publicité sexiste, le regard critique de La Meute était au rendrez-vous cette journée-là ... !! La photo de droite qui nous montre une publicité (après intervention) est là pour le prouver. Pour mieux comprendre, mon amie, je t'invite à regarder la petite vidéo qui suit:

Détournement de la publicité sexiste

À toi pour toujours
May West

lundi, mars 20, 2006

Quelques nuages

À 13h26

C’est par un bel après-midi de mars à 13h26 qu’en théorie l'hiver cèdera sa place au printemps aujourd'hui. Et c’est ce même après-midi-là qu’a choisi pour quitter la vie politique, justement celle que je qualifiais de bête politique la semaine dernière.

C’est ce que nous annoncera Pauline Marois, l'une de nos femmes politiques les plus chevronnées, dans quelques heures. Dire qu’elle aurait pu devenir notre (première) première ministre du Québec …! Un bien triste début de printemps, en effet, mon amie!

Et puis, rien de nouveau sous le soleil sauf qu’en Australie l’ouragan Larry fait (ou a déjà fait) des siennes en ce moment ; qu’en Belgique, est né dans la nuit de samedi à dimanche un drôle d’agneau à six pattes …

Curieux tout de même, mon amie. Il faisait encore –8°C tôt ce matin. Tout ça pour te dire que l’hiver n’a pas encore dit son dernier mot.

À toi pour toujours,
May West

Quelques nuages

La fin des lits King size ?

Mon amie, à moins que l’obésité ne soit causée par un virus cousin du rhume, il y a quasiment lieu de croire que la grippe aviaire n’est que de la petite bière devant cet ÉNORME phénomène, qui ne se guérit pas, hélas! grâce à quelques comprimés de Tylenol

D’abord, entre toi et moi, n’y a-t-il rien de plus dégoûtant que de savoir qu’un Allemand de 600 livres a dû être extrait de son appartement à l’aide d’une grue, et que pour en sortir un autre de chez lui, bien avant, aux États-Unis, cette fois, il a fallu presque démolir sa maison?

Mis à part ces cas extrêmes dignes des records McGuiness, la réalité est tout de même accablante, mon amie, parce qu’ils sont de plus en plus nombreux, ces gens-là, à faire partie de la cohorte des obèses «ordinaires».

À un point tel que les lits King size, inventés autrefois par nos voisins du Sud pour se donner l’illusion de jouir du fameux Big is beautifull, seraient-ils devenus beaucoup trop étroits pour eux aujourd’hui? Leur faudra-t-il désormais des lits Double F size? (Double F pour « Football Field », bien entendu …!)

Tout cela pour te dire que même ici, nous n’y échappons pas, non plus. D’ailleurs, une étude internationale menée auprès de 177 000 patients confirme ce que plusieurs soupçonnaient depuis longtemps. Le tour de taille joue un rôle majeur dans le développement des maladies cardiovasculaires, indépendamment du poids et de l’âge. Donc, gare à la petite bedaine, mon amie! Elle serait associée aux maladies cardiovasculaires et au diabète.

D’où vient une telle épidémie? Au Canada, un homme sur cinq serait à risque. Les femmes ne sont pas épargnées. C'est surtout après la ménopause qu'elles commencent à accumuler de la graisse autour des hanches.

«La santé n'est pas associée à un poids, elle est associée à l'obésité abdominale. Vous pouvez avoir un poids santé et être malade parce que vous avez un tour de taille trop élevé. À l'inverse, vous pouvez être obèse si l'on se fie à votre poids et être en bonne santé parce que vous n'avez pas d'obésité abdominale», affirme le Dr Després, directeur de la recherche en cardiologie à l'hôpital Laval, à Québec.

Donc, quel est le tour de taille à ne pas dépasser? À partir de quel moment la sonnette d'alarme se fait-elle entendre? Les scientifiques ne s'entendent pas comme toujours, d’ailleurs. Certains parlent d'un tour de taille de 102 centimètres pour un homme et de 88 centimètres pour une femme.

Heureusement, mon amie, que ces valeurs-là sont discutables car le mien est déjà de 95 centimètres. Hum … ! Mettons 96 pour être à l’aise …! En tout cas, si c’est vrai que le règne des lits King tire à sa fin, il nous reste encore les lits Queen … ! Le roi est mort! Vive la reine!

À toi pour toujours,
May West

Si le sujet t’intéresse L'obésité, un virus cousin du rhume?

vendredi, mars 17, 2006

Nuageux avec éclaircies

En croisade contre l'homophobie

C'est une véritable croisade contre l'homophobie que la candidate de Québec solidaire (QS) à l'élection partielle dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, promet de mener si elle est élue.

La toute première candidate de l'histoire de la jeune formation politique de gauche, fondée il y a quelques semaines seulement, a réclamé hier une politique nationale de lutte contre l'homophobie, qui ciblerait d'abord et avant tout les écoles québécoises.

Elle croit que l'État devrait rendre plus systématiques les activités de démystification de l'homosexualité dans les écoles, exigeant que ce thème figure dans les programmes scolaires ainsi que dans la formation universitaire des futurs enseignants.

Reconnaissant qu'elle fait preuve d'audace en faisant de la lutte contre l'homophobie son premier engagement électoral, la militante féministe ouvertement lesbienne déplore que d'autres politiciens homosexuels, tel le chef péquiste André Boisclair, n'aient «jamais eu le courage» de mener ce combat.

Une histoire à suivre, mon amie.

jeudi, mars 16, 2006

Nuageux avec éclaircies

Des châteaux en Espagne

Mon amie, te souviens-tu de cette belle chanson de Clémence?

L’été quand il fait beau soleil
Je vois souvent passer deux vieilles

Si je te parle des Deux vieilles de Clémence, c’est qu’il s’agit de choses graves pour nos aînés gais et lesbiennes qui, selon une étude (eh oui! une autre …) subissent toujours la discrimination.

Qui marchent en se tenant le bras
Elles s’arrêtent à tous les dix pas

C’est pas qu’ils cherchent à se plaindre plus que les autres personnes vieillissantes, mais les aînés homosexuels qui ont grandi du temps où l’homosexualité était considérée comme un crime ou qualifiée de maladie mentale (lire ici : honteuse, en plus …) craignent encore, par exemple, de révéler leur orientation sexuelle à leurs médecins ou au personnel soignant.

Quand j’entends leur éclat de rire
J’ai un peu moins peur de vieillir

Parce qu’il est vrai, mon amie, il existe encore une génération de gais et lesbiennes qui ont passé presque toute leur vie dans le tordeur de la stigmatisation. Dire qu’on a bien failli y passer nous autres aussi …!

Ah vraiment?

« Or, malgré l’adoption d’une politique ministérielle en vue d’adapter les services sociaux et de santé québécois aux réalités homosexuelles (MSSS 1997), aucune démarche en ce sens n’a encore été effectuée pour connaître les besoins des lesbiennes et des gais âgés ou définir les changements requis.

Une attitude négative envers les lesbiennes (et les gais) se manifestant par des réactions telles que blagues, préjugés et stéréotypes, malaise, comportements discriminatoires, voire hostiles », disait une recherche datant de 2001 …

Bien peu de choses semblent avoir changé puisque c’est pour tout ça, mon amie, qu’à défaut de contrer l’intolérance pure et l’intolérable simple, il va sans dire, on rêve toujours de développer des résidences adaptées aux besoins des aînés gais et lesbiennes. Solution ou bien rêve?

En tout cas, pour les nombreux intervenants, à tous les paliers de gouvernements, cela reste toujours des châteaux en Espagne, style PPP, c’est-à-dire, peut-être privés ou pire (genre Manoir McDonald … !!!)

C’est la chanson que je nous chante
Serons-nous deux vieilles amantes
Resterons-nous tendres complices
De mes manies, de tes caprices
Dans le secret d’une maison
Le château fort de nos saisons
Où je fredonne un air ancien
Cet été je ferai un jardin

À toi pour toujours,
May West

Si le sujet t’intéresse Discrimination pour les aînés gais et lesbiennes

Mes extraits sont tirés de L’ADAPTATION DES SERVICES LIÉS À L’HÉBERGEMENT ET/OU AU MAINTIEN À DOMICILE ET AUX RÉALITÉS DES LESBIENNES ÂGÉES - Rapport préliminaire - Par Line Chamberland avec la collaboration de Louise Brossard et Diane Heffernan - Décembre 2001

mercredi, mars 15, 2006

Nuageux

Retour à Brokeback Mountain

Un film qui fait du chemin, mon amie! Je dirais même plus, qui fait des petits …!!! Mon ex-mari n’était pas un cow-boy. Mais à l’époque, dans les années 1960-1970, tous les gars qui se mariaient n’étaient pas nécessairement et exclusivement hétérosexuels.

Personnellement, j’ai été une femme avec laquelle un gars s’est marié dans l’espoir que cela le « guérirait » de son homosexualité …!!! Sa mère avait mis toutes ses espérances (de guérison) dans ce mariage. Hélas pour elle!

Le hic, c’est que j’étais moi-même potentiellement et inconsciemment lesbienne. En tout cas, voilà un signe que le « gaidar » a été efficace dans notre cas. Mais, cela n’a pas été le cas pour des milliers d’autres.

Pour mieux comprendre, ce qu’ont vécu les femmes mariées à des homosexuels.

Mariages à la Brokeback

À toi pour toujours,
May West

mardi, mars 14, 2006

Les yeux de Lora

Les Yeux de Lora

Enfin le voilà, mon amie, le long poème que je n'arrête pas de terminer après plusieurs remises en question! Pas évident d'imiter le poète Louis Aragon ...! Ses yeux d'Elsa m'ont toujours beaucoup fascinée. Alors, tu peux comprendre à quel point, je suis contente d'avoir écrit à mon tour ... Les yeux de Lora. Dis-moi, au moins, que cela en valait la peine ...!

Les Yeux d'Elsa\Les Yeux de Lora

Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

Tes yeux sont si pervers qu’en m’y baignant dedans
J’ai vu plein de lunes venir s’y abîmer
S’y perdre à jamais tous les paumés
Tes yeux sont si pervers que j’y perds le nord c’est évident

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Au pied des mangeoires c’est la neige fondante
Puis ton beau sourire s’illumine et tes yeux scintillent
L’hiver court les rues en camisole de ville
La nuit n’est jamais noire elle est ma confidente

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Les zefs soufflent en vain les peines de l’amour
Tes yeux plus beaux que lui dès qu’un pleur y coule
Tes yeux rendent folle la vague d’avant la houle
Le vitrail n’est jamais si fragile qu’à ton humour

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tantine des Mille bonheurs ô havre paisible
Mille et une fois sauvas-tu les tiens d’un péril certain
L’heure est plus soucieuse qui sourit entre tes mains
La pupille dilatée d’espoir de voir enfin l'inaccessible

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Tes yeux dans la pénombre se ferment à l’écart
Par où se multiplient toutes les choses de la Vie
Alors que le sein en feu elle respire toute ravie
Sous la langue du Chat pendu dans ton placard

Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

Une lèvre suffit au mois de Mars des paroles
Pour tous les refrains et pour tous les soupirs
Juste assez d’espace pour se faire un empire
Il leur fallait tes yeux pour rêver de farandoles


L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

L’enfant émerveillé par les grands livres
Ouvre les siens tout aussi fixement
Quand tu me fais des clins d’oeil oh mais quel événement
On dirait que la pluie tombe parce qu’elle est ivre

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

Abritent-ils des lueurs dans cette mouvance où
Des bestioles se télégraphient d’un mur à l’autre
Je suis prisonnière de la toile qui est la nôtre
Comme une sirène qui attend en vain un rendez-vous

J'ai retiré ce radium de la pechblenche
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

J’ai dépossédé cet oeil de lynx de son zircon
Et j’ai rongé mes ongles jusqu’à peau crevassée
Ô refuge cent fois abandonné puis caressé
Tes yeux sont ma Joconde mon Odyssée mon Rubicon

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

Il vint un jour où la cybersphère se déchira
Quand une lune d’eau émergea de l’ombre de Saturne
Moi je voyais s’iriser au fond de ce beau Nocturne
Les yeux de Lora les yeux de Lora les yeux de Lora

Louis Aragon/May West

Nuageux

La gloire pour C.R.A.Z.Y.

Y a déjà un bout que j’avais vu le film C.R.A.Z.Y. mon amie et que j’avais été éblouie par le jeu de ses acteurs et la grande qualité de sa réalisation. Ce beau film aborde l'angoisse d'un adolescent qui, dans le Québec des années soixante, découvre son homosexualité à l'ombre d'un père macho. Un peu notre Brokeback Mountain québécois ...!

Or, de le voir ainsi se mériter autant d’honneurs me met de bonne humeur malgré la grisaille de ce matin. En plus d’avoir reçu la bobine d'or du film canadien aux Génie canadiens à Toronto, hier, C.R.A.Z.Y. s’est mérité dix prix sur douze nominations et le cortège des plus glorieux trophées: meilleur film, meilleure réalisation, meilleur scénario original, meilleure direction artistique, meilleur montage, meilleurs costumes, meilleur son d'ensemble, meilleur montage sonore.

Michel Côté a gagné la statuette du meilleur acteur pour son rôle du père, alors que Danielle Proulx a récolté de son côté le Génie de la meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien. Ironie du sort, seul Marc-André Grondin qui portait le film n'a pas récolté de prix d'interprétation.

Le film de Jean-Marc Vallée s'était déjà illustré dans plusieurs festivals, dont celui de Marrakech et avait déjà récolté le prix du jury. Depuis, le film est vendu dans plus de 45 pays et vole de succès en succès.

Longue vie à C.R.A.Z.Y. et que la cavalcade des honneurs se poursuive encore pour lui à nos Jutra québécois dimanche prochain!

À toi pour toujours,
May West

lundi, mars 13, 2006

Faible pluie

Un cadeau


Quel beau cadeau m'a-t-on fait la semaine dernière!

Une magnifique aquarelle ...

Brouillard

Le trip du blogue

Mon amie, je ne sais trop par où commencer. Mais avant, je te rappelle, qu’il y a à peine un an, je me mettais à la tâche quotidienne de te télébloguer dans ce journal intime virtuel, ce que je crois toujours être mes états d’âme sur divers sujets d’actualité et autres amusanteries ...

Mettons, plutôt vague comme entreprise, mais aussi, assez risquée surtout du fait que je ne suis ni écrivain, ni journaliste, ni experte en programmation, ni même photographe professionnelle. Bref, comme tu vois à l’œil nu, aucune envergure en quoi que ce soit.

Or, voilà que dernièrement, Franco Nuevo, un chroniqueur bien connu au Journal de Montréal, à qui le patron demandait simplement si cela l’intéressait de bloguer (comme plusieurs autres journalistes le font à l’heure actuelle, j’imagine … ) s’est posé la question suivante à savoir : le blogue, quossa donne?

Géniale cette remise en question sur le trip du blogue, mon amie! Y a rien de plus dérangeant qu’un engouement soudain ou une folie furieuse autour d’un phénomène quelconque. Cela me fait penser au sudoku, tiens!

Non mais, là-dessus, Franco Nuevo marque un point. On n’est pas moins intelligent, ni plus dinosaure si on ne voit pas l’utilité d’avoir un blogue. Bien qu’il se crée un blogue à la seconde dans le monde, actuellement, il reste tout de même des centaines de millions d’autres personnes capables et libres de s’en passer. Pour te dire, non? À titre d’exemple, Nuevo a été assez clair, me semble : « Je n'ai pas de blogue et je n'ai pas pensé à m'en créer un. »

D’ailleurs, personnellement, je ne comprends pas les journalistes qui ont un blogue. Pourquoi se donnent-ils ce mal supplémentaire, alors qu’ils ont tout le loisir d’écrire tout ce qu’ils veulent avec toute la lattitude nécessaire soit pour des journaux, soit pour des magazines, etc?

En Occident, s’entend … sans rire, évidemment!

Toujours est-il, qu’à mon sens, le blogue, c’est fait pour des gens ordinaires comme moi : des amateurs sans prétention littéraire précise (de préférence qui admettent leurs limites, à ce sujet-là …) et qui ne cherchent rien d’autre qu’un passe-temps.

Sans les dénigrer, mon amie, cela me fait penser aux jeux de patience qui tiennent occupées certaines personnes pendant des heures. Toutefois, je ne saurais te dire si gérer un blogue est plus ou moins valorisant que cette activité-là, mais cela exige certainement autant de … patience!

Enfin, « On en dit, des choses à propos des blogues. Le premier lieu commun, c'est qu'il s'agit d'un journal intime. Or, y a-tu quelque chose de plus plate que de lire le journal intime d'un autre? », écrit enfin le chroniqueur.

À qui le dites-vous, monsieur Nuevo?

À toi pour toujours,
May West
P.S : De mon dictionnaire personnel
Amusanterie : insignifiance … !!!
Et si la chronique de Franco Nuevo t’intéresse
Un blogue, quossa donne?

mercredi, mars 08, 2006

Nuageux avec éclaircies

Femmes et pouvoir

« Quand les femmes arrivent au pouvoir, c’est souvent pour y ramasser la merde laissée par les hommes ». écrivait à peu près ceci dans mon blogue, une amie chère à toi. Qu'elle me corrige si j’ai outrepassé sa pensée.

Alors donc, mon amie, en cette journée internationale de la femme, je m’interroge à savoir dans quelle mesure ces dernières ont progressé dans leur longue marche vers le pouvoir. Car n’a-t-on pas l’habitude de croire et de dire qu’on ne peut rien changer si l’on ne possède pas le pouvoir?

Mais, une fois qu’on le possède, ce pouvoir dans les mains des femmes est-il un outil indispensable servant à faire avancer le monde vers un avenir plus prometteur? Ou devient-il un objet maléfique qu’il aurait mieux fait de ne pas toucher?

Questions de savoir

1. Quelle présidente - première réélue - dans son pays a dirigé dans les années 1980 une organisation militant pour les droits des homosexuels? Tarja Halonen - Finlande

2. Quelle est la première femme à occuper le siège de chef d’État dans une ancienne République soviétique? Un indice : elle a déjà habité au Canada. Vaira Vike -Freiberga - Lettonie

3. S’accrochant désespérément au pouvoir, comment se nomme la présidente qui a instauré pendant une semaine l’’État d’urgence et des mesures s’apparentant à la loi martiale? Gloria Macapagal- Arroyo - Philippines

4. Comment s’appelle la présidente qui a dû se marier « à reculons » dans le seul but de faire taire certaines accusations d’être lesbienne. Helen Clark - Nouvelle-Zélande

5. Quelle est la présidente qui, selon le magazine Forbes, se classait, en 2005, au 21e rang des femmes les plus puissantes du monde? Mary McAleese - Irlande

Tu trouveras toutes les réponses à ces questions et combien d’autres découvertes y feras-tu…, en consultant le lien suivant : Onze femmes au pouvoir. N’oublie surtout pas de nous dire aussi de quel pays sont ces femmes.

Que cette journée nous rapproche encore davantage, mon amie!

À toi pour toujours,
May West

Montage photos en ordre de superposition:

Ellen Johnson Sirleaf - Libéria

Michelle Bachelet - Chili

Khaleda Zia - Bangladesh

mardi, mars 07, 2006

Quelques nuages


7 mars
Jeanne d'Arc

8 mars
Tamir

lundi, mars 06, 2006

Quelques nuages

Le soleil m'a dit

L'ombre de la marmotte
que j'ai aperçue en ski de fond
cet après-midi,
m'a indiqué
sans l'ombre d'un doute,
qu'après l'hiver,
ce sera bientôt le printemps ...

Quelques nuages

D’autres visages de femmes

Femmes heureuses! Femmes qui souffrent! Mon amie, hier soir, à Tout le monde en parle, ce ne sont pas les femmes de qualité qui ont manqué …!

D’abord, cette belle Rwandaise, Athanasie Mukarwego, survivante courageuse de l’abominable génocide qui a bouleversé son pays, sa vie, son corps et son âme, il y a maintenant, plus de dix ans.

À ne pas manquer le documentaire Mères courage présenté ce soir, le 6 mars à 21 h 30 et le 8 mars à 22 h 30 sur TV5.

Puis, Lynda Johnson, porte-parole de La rue des Femmes de Montréal, un organisme communautaire engagé par sa mission à venir en aide aux femmes itinérantes et aux femmes en difficulté. La rue des femmes n’est pas une rue d’Amsterdam, mon amie …! Oh! que non!

Aussi, Marie-Jo Thério, dont la langue acadienne me rappelle les accents de mes deux parents. À ce propos, je te cite, mon amie, ce beau vers de Gaston Miron : « mon père, ma mère, vous saviez à vous-deux nommer toutes choses sur la terre, ô mon père, ô ma mère »

Y en a qui parlent de « l’effet Marie-Jo Thério » comme s’il s’agissait de la sirène de Moncton … En plus ébouriffée, toutefois. Comme si elle nous avait été propulsée directement du grand large … Marie Jo Thério sera en tournée dans plusieurs villes du Québec supplémentaires les 11 et 12 mai à Montréal et son album Les matins habitables n’attend que d’être habité par nos oreilles.

Enfin, et non les moindres, Anouk Leblanc-Boucher et Kim St-Pierre, toutes deux médaillées de bronze, d’argent et d’or aux Jeux olympiques de Turin 2006. Quel plaisir de revoir ces visages de jeunes femmes aux ambitions féroces. Ne serait-ce que de vouloir atteindre des sommets jusque là inégalés ... !

Alors voici, mon amie, pour mes visages de femmes aujourd’hui.

À toi pour toujours,
May West

samedi, mars 04, 2006

Nuageux avec éclaircies

L'incompréhensible

Je suis outrée, mon amie. Outrée contre la machine monstrueuse qu’est devenue la Cour suprême du Canada. Comment veux-tu comprendre ce jugement qui permettra aux jeunes sikhs de porter leur kirpan à l’école, alors, qu’il ne leur sera pas permis de porter le même couteau dans une cour de justice, en prison ou en avion?

Si seulement, il n’y avait que cela, mon amie! Va donc, toi, désormais interdire à nos jeunes délinquants déclarés ou en puissance de porter dans leurs sacs à dos ou dans leurs poches des armes blanches ou de toutes les couleurs..., à l’école? Quels arguments commodes devront inventer les professeurs pour les en empêcher, pour l’amour du Ciel?

Certes, ce qui choque le plus le commun des mortels dans le cas de certaines causes aussi explosives que celle-là, c’est que cela permet à une pléthore d’avocats de s’enrichir au nom de la Charte des droits. Et à la limite évidemment d’y voir un surplus d’électeurs néo-canadiens voter pour un parti ou pour un autre lors d'élections éventuelles.

Mais pour en revenir à la justice en général au pays, que doit-on penser des juges qui errent autant? Je ne suis pas experte en la matière, mon amie, mais c'est comme si l’individu, même communautaire, avait préséance sur le collectif. Bien sûr, après de tels errements, on ne peut faire autrement que de s’interroger avec Denise Bombardier, dans Le Devoir, aujourd’hui, « sur les limites du droit, ses accommodements et ses conséquences sur l'avenir collectif. »

En terminant, toute cette affaire, dans un autre contexte naturellement, ne te rappelle-t-elle pas, mon amie, qu'il n’y a pas si longtemps, ici même au Québec, le jugement qui avait permis à François Pépin de posséder une arme aussi meurtrière qu’une arme de chasse de calibre 338 et avec laquelle il a abattu la policière Valérie Gignac?

Comme je te l’ai dit, je suis outrée à force de ne pas comprendre.

À toi pour toujours,
May West

mercredi, mars 01, 2006

Quelques nuages

Toutes les beautés du monde

Mon amie, un petit peu en avance sur la Journée internationale de la Femme, j’ai choisi de te parler aujourd’hui de la vraie beauté de la femme. Pas facile à cerner, du moins, pour les publicitaires.

La plupart du temps, c'est par habitude que l'on tombe ou soit dans les clichés sexistes, ou soit dans la nudité et la sexualité sans rapport avec le produit, ou enfin dans les violences, dans la prostitution ou carrément dans la pornographie.

La Meute existe précisément pour dire : NON à la publicité sexiste. Faut-il donc encourager les publicitaires qui, loin des clichés machistes, donnent une image positive ou valorisante des femmes, des hommes, ou des rapports entre femmes et hommes?

La Meute croit que oui et c’est pour cette raison que, chaque année, elle décerne des prix à des publicités diffusées dans un périodique francophone au cours de l'année précédente.

· Le prix Femino à la publicité qui rompt le mieux avec des stéréotypes sexistes

· Le prix Macho aux pires des publicités sexistes, dans diverses catégories.

Or une certaine publicité avait accroché mes regards (et probablement les tiens aussi …) durant toute l’année 2005. D’ailleurs, La Meute aussi l’avait remarquée. Alors on apprend que la série de Dove s’est méritée une Mention spéciale en 2006, (ne pouvant être toutefois sélectionnée, car cet annonceur avait déjà obtenu en 2005 le prix Fémino d’argent) Dommage quand même!

Ainsi donc cinq images de femmes au sourire rayonnant, différentes de la norme des mannequins (âge, couleur de la peau, corpulence, etc) ont fait, c’est le cas de le dire, la pluie et le beau temps sur nos panneaux publicitaires le long de nos autoroutes, sans qu’on y trouve d’autre à redire que ceci : « Enfin, de vraies femmes! Ce qu’elles peuvent être belles …! »

C’est avec plaisir, mon amie, que je te les fais re-voir dans les prochains jours, une à la fois, dans mon menu de droite sous la rubrique : « Visages de femmes ».

À toi pour toujours,
May West

P.S. Si tu veux en savoir davantage sur La Meute