mercredi, mai 31, 2006

Le jour A

A pour le jour après, mon amie. Parlons maintenant des vraies affaires. D’abord, bonne affaire de faite, se disent, ce matin, des milliers de non-fumeurs, enfin soulagés de penser qu’ils pourront respirer dans les endroits publics avec l’esprit tranquille. Puis, comme la nuit porte conseil, on espère bien que les gens de bars se soient quelque peu tranquillisés.

Mais maintenant que la cigarette ait été bannie des bars et des restaurants, ce qui, selon moi, a été une chose assez facile à faire, ne reste plus qu’à sortir les voitures des villes ... Oh! boy! c’est pire que de chercher à sortir la ville de l’âme urbaine des chats de ruelle.

Pas dans ma cour, comme toujours! Ne touchez pas à ma voiture! Ça aussi, mon amie, c’est une drogue légale. Ah! que vienne au plus sacrant la production à grande échelle de l’antimatière …! Bien sûr, je fais référence ici à Anges & Démons … Mais, je rêve.

Trêve de plaintes et de complaintes, comme tout s’enchaîne et est relié, on apprend que l’herbe à la puce (pas l’herbe à puce comme on dit souvent) augmenterait sa taille annuellement de 150% comparativement à 30% pour les autres plantes. Cela serait dû à la hausse des niveaux de dioxyde de carbone. Environnement, quand tu nous tiens, tu nous lâches pas, hein ..?

Juste de t’en parler, mon amie, je commence déjà à me gratter. Pas le corps, certes, mais la tête, car je me demande, si cette plante, qui ne peut pas remplacer le tabac parce trop toxique, pourrait peut-être au moins le faire pour le maïs?

C’est qu’en plus d’être détestable et une vraie peste, cette plante va se multiplier à une vitesse foudroyante dans les prochaines décennies. Or, ne pourrait-elle pas servir à produire un carburant proche de l’éthanol …? On ferait là une fichue de bonne affaire. D’une pierre deux coups, disent les gens d’affaires.

Une idée, comme ça.

Enfin, le bonheur! Heureusement, qu’il y a la Coupe Mémorial! C’est la mairesse Boucher qui était contente …! La chanceuse!

À toi pour toujours,
May West

lundi, mai 29, 2006

Nuageux avec éclaircies

Le Jour C

À toi, chère Sue,

Horreur! Le Jour C approche, chère Sue. C comme dans CIGARETTE. Rappelle-toi! S’il y en avait une qui connaissait parfaitement la question, c’était bien notre amie Deca (Hirondelle, pour ses intimes). Elle qui, si je ne m’abuse, y a laissé plus que des plumes à ses pauvres poumons et à sa santé, en général, mais y a aussi laissé pousser des ailes …, n’es-tu pas d'accord avec moi?

C comme dans j’en ai eu assez, moi-même, quand j’ai finalement mis un terme à cette calamité. Ce qu’il m’en a fallu du temps pour me programmer mentalement! Près de sept ans! Surtout du fait que ce fut à cause d’une femme, qu’après treize ans sans fumer, je m’étais remise à le faire par simple débordement d’émotions.

Ah! les femmes! Ne sont-elles pas souvent la cause de tout? Du commencement comme de la fin? N’est ce pas encore en partie à cause de l’une d’entre elles, ma brune grisonnante, que j’ai cessé de fumer, justement, il y a plus de trois ans? Comme tu l’as vu par toi-même, cette dernière, bien que généreuse à ton égard et au mien aussi, cela va de soi, (si tu savais comme je lui en sais gré aujourd'hui!), ne tolérait pas que l’on fume dans sa maison de façon continue.

Je me vois encore, debout en pyjama sur son balcon, en train de griller ma première cigarette de la journée, en plein hiver, grelottant de tous mes membres parfois sous les moins vingt. Enfin, tu vois le genre? Bref, une façon comme une autre de faire décroître le plaisir après l’usage, tu ne crois pas?

Mais revenons-en à l’essentiel: nos émotions. Certes, il y en a qui en mangent; il y en a qui les digèrent mal et il y en a pour qui cela les rend complètement m a l a d e s. Comme dans la chanson, tiens! Selon moi, hélas, c’est ça qui retient tant de gens captifs, esclaves et prisonniers de cette malédiction. D’ailleurs, émotions et nicotine font la paire, pour ne pas dire le couple le plus diabolique qu’y soit, crois-moi!

Tout ça pour te dire, chère Sue, que j’ai beaucoup de sympathie et d’empathie pour tous ces gens qui, comme toi, à seulement quelques heures du fameux Jour C, sont pris de panique ou de remords, c’est selon, puis se sentent ni plus ni moins devenir des « parias » pour la société. Je sais, ce n’est pas très juste.

Oui, tu as raison aussi de te sentir frustrée et de dire qu’il y a bien pire que la fumée de la cigarette. Imagine un peu, avec l’allergie aux émissions polluantes des voitures qui m’est tombée dessus sans crier gare, l’an dernier, s’il avait fallu que je fume en plus, je serais probablement, au moment où l’on se parle, ou soit atteinte d’emphysème ou soit d’asthme chronique, qui sait?

(Sans parler, évidemment, qu’à l’extrême limite, j’aurais pu devenir une petite quantité - non-négligeable toutefois - (un mille cinq centièmes …) dans la longue colonne de statistiques des décès dus à la pollution. Mais ne dramatisons pas trop, très chère Sue. Le malheur est déjà bien assez grand comme ça.)

La cigarette est un vice pour toi, dis-tu? Là, par contre, j"hésite à te donner raison. Car, vois-tu, dans mon cas, cependant, c’est quand elle n’a plus été un plaisir que même le vice n’avait plus le même goût. Pour te dire, hein?

May West
avec toute mon amitié
P.S. Pour te consoler, chère Sue, je te recommande de lire ceci

dimanche, mai 28, 2006

Nuageux avec éclaircies

Histoire de pêche



Il était une fois, un monstre, mon amie. En effet, dans le nord des Laurentides, il existe un lac dans lequel habite ce monstre tout à fait semblable à celui du Loch Ness, en Écosse. D’ailleurs, ce monstre a, lui aussi, toute l’apparence d’un long serpent, mais de couleur grise et parfois virant probablement au noir, dès qu’il a la peau mouillée.

Capricieux et curieux, il a l’habitude d’apparaître et d’évoluer à la surface de l’eau, tout particulièrement durant la saison de la pêche. Aurait-il un faible pour les lignes à pêche ou pour les belles truites qui y sont pêchées?

Or, en lisant les photos, dans un premier temps, de gauche à droite, en partant du haut, ne vois-tu pas que le monstre s’apprête à quitter la berge? A-t-il des pattes pour avancer ou a-t-il plutôt l’habitude de ramper? Personne ne le sait. On peut toutefois remarquer sa longue queue qui ondule au moment de se mettre à l'eau.

Puis, dans un deuxième temps, on aperçoit très distinctement la belle bête mystérieuse se dresser hors de l'eau, dans toute sa splendeur, le cou allongé, la tête aplatie et le bec rappelant celui du canard. La preuve indiscutable de l’existence de ce monstre, non? En tout cas, digne de tordre l'esprit de quelqu'une de nos amies ...

Et, ce n'est pas tout. Dans un troisième temps, qui aurait dit qu’un tel monstre habitait dans un antre fait de branchages, un peu à la mode des castors? À moins que l’antre en question ne soit qu’une simple sous-location temporaire?

Enfin, faut-il que je te dise, que c’est sans doute grâce au flair de ces pêcheuses assises dans leur chaloupe, au milieu du lac, et surtout de celle qui, derrière la caméra, a pu prendre ces images inédites, que, toi et moi, connaissons le secret du monstre du lac Barrière.

À toi pour toujours,
May West

samedi, mai 27, 2006

Nuageux

Figures féminines de la semaine




Dans l'ordre habituel

Louise Harel : La députée de Hochelaga-Maisonneuve et chef de l'opposition officielle, Louise Harel, a reçu le prix Marie-Victoire-Félix-Dumouchel pour sa contribution à la vie publique québécoise et son engagement patriotique envers le Québec, le 22 mai dernier, dans le cadre de la Journée nationale des Patriotes. Vingt-cinq ans dans le paysage politique québécois, faut le faire, mon amie. Et toujours souriante, n'est-ce-pas?

Incidemment, cette semaine, dans le plus fort des débats sur le projet du mont Orford, à l’Assemblée nationale, la belle dame serait tombée à côté de son fauteuil en voulant se rasseoir. Les propos qu’elle venait d’entendre l’auraient renversée, a-t-elle déclaré avec humour en se relevant.

Mona Ambrose: N'est-elle pas le bras droit qui sait porter les choix judicieux du gouvernement Harper en matière d'environnement, et les présenter envers et contre tous, avec doigté, et surtout le plus charmant des sourires?

Eh! mon amie! As-tu pensé si Jean Charest l'avait choisie à la place de Claude Béchard? L'affaire du mont Orford serait dans le sac depuis longtemps ...!

Justement, parlant de sourire, fallait voir, mon amie, celui qu'elle arborait au moment de nous présenter la nouvelle politique de son parti, qui proposait l'éthanol comme mesure de rechange au protocole de Kyoto.

Enfin, j'ignore si ce ne sont que des rumeurs, mais on raconte que la mascotte (en épi de maïs) qui l'accompagnait, l'autre jour, deviendra la meneuse de claques officielle aux prochaines élections.

Lyne Bessette: La championne du cyclisme québécois abandonne la compétition pour fonder sa propre compagnie de petits biscuits ... Mais non, mon amie. Elle en avait tout simplement assez de tomber, elle, en bas de son vélo, toutefois.

Mettons qu'elle est pas mal amochée, la petite! Mais, il y a tellement d'autres rêves à réaliser dans la vie, non? Je parie qu'on la reverra rouler à nouveau sa bosse quelque part dans quelque chose. À suivre.

Madonna: Enfin, la célèbre chanteuse, lors de son dernier spectacle, les Confessions. Sais-tu, mon amie, si le Vatican y a prêté l'oreille? Des fois, qu'elle aurait hérité des gènes de la grande pécheresse, Marie-Madeleine.

En tout cas, de toutes les confessions qu'on entend, ces derniers temps, les siennes sont particulièrement dispendieuses. À ce qu'on dit.

À toi pour toujours,
May West

mercredi, mai 24, 2006

À l’ombre des saules en pleurs

Mon amie, quel bien-être, en ce moment, de respirer allègrement sans essoufflement au moindre effort! Dire qu’après les longues périodes de canicule, l’été dernier, j’avais autant de peine à faire mon lit, le matin, qu'à monter les escaliers.

Toujours est-il que cela m’a pris presque une année complète pour m’en remettre. Or, puis-je te dire que j’appréhende avec inquiétude le moment où, la canicule, le smog et les émissions polluantes des voitures déclencheront à nouveau ces vilaines allergies qui m’ont empoisonné l’existence pendant des mois, l’an passé.

Je sais, j’ai l’air de me plaindre, mon amie. Mais, si moi, qui n’habite même pas sur l’Île de Montréal, me considère comme un « dommage collatéral » de la pollution des automobiles durant l’été, as-tu idée de ce que doit souffrir la population d’une grande ville comme Montréal?

Pas étonnant, qu’on recense pas moins de 1500 décès par année suite à des maladies cardio-respiratoires associées aux émissions polluantes. Certes, il est urgent qu’on songe à corriger la situation en cherchant des solutions. Présentement, les autorités proposent un sérieux coup de barre pour protéger la santé publique. Soit! Vite, ça presse! Plusieurs villes d’Europe y arrivent. Alors, pourquoi pas nous?

Mais, comme dans tout débat public, la démocratie commande d’entendre tous les points de vue, hier soir, à l'émission télévisée La Part des choses, avec Bernard Drainville, il était presque choquant d’entendre Jacques Duval se porter à la défense des automobilistes en arguant, entre autre, que le document rendu public par l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (ASSSM) était alarmiste.

Et grotesque surtout, de l’entendre proclamer la liberté de ces mêmes automobilistes qui, soit dit en passant, s’arrogent le droit de rendre irrespirable l’air qu’auront à respirer les personnes âgées, les enfants, les piétons et les cyclistes, pour ne nommer que ceux-là.

Alors qu’à l’ombre des saules qui pleurent, une fois revenus dans leur banlieue calme et paisible, au volant de leurs VUS ou de leurs grosses bagnoles, tout heureux de n’être pas prisonniers de ce fameux nuage aux couleurs sulfureuses qu’ils contempleront de loin, certains d'entre eux se trouveront bien chanceux de ne pas vivre en-dessous …

À toi pour toujours,
May West

mardi, mai 23, 2006

Nuageux avec éclaircies

Le Mont & Négro

Tout le monde en parle. Les Monténégrins ont voté à 55,4% pour leur indépendance. C’est donc dire que 44,6% ont voté contre.

Si l’on se fie à Jean Chrétien qui disait : « On ne sépare pas un pays parce que quelqu’un a oublié ses lunettes », on espère qu’il n’y aura pas, dans dix ans, de scandale des commandites pour apprendre aux perdants monténégrins qu’ils se sont fait voler leur référendum

Bêtes de scène

Cavalia et ses chevaux!
Madona et ses Confessions!
Deux spectacles,
mon amie,
dans lesquels les vraies bêtes
ne sont pas toujours
celles que l'on s'imagine.




En parallèle, si l'on se fie
qu'il faut deux hommes pour faire une bête,
c'est donc
qu'il suffit d'une demi-bête
pour être humain,
alors?

Plus bête que ça,
mon amie,
tu pleures!

vendredi, mai 19, 2006

Faible pluie

Figures féminines de la semaine



Dans l’ordre habituel

Marie Madeleine : La femme qui a fait jaser le plus le monde médiatique, toutes disciplines confondues, cette semaine. Après, on dira que les femmes sont bavardes! Cachez cette sainte que l’Église ne saurait voir? Réalité historique, légende ou fiction ?

« Selon le roman Da Vinci Code, l'Église, qui a voulu réserver aux hommes les pouvoirs et éliminer le rôle des femmes dans la communauté, a occulté Marie Madeleine à cause du rôle qu'elle a eu. Elle a rejeté comme "apocryphes" les évangiles qui lui donnaient une place importante : l'Évangile de Philippe, l'Évangile de Thomas et l'Évangile de Marie.

En fait, les critères de sélection des évangiles sont, entre autres, l'élimination des évangiles marqués par les doctrines gnostiques et non pas l'élimination du rôle des femmes.

En effet, l'Église a reconnu comme "canonique" l'Évangile de saint Jean qui donne une grande importance à Marie mère de Jésus et à Marie Madeleine. Il faut cependant reconnaître que, dans la suite, les femmes ont eu peu de place dans la communauté chrétienne dirigée exclusivement par des hommes. »

Et Mona Lisa dans tout ça? Ben, faudrait aller voir le film, mon amie!

Sheila Fraser: Aucun rapport avec les deux précédentes ... Encore une fois, la v.g. ( pas végétarienne, mais vérificatrice-générale) garde un oeil sévère sur les finances publiques. Cette fois-ci, elle a mis au jour (on s'y attendait toutefois) le cafouillis monumental, pour ne pas dire colossal de la loi sur l'enregistrement des armes à feu.

Andrée Ruffo: Considérée comme un peu trop olé olé pour la magistrature en général, la juge Andrée Ruffo a finalement rendu les armes et démissionné de son poste de juge à la Chambre jeunesse de Longueuil, avant de faire face à la destitution. En plus d'être très flamboyante, on la dit coupable, entre autre, d'avoir dérangé, d'avoir exigé davantage, d'avoir élevé le débat et surtout d'avoir dénoncé les faiblesses.

Nichola Kathleen Sarah Goddard: Capitaine dans l'armée canadienne, elle aura été la première femme soldat à mourir au front. Parlant de front, mon amie, cette femme n'en manquait certainement pas pour aller se battre en Afghanistan contre rien de moins que les méchants tablibans.

À toi pour toujours
May West

jeudi, mai 18, 2006

Faible pluie

Sexy, la mobylette?

Mon amie, en regardant de plus près cette photo prise probablement sur la Croisette, à Cannes, ces derniers temps, j'ignore s'il s'agit d'une simple fabulation de ma part. Mais, comme je te le disais, à y regarder de plus près, on voit bien qu'elle est sexy, cette mobylette.

Es-tu d'accord avec moi pour dire que son carénage a la forme d'une jambe de femme?

À ne pas confondre avec la jambe de la conductrice, probablement sexy, elle aussi ... Ne nous manque plus que l'avis de Sunny Blue.

Enfin!

À toi pour toujours,

May West

mercredi, mai 17, 2006

Faible bruine

J6W 1K9

J’ai lu le livre. Jamais, mon amie, une fiction m’avait autant ensorcelée.

Ça me rappelle les grandes séries biographiques qu’on voyait autrefois à Série Plus ou au canal Découvertes. Juste pour te donner un exemple, il y a de ça plusieurs années, bien sûr, après avoir vu la série complète sur Marco Polo à la télé, je me suis sentie une envie irrésistible de lire sa biographie écrite. Fallait le faire, non?

Le Code Da Vinci, c’est pareil, mais dans le sens inverse. Quand j’ai entendu dire qu’on allait en faire un film, j’étais toute excitée (lire ici : emballée). Tu comprends bien que j’avais hâte, très hâte de voir ce film. Aïe! Chose, un film de 125 millions $US sur un sujet aussi controversé (lire ici : délicat), c’est pas de la petite bière, ça!

Je ne comprends plus, Deca. Comment un film si long à faire et si coûteux à la fois a-t-il pu refroidir ainsi l’atmosphère si chaleureuse de Cannes et susciter autant de commentaires négatifs de la part des journalistes?

Mon ballon est tout dégonflé, mon amie …! Confus. Bon, pas bon. Pas à la hauteur des attentes? Comme si on n’était plus sûr de rien, heureusement qu’on peut toujours se raccrocher à notre code postal et courir voir le film tant attendu de nos propres yeux au cinéma le plus près de chez nous, ou mieux encore, accrocher notre déception à celui de la belle Catherine Deneuve annoncé ci-à côté.

À toi pour toujours,
May West
P.S. Parlant de commentaires, je t'en suggère un ici qui m'a beaucoup titillé le sens de l'humour.

Injuste

Le 28 octobre 1982 décédait ma première compagne. Nous avions vécu treize ans ensemble.

Toujours pas droit

lundi, mai 15, 2006

Faible pluie

Ô doulce France !




Aux saveurs de la douce France, les agapes de notre dernière réunion entre amies d’horizons divers ont eu lieu cette fois-ci, du côté de Lachine, chez Lora.

De quatre, puis de cinq, ensuite de six que nous étions au début de cette bizarre d’aventure, nous sommes peu à peu passées à huit, et voici que nous en sommes, à ce jour, rendues à dix … !

Photos à partir du haut de gauche à droite.

Au-dessus d’une table bien mise recouverte d’une nappe importée d’Amiens, le vin rouge français coulait à flots.

Un toast a été porté en l’honneur de notre amie Brita, dont c’était justement l’anniversaire. Tout de suite après, un autre le fut pour moi, dont l’anniversaire arrivera deux jours plus tard.

Au menu : en amuse-gueule, des cochonnailles, tels que des pâtés, rillettes et autres lapineries, tapenade ainsi qu’un savoureux pain boulangé par madame É; en entrée, tarte aux tomates et une petite salade verdurette; ensuite des escalopes de poulet nappées de sauce à la crème et de champignons parfumée à l’estragon, accompagnées de nouilles aux œufs, et d’asperges filiformes; aussi des fromages et finalement une crème caramel et un gâteau breton.

Et enfin, pour faire digérer le tout, rien de mieux que quelques « steppettes » en pantoufles en peau de mouton … sur des airs de musique endiablée qui font tourner la tête.

Quelle belle atmosphère, mon amie!

Merci Lora!

Photos : May West

dimanche, mai 14, 2006

Fête des Mères


À propos de la beauté d’une femme

À quatre-vingt-cinq ans,
elle ne se regarde même plus dans le miroir,
met son petit chapeau au ruban violet
et sort juste pour le plaisir
de voir le monde.

Bonne fête des Mères, maman!

samedi, mai 13, 2006

Nuageux avec averses

Bon anniversaire

chère Brita

Et que cette journée soit

m é m o r a b l e!


jeudi, mai 11, 2006

Nuageux avec éclaircies


Quand les magnolias sont en fleurs,
les chabrolias et les pagnolias
se font du cinéma
en se la coulant douce
sur les roses eaux des rives hier
encore gonflées
par la fonte des neiges éternelles …

Qui de Claude Chabrol,
de Pierre Magnol
ou de Marcel Pagnol
n’était pas cinéaste ?
À toi de me le dire, mon amie!

Quand les magnolias sont en fleurs,
te dis-je,
c'est que le temps est venu
de croire au printemps.

samedi, mai 06, 2006

Nuageux

Canular

Yvon Deschamps n’est pas Canadien aurait-on pu lire, ce matin, à la Une de La Presse (ès-experte en canulars …) Mais non, mon amie. Cela est juste une blague de ma part. Un petit clin d’œil, si tu veux. La Presse, ce matin, n'en a que pour Jean Brault. Zut alors!

En fait, c’est ce que le très souverainiste père de l’humour québécois a pourtant déclaré, hier soir, en ces termes aussi clairs et précis dans une entrevue qu'il a accordée, en compagnie de sa femme, Judi Richard, à Dominique Poirier, et retransmise au Point sur les ondes de Radio-Canada.

Je te passe les raisons (toujours les mêmes vieilles « rengaines » nationaleuses, comme dirait Lysiane Gagnon), mais il est quand même curieux que La Presse n’en ait pas fait sa Une, ce matin, comme elle l’avait fait si «jouissamment» avec Michel Tremblay pour clamer exactement le contraire en déformant ses propos ... Tu ne trouves pas?

Yvon Deschamps et Judy Richards … font une scène. Unis depuis 30 ans, Yvon Deschamps et Judi Richards proposent pour la première fois une collaboration professionnelle d’envergure. Ces deux artistes explorent à leur manière bien personnelle les rapports parfois complexes, souvent tendres entre les hommes et les femmes. Le tout est bien entendu abordé avec l’humour vraiment unique d’Yvon Deschamps et celui, peu banal mais méconnu de Judi Richards. (Radio-Canada)

À toi pour toujours,
May West

mardi, mai 02, 2006

Faible pluie

La saga des armoires de cuisine


Enfin, j'ai terminé mes armoires de cuisine!
Lire mes photos de gauche à droite en commençant par le haut:
1. Cuisine de Bougon
2. Portes d'armoires étendues par terre, sur la cuisinière et le comptoir.
3. Peintre épuisée et grippée endormie après une longue nuit blanche.
4. Sept jours plus tard, le chef-d'oeuvre!

***

Et ça,

ça ressemble beaucoup à ma salle de bain!


Y en a peut-être qui diront que j'aime la continuité;

d'autres penseront que j'ai de la suite dans les idées.

Aucune de ces réponses!

N'aurais-je pas plutôt rêver

de l'élan

d'Annika Sorenstam,

la golfeuse suédoise,

en partant tout simplement

de la couleur de mon rideau de douche?

Le mystère du « gaidar »

Le « gaidar », cela te dit-il encore quelque chose, mon amie? En tout cas, ici-bas, j’ignore si c’est à cause de l’instable douceur du printemps, du soleil pas toujours mur à mur ou des feuilles qui poussent à la va-vite comme j’te pousse, mais laisse-moi te dire que le radar gai ou « gaidar », comme on l’appelle, se fait aller les antennes par les temps qui courent.

Tu sais, ce machin-truc, ce zinzin et que sais-je encore, ce nez en l’air qui renifle l’odeur des femmes gaies, bien sûr, peu importe là où elles se trouvent, rien qu’à plonger quelques nanosecondes un regard évasif, voire même quelque peu énigmatique dans le leur, et hop, ça y est! On les a repérées! J’ai bien dit : re-pé-rées, pas séduites! Nuance!

Or, l’autre dimanche, ma brune grisonnante, toujours à l’affût des aubaines mirobolantes, m’a entraînée avec elle dans l’une de ces grandes liquidations de fermeture d'un magasin d’articles de sport. L’enfer, te dis-je! À titre d'exemple, les souliers de golf étaient tous pêle-mêle avec les autres chaussures de sport, et pire encore, les grandeurs étaient souvent mêlées entre elles. Quant aux boîtes de bâtons de golf complètement sens dessus dessous, ah ben là, un vrai cafouillis!

Alors, tout en cherchant pour elle désespérément la boîte de onze bâtons de golf Top Flite aux tiges en graphite, marquée des trois lettres suivantes: WLH (Women Left Handle), voilà que j’ai senti derrière mon dos la présence d’une, puis de deux femmes qui, elles aussi, se cherchaient des bâtons de golf!

Instinctivement, en levant la tête, j’ai posé mon regard, oh! juste l’espace d’un instant, droit dans les yeux de la plus frisée des deux. Ce geste aurait-il suffi à lui faire esquisser un mince sourire alors qu’en même temps, elle baissait les yeux? Bien que cette dernière conséquence n’était pas du tout recherchée dans mon intention, cela a certes eu pour effet de confirmer ce que j’avais déjà deviné.

C’est comme la veille au soir au spectacle de Clémence, à Ste-Thérèse-de Blainville. Quoique là, on s’y attendait tout de même un peu. Il y avait bien pas mal de messieurs-dames, mais surtout, ô combien aussi de mesdames-dames qui, évidemment, savaient toutes par cœur les paroles de ses chansons, surtout celles-là, entre autres, « C’est la chanson que je nous chante – Serons-nous deux vieilles amantes ...»

Par ailleurs, ce pif, (pas celui toutefois dont se servait un certain Jean Pelletier pour se gratter le nez), mais le nôtre, est donc très utile quand il s’agit de se repérer entre nous, parmi la foule d’êtres hétéroclites grouillant sur cette planète.

Tout ça pour te dire, qu’il n’y a pas que les humaines à posséder un « gaidar ». Mais figure-toi, mon amie, que même ma chatte en possède un! Si ce n’est pas ça, pourquoi alors ne vient-elle pas miauler autour de moi quand je parle au téléphone, avec ma mère ou la plupart de mes amies, bref, avec personne d’autre, sauf, lorsque je parle avec ma brune grisonnante?

Étrange, mais à chaque fois, c’est toujours le même scénario qui se répète. « Miaou par ci! Miaou par là! Dis-lui un petit bonjour de ma part! » vient-elle me supplier en se frottant le poil sur moi.

Et mon interlocutrice qui, à l'autre bout du fil, l’entend parfaitement de lui envoyer tout plein de bisous que je lui transmets aussitôt, évidemment, en les mimant avec de petits bruits secs du bout des lèvres. Dès lors, plutôt satisfaite, elle s’en retourne tranquillement terminer sa sieste qu’elle avait interrompue quelques instants auparavant.

Eh bien, mon amie, c’est tout ça, le « gaidar »! Un bien grand mystère, tu ne crois pas?

À toi pour toujours,
May West

lundi, mai 01, 2006

Quelques nuages

Merci, madame Payette!

Mon amie, il n’y a pas si longtemps, alors qu’avec la promesse électorale de Stephen Harper d’accorder la somme de 1 200 $ à chaque petit Canadien(ne) de moins de six ans, dans le but à peine voilé de garder leur mère à la maison, me semble avoir entendu Lise Payette s’écrier : « Ne touchez pas aux garderies! » N’en est-elle pas LA mère? Or, aujourd’hui, elle aurait mille fois raison d’être fière d’elle-même et de son oeuvre.

En effet, une étude signale que le programme de garderies publiques du Québec facilite l'accès des femmes au marché du travail.

Si C.D. Howe le dit, c’est que cela doit être vrai. Une bonne chose pour les femmes?

Merci, madame Payette!

À toi pour toujours,
May West